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tomPSGcinema
753 abonnés
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3,5
Publiée le 30 juillet 2011
Grâce à ses magnifiques décors et à une bien jolie photographie de Mario Bava, on passe un moment ds plus agréables devant ce péplum. Notons également la présence de très jolies actrices ( Sylva Koscina et Sylvia Lopez en tête ) et d'un bon Steve Reeves dans le rôle d'Hercule.
Divertissement sympa avec des acteurs impliqués et convaincants. Les éclairages, la musique, les jolis costumes et décors nous mettent dans l'ambiance antique. Bien qu'on sache que tous est tocs et cartons, on est transporté par la naïveté et la gentillesse de ce conte pour grands au cœur d'enfants. La qualité est largement au dessus des films récents.
Ce film est la suite de "Les Travaux d'Hercule" (1958), Star culturiste pour impressionner, des nymphes courtes vêtues, des décors en carton pâte, des mythes et légendes comme folklore avec un minimum d'action et de l'héroïsme vertueux. Le vrai soucis est que le film manque cruellement de souffle épique, on est là dans une série B digne d'un travail à la chaîne. En vérité le charme repose sur un kitsh suranné et surtout sur cet érotisme d'un autre temps qui n'est pas désagréable du tout. Sans être déplaisant, ce film se regarde tranquillement même si rien de transcendant ne va venir piquer notre intérêt. Site : Selenie
Le réalisateur et scénariste, Pietro Francisci reste essentiellement connu pour ses péplums dont il se fait le spécialiste dès 1958. C’est lui qui participe à lancer la mode des culturistes américains et anglo-saxons venant tenter leur chance sous le ciel bleu de Cinecittà avec « Les travaux d’Hercule ». La puissante et déliée musculature de Steve Reeves, monsieur Univers en 1950, fait du film un solide succès. Il faut battre le fer quand il est chaud et un nouvel épisode des aventures de l’homme fort est aussitôt mis en chantier avec encore une fois Steve Reeves dans le rôle d’Hercule. Inspiré de la mythologie grecque largement remaniée, le film pose Hercule en arbitre du conflit qui oppose deux frères Etéocle (Sergio Fantoni) et Polynice (Mimmo Palmara) s’affrontant pour succéder à leur père Œdipe. Hercule qui revient de voyage à bord de l’Argos en compagnie d’une joyeuse équipe composée entre autres d’Argos (Afro Poli) et Ulysse (Gabriele Antonini) se trouve impliqué dans la querelle quand il apprend que Iole (Sylva Koscina) sa promise est en danger. Le scénario plutôt roboratif en vaut bien d’autres et les acteurs précités sont tous confirmés. Dans ce contexte plutôt favorable, ce sont malheureusement les très faibles dispositions de Steve Reeves pour être au diapason de ses partenaires qui gâchent un peu la fête. Heureusement, Pietro Francisci se contente le plus souvent de filmer la musculature soigneusement huilée du bodybuilder tout en évitant soigneusement les gros plans. On peut donc se laisser séduire par cette aventure dont les scènes d’action sont plutôt bien filmées mais qui ne constitue pas malgré tout l'un des plus beaux fleurons de ce genre cinématographique souvent décrié. On notera la revigorante participation du colosse Primo Carnera, ex-champion du monde de boxe des poids lourds en 1933 lui aussi largement moqué comme étant un pantin de propagande entre les mains du Duce (Benito Mussolini), soucieux d’asseoir la réputation de son régime autoritaire. Idem pour la participation de la très belle Sylva Lopez, actrice et mannequin français très prometteuse, emportée par une leucémie foudroyante à seulement 26 ans peu de temps après la fin du tournage.
Pour « Hercule et la reine de Lydie » les scénaristes Ennio De Concini et Pietro Francisci s’en sont donnés à cœur joie. En partant des pièces du théâtre classique grec, « Œdipe à Colone» de Sophocle et « Les sept contre Thèbes » d’Eschyle, ils ont confectionnés un cocktail en reprenant des éléments mélangés à la légende d’Omphale. En exceptant la pauvre mise en place et la grotesque scène avec Antée (Primo Carnera), l’histoire aussi fantaisiste soit elle accouche d’un scénario cinégénique et sympathique, que la réalisation de Pietro Francisci utilise plutôt bien, surtout dans les scènes d’actions et celles dans le palais souterrain de la reine, réalisées par Mario Bava (crédité uniquement comme assistant réalisateur, éclairagiste et directeur de la photographie). Le casting tiendrait la route surtout côté féminin avec Sylvia Lopez (qui mourut quelques mois plus tard de leucémie), et Sylva Koscina. Mais il y a Steve Reeves qui reprend le rôle d’Hercule pour la seconde fois. Dans « Les travaux d’Hercule » il se contentait de jouer sur son physique, au jeu monolithique avec des dialogues réduits au minimum grâce à un scénario astucieux (mais une réalisation d’une platitude insigne). Dans cette « suite » il s’essaie au métier d’acteur et c’est un désastre, parodiant, de manière totalement involontaire, le personnage, plombant ainsi tout le film. Guère plus convainquant est l’insupportable Gabriele Antonini (Ulysse), heureusement, le reste des mâles est très correct. Si l’on ajoute la musique d’Enzo Masetti principalement des repiquages (Il brigante Musolino (1950), Les travaux d’Hercule 1958)) souvent hors sujet (si l’on excepte Carlos Rustichelli, le péplum italien ne bénéficia pas de compositeurs comme Miklós Rózsa ou Alex North, ni comme les spaghetti Western avec Ennio Morricone et Luis Bacalov) le film malgré l’apport certain de Bava, offre un résultat mitigé et somme toutes négatif.
Péplum de la grande époque de Cinecitta : pour peu que l'on joue le jeu et que l'on accepte les codes du genre , c'est plutôt sympa, avec des situations variées, et bien mené , avec en prime Mario Bava à la photo.
Un mélange assez bizarre de plusieurs épisodes de la mythologie grecque qui faisait bien l'affaire avant la bible, Hercule étant Jésus par exemple, un choix comme un autre.... bref, ce film est donc confus mais les décors, costumes et jeux d'acteurs sont pas trop mauvais pour qui aime les péplums. Et surtout il y a Sylva Koscina, une des bombes du cinéma italien de ces années-là et qui déplaçait les foules pour ses films.
Si Hercule et la Reine de Lydie débute de belle manière, en revanche, l'intrigue se à stagner une fois entré dans le coeur du récit avec cette partie où Ulysse cherche à rendre la mémoire à Hercule tandis qu'Omphale tente de le garder auprès d'elle. Cette partie du film ne décolle jamais et cause pas mal de longueurs. De plus, le film aurait gagné à contenir plus d'action et d'éléments fantastiques. De même que le personnage d'Hercule manque d'héroïsme. Heureusement, le film se rattrape un peu avec ses 20 dernières minutes plus mouvementées et intéressantes. Un sympathique péplum même s'il ne tient pas toutes ses promesses.
Un petit péplum sans grande prétention, seulement de nous divertir. Ne surtout pas se fier du titre puisque la reine de Lydie n'apporte pas grand chose au récit, on s'intéressera davantage sur la guerre qui se prépare entres les deux frères à propos de cité de Thèbes. La réalisation n'est pas fabuleuse, les acteurs guère convaincants (hormis Steeve Reeves, décédé il y a maintenant une dizaine d'années) notamment l'acteur qui campe le rôle d'Ulysse qui est insupportable. Franchement, je vous conseille d'autres films de même accalmie comme Ulysse avec Kirk Douglas. BOF!