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Michaël
6 abonnés
349 critiques
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5,0
Publiée le 11 mai 2023
Je viens de le revoir. C'est un film magnifique. Ce qui me surprend c'est qu'il date de 1993 et que les préjugés sur les homosexuels étaient encore à ce point tenaces. 1993 c'était hier et pourtant les gens étaient encore à ce point arriérés ? La prestation de Tom Hanks est comme très souvent parfaite. Celle de Denzel Washington n'a rien à lui envier. Même Antonio Banderas avec un rôle plus secondaire le joue avec une justesse formidable. A voir, absolument.
Avec l'exemplaire "Silence des Agneaux", il s'agit certainement de l'autre long-métrage le plus connu de Jonathan Demme. Sorti en 1994, "Philadelphia" met en scène un avocat homosexuel atteint du sida incarné par Tom Hanks licencié de son emploi de manière abusive pour faute professionnelle. Si les plus indulgents trouveront cela émouvant, le film, partant toutefois d'un bon sujet, subit en revanche fatalement la dure loi de la machine à oscars : des stéréotypes, de la caricature, du pathos, du pompeux, du larmoyant et puis des clichés en veux-tu en voilà. Même l'interprétation demeure inégale ; si Denzel Washington est plutôt bien dans sa peau, Tom Hanks lui, peine à convaincre dans ce rôle. Malgré son oscar décroché, à aucun moment il n'a été véritablement transcendant. De la bonne grosse guimauve hollywoodienne en somme. Reste cependant la sublime ballade de Bruce Springsteen.
Si notre perception de la maladie a changé depuis Philadelphia, ce qui a surtout changé c'est notre regard sur l'homme depuis Jonathan Demme. Peu sont encore à même de marquer leur passage dans le septième art avec autant de retenue. Une caméra désaxée, un contre-champ avisé, une symphonie révélée et une émotion maîtrisée.
Un film qui a déjà plus de 20 ans et qui traite malheureusement d'un sujet toujours d'actualité sauf qu'a cette époque c’était le début, la découverte de cette maladie qui faisait si peur. Destiné et provenant forcement des homos, elle est incurable et mortelle . Hanks faisait ces débuts dans le cinéma mais n'en était pas à son premier film, son talent est indiscutable, associé aux acteurs Washington et Banderas, la force et l'authenticité du sujet traité, est extraordinaire. Émouvant, pudique, sincère, ce film est naturellement une leçon de vie aux préjugés et à la bêtise humaine qui n'a pas toujours évoluées. La bande son contribue au succès du film , c'est un must , un film incontournable.
Juste après avoir réalisé « Le silence des agneaux », Jonathan Demme revient en 1993 dans un tout autre genre. Même si le récit comporte la trame d’un film de procès où le pot de terre combat le pot de fer, le cinéaste américain s’empare d’un sujet de société qui, dans le contexte de l’époque, constitue une œuvre précurseuse. L’histoire de ce brillant avocat licencié par son cabinet en raison de sa maladie (le SIDA), permet de livrer un message d’humanité tout en détruisant les clichés sur l’homosexualité et le virus de l'immunodéficience humaine. Parmi les grandes forces de ce long-métrage, on retiendra la subtilité du ton qui évite le larmoiement, les prestations de qualité de Tom Hanks (Oscar du meilleur acteur) et Denzel Washington ainsi que la déchirante chanson « Streets of Philadelphia » spécialement composée et interprétée par Bruce Springsteen. Bref, un véritable plaidoyer contre l’homophobie.
Philadelphia, c'est cette ouverture poétique sur du bon Springsteen (devenue culte), c'est Tom Hanks amaigri et les yeux abattus qui nous fait pleurer et demander comment l'intolérance existe encore dans une société qui se prétend civilisée, c'est une histoire de procès contre des gens ignobles et sans scrupules qui nous passionne autant que notre feuilleton favori. Philadelphia est donc ce film ancré dans son époque, avec ses vieux tacots fonçant dans les rues fumantes de la ville, mais qu'il est toujours bon de voir et revoir aujourd'hui, car l'ignorance ne vieillit pas, elle. On s'attache vite à ce pauvre avocat, mourant et qui doit s'afficher en public s'il veut avoir une chance d'avoir quelques indemnités... Le système est montré dans ce qu'il a de plus choquant : soit il étale tout ce qu'il est, au risque d'emporter dans la tombe le seul souvenir de gens qui crachent sur sa vie privée, soit il est ruiné. Le film est déjà bien prenant dans son intrigue, il s'offre en plus le luxe de la mise en scène de qualité de Jonathan Demme, qui s'amuse avec ses plongées et gros plans à nous mettre à côté des personnages du film qu'on serrerait bien, ou giflerai bien. Tom Hanks n'a pas grand chose à faire au niveau du jeu, mais rien que sa bouille au bout du rouleau fait sortir les mouchoirs, alors chapeau. Le final est très émouvant, et le film est d'une beauté humaine rare.
