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Sergio-Leone
181 abonnés
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4,5
Publiée le 20 juillet 2010
Film pas assez connu au vue de son excellence. Daniel Day-Lewis donne une leçon d'acting, vous ne ressortirez pas indemne de cette oeuvre d'une force incroyable émotionnellement. Du très grand art sous fond d'injustices liées à la chasse aux terroristes de l'IRA au Royaume-Uni.
Reconstitution d’un des plus grands scandales judiciaires qu’ait connu l’Angleterre dans les années 70 et l’IRA. Une œuvre historique captivante avec un Daniel Day Lewis énorme et la chanson inoubliable de Sinead O’Connor.
Un film dur et puissant, renforcé par le fait qu'il traite d'une histoire vraie. Certains pourront reprocher un aspect "émotionnel" trop présent, mais en même temps, comment faire autrement ?..
Je n'aime pas quant un réalisateur caricature le méchant comme le gentil. Ça devient tellement gros qu'on finit par se détacher du film. L'intention est de réveiller chez le spectateur un sentiment de révolte, moi au contraire ça me laisse froid car je trouve que le réalisateur n'est pas honnête avec son public. Attention cela ne veut pas dire que je ne trouve pas la réalité de l'histoire révoltante, elle l'est bien entendue et elle fût horrible pour tous ces gens, mais pourquoi vouloir en rajouter? Mention spéciale a Daniel Day Lewis qui joue formidablement bien (il m'a fait beaucoup rire lors de la scène où il se moque de son père en imitant une trompette de cavalerie).
Je me suis ennuyé. Parce que j'ai rapidement compris comment ça allait finir, d'abord. Parce que la narration de l'histoire est mauvaise, ensuite. Comment ce peut-il qu'"Au nom du père" aie reçu un ours d'or et de si bonnes critiques ? Il faut croire que beaucoup de gens ne sont pas très difficile, et s'estiment heureux quand les dernières scènes leur soutirent une larme ou deux. Moi, j'en veux plus.
Un Daniel DAY-LEWIS magistral comme à son habitude. Très bon film sur l'irlande du nord et les difficultés surmontées par ce pays durant les années 70, et en particulier les attentats causés par l'IRA. Dans ce film, jimmy CONLAN ( Daniel D), jugé coupable ( à tort), d' être à l'origine d'un de ces attentats, écoppe de la prison à perpétuité
Excellent film, avec un Daniel Day Lewis des grands jours (quand ne joue-t-il pas bien ?). Quatre jeunes gens sont accusés d'un attentat qu'ils n'ont pas commis et, bien que la police soit au courant de leur innocence, ils vont pourrir en prison durant quatorze années avant que le procès ne soit rééxaminé. C'est d'autant prenant qu'il s'agit d'un film basé sur une histoire vraie et l'on ressent cette même indignation que l'on peut avoir en visionnant Bloody Sunday de Paul Greengrass par exemple. Encore bravo à Day Lewis pour sa prestation monstrueuse !
agréable jeu d'acteur; histoire dur; et réalisation clasique. Donc un film interrresant indispensable ( pour le sujet) mais ce ne sera sans doute jamais un classique.
Bonnes prestations. Une histoire qui nous laisse un goût amer dans son déroulé. J'ai apprécié la première demi-heure des jeunes gens qui quittent Belfast pour chercher du travail à Londres dans les années 70. Il y a de bonnes scènes : Procès, règlements de comptes au sein de la prison, quelques petits marchés noirs de l'époque intéressants. Bon film.
"In the Name of the Father" revient sur l'histoire de Gerry Conlon, un voyou irlandais au mauvais moment au mauvais endroit, inculpé à tort pour un attentat à la bombe en 1974. Toutefois, le film prend de larges libertés avec les faits historiques (ce qui fut d'ailleurs allègrement reproché à Jim Sheridan). Et pour cause, ce qui intéresse le réalisateur n'est ni les attentats, ni l'enquête ou les procédures judiciaires, mais la relation entre Gerry Conlon et son père, accusé de l'avoir aidé. Le film se centre ainsi sur les échanges tendus entre Daniel Day-Lewis et Pete Postlethwaite, tous deux excellents. En particulier Day-Lewis, particulièrement imprégné de son personnage et reprenant l'accent nord-irlandais. Le fils raté n'est jamais à la hauteur de son père, et va se retrouver pris malgré lui dans un engrenage qui le broiera, mais lui donnera aussi l'occasion de se reconstituer, ainsi que sa relation avec son père, plus sérieux et spirituel mais aussi plus faible physiquement. On y verra ces deux innocents écrasés entre deux systèmes implacables. D'un côté, les Britanniques brutaux, arbitraires, et intransigeants envers les Irlandais, de l'autre, l'IRA et sa culture de la violence, la haine et la vengeance. Ce qui donnera lieu à des séquences policières et surtout carcérales plutôt intenses. Entre drame familial et film de prison, "In the Name of the Father" est donc un point de vue intéressant sur la guerre civile irlandaise, et un coup de poing sur une affaire judiciaire assez scandaleuse.
Un film engagé et fort sur la justice ou plutôt l’acharnement de la justice. Il y a une puissance dans le récit et c’est effectivement dû à la conviction de l’acteur et le rôle de cet homme qui défend son père avec courage.