Je ne pouvais pas ne pas vous parler de ce film sensationnel que j’ai dû voir au moins 5 fois.
Une comédie française culte avec des acteurs que j’adore et des phrases bien envoyées.
Il ne s’agit ni de la soupe aux choux, ni des bronzés font du ski, ou encore du père Noël est une ordure (même si je l’adore) mais ici de la cité de la peur…
A l’affiche : les Nuls.
Le groupe humoristique composé d’Alain Chabat, de Dominique Farrugia et de Chantal Lauby, entre autres !
C’est l’histoire d’Odile Deray, une attachée de presse qui se rend au festival de Cannes pour faire la promotion d’un film d’horreur… « Red is dead ».
Enfin c’est plutôt un grand défi, étant donné que tout le monde voit cela comme le navet du siècle !
Jusqu’à ce que les projectionnistes du cinéma se fassent assassiner les uns après les autres de la même manière que dans ledit film, créant un engouement autour de la sortie du long métrage…
A ce moment-là, Odile est chargée d’escorter la vedette principale Simon Jeremi, et elle engage un garde du corps (surtout pour se vanter il faut l’avouer !), Serge Karamazov, qui semble porter plus d’importance aux courbes des femmes qu’aux lignes de sa mission...
L’intrigue est sans dessus dessous, mais c’est cool ! Il y a des répliques géniales : « Prenez un chewing-gum, Émile