Un film vraiment magnifique. Il a véritablement lancé la carrière de Tom Hanks, et on comprend pourquoi. Le scénario est réussi et T.Hanks joue sur du velour avec une de ses plus grande prestation.
La composition bouleversante de Tom Hanks primée aux Oscars en 1993, nous touche en plein cœur. Un film passionnant, juste et terriblement dure à regarder, la scène finale est plus que touchante. Très beau film.
Première grosse production US traitant du SIDA, "Philadelphia" est un drame poignant sur un avocat ambitieux, licencié car atteint de la terrible maladie, et qui va se battre, défendu par un homophobe (impeccable Denzel Washington), contre ses employeurs. On pourra certes reprocher au réalisateur un ton un peu manichéen et un style assez classique manquant d'intensité, mais l'interprétation émouvante de Tom Hanks vaut à elle seule le détour, et se charge de condamner, encore aujourd'hui, ceux qui marginalisent les séropositifs. A voir.
Très bon film, dans son aspect le long-métrage peut paraitre long mais il n'en n'est rien, c'est très prenant et émouvant ! Les acteurs sont très talentueux, la réalisation est efficace, la bande-original colle bien avec les images... Une réussite cinématographique traitant divers sujets toujours d'actualités !
Film militant sur l'enfer du SIDA et qui suit le parcours d'un brillant avocat, renvoyé par son cabinet pour une faute professionnelle mais, et ça ne fait guère de doute, qui cache un renvoi à cause de sa maladie. Le scénario est magnifique, le message se doublant d'un bon film de procès qui évite la majeure partie des clichés du genre. Le tout est porté par un bon casting qui offre quelques performances de haute volée avec en tête T. Hanks (inoubliable et bouleversant, un Oscar largement mérité tant sa transformation physique est incroyable), D. Washington (qui nous fait déjà du Denzel, un rôle peu évident qui plus est, un peu sur le fil du rasoir d'un point de vue idéologique), J. Robards (excellent), A. Banderas (très juste et très bon) et l'ensemble des interprètes de la famille Beckett. Excellente mise en scène de J. Demme, bonne musique de H. Shore et scénario qui recèle son lot de scènes fortes et qui développe bien ses personnages. Un film émouvant, bouleversant (le plus beau, c'est l'amour entre Miguel et Andy) et qui milite en faveur des malades des SIDA, quel que soit le mode de transmission. D'autres critiques sur
Drame puissant et osé qui, porté par un duo d'acteur d'une justesse et d'un sincérité rare, se refuse tout côté larmoyant et mélodramatique trop excessif. En effet, bien qu'il se soit inspiré d'une histoire vraie, Jonathan Demme (le Silence des Agneaux) aurait pu, comme c'est assez souvent le cas dans ce genre, s'attarder sur le combat d'Andrew Beckett contre sa maladie, mais il choisit ici de mettre véritablement en avant le combat judiciaire mutuel du duo au coeur d'un tribunal (là où se passera la majeure partie du film). L'abus de pouvoir, la discrimination, la stigmatisation, la Justice, et la réflexion sur les différences et les préjugés entre être-humain, tous ces thêmes sont ici traîtés avec maestra dans Philadelphia. Tom Hanks (légitimement oscarisé) est littéralement bluffant dans la peau de ce malade homosexuel avec ce maquillage (couplé à une cure d'amaigrissement) qui frôle la perfection. Il excelle véritablement dans son rôle et fait de son personnage, avec l'aide de ces sublimes compositions qui accompagnent l'oeuvre, une interpretation touchante traversée de vrais moments de grâce. Quant à Denzel Washington on suit l'évolution de son personnage et de sa morale envers la dite minorité d'une façon très intéressante. Sa déontologie professionnelle va ici prendre le pas sur sa déontologie morale et ces penchants homophobes malgré lui, mais comme c'était prévisible, son empathie à l'égard de Buckett va grimper et va même se transformer en amitié. Un grand film.
C'est le film référence des années sida, quand la maladie entrainait la mort de façon certaine. C'est aussi une œuvre sur la tolérance, l'humanisme le respect de l'autre dans ses différences.