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so13
37 abonnés
632 critiques
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1,5
Publiée le 30 novembre 2010
Vraiment très moyen, limite ennuyeux! Il ressemble à de nombreux films sur la justice! Le seul truc en plus qu'à ce film, c'est une atmosphère qui nous imprègne...
Très belle histoire touchante,Philadelphia met en valeur deux grands acteurs que sont Tom Hawks et Denzel Washington. Néanmoins, on retrouve dans ce film des moments un peu trop long au niveau des scènes au tribunal.
Pendant américain des "Nuits fauves", sorti à peine un an plus tôt, "Philadelphia" se veut beaucoup plus consensuel, familial, larmoyant. Comme vous pouvez l'imaginez, aucun suspense du côté du procès que le héros intente. Celui qui affirme ne se douter de rien mérite très clairement qu'on se foute de sa gueule. Pas de rebondissement non plus. A croire que Jonathan Demme a voulu réaliser un film volontairement sobre, comme si la gravité du sujet impliquait que le spectateur se fasse chier, histoire de souffrir autant que le héros. Si le suspense est aux abonnés absents, le pathos occupe en revanche une place de choix. Le dernier quart-d'heure est à ce titre très révélateur. J'ai bien cru que le logo "sponsorisé par kleenex" allait apparaître. Le côté pédagogique est lui-aussi à l'honneur. On nous serine à longueur de film, que le sida n'est pas cantonné au milieu gay, et que même les gens "normaux" peuvent le choper. On nous montre en gros plan les lésions que la maladie provoque, j'ai même cru à un moment donné qu'on allait nous montrer une coupe transversale du corps humain pour nous expliquer l'évolution de la maladie. Bien sûr en 1993 le "grand-public", i.e. le gland de base, n'avait pas les connaissances que nous possédons aujourd'hui, du coup le film a bien vieilli et peut faire sourire. Bref, "Philadelphia" c'est une sorte de documentaire d'Arte en légèrement moins chiant, et surtout avec des tonnes de pathos histoire de faire pleurer dans les chaumière. Il compte pourtant dans l'histoire du cinéma, parce qu'il est le témoin d'un tournant médiatique dans l'appréhension de ce fléau mondial.
Un film brillamment réalisé doté d'un superbe scénario qui fait réfléchir, très dur mais qui est en même temps très réaliste, et mené par d'excellents acteurs.
Sujet tabou et difficile à intégrer au cinéma dans les années 90, le thème du SIDA assure une oeuvre bouleversante si elle est bien maitrisée. Fort heureusement, Jonathan Demme nous livre avec Philadelphia un film poignant, réaliste, allant droit au coeur grâce à la prestation impressionnante d'un Tom Hanks ravagé et à Denzel Washington en avocat entrant peu à peu dans univers incompris. Le réalisateur filme avec légèreté et pudeur cette histoire d'injustice réelle, de ce jeune avocat doué à l'avenir prometteur mais qui se retrouve licencié après avoir été pris en flagrant délit d'homosexualité et pire encore, d'être un sidaïque. La famille qui l'entoure est composée d'acteurs touchants, vrais et sincères dans les scènes d'émotion, notamment l'amant d'Andrew incarné par un Antonio Banderas tout en splendeur. Bref, avec Philadelphia, Jonathan Demme va droit au coeur et mérite amplement ses deux Oscars.
Normalement, j'aurais mis 3 étoiles à ce film, mais franchement, par rapport aux idéoloies du film, à l'enseignement qu'il nous apporte, aucune personne sur cette planete ne doit se refuser de le voir ! C'est un film culte.
Proche de Le silence des agneaux pour son exploration du monde juridique absolument brillante et proche d’Harvey milk pour son exploration de la psychologie des homosexuels. Super film, à voir. Je le déconseille aux moins de 10 ans. 4/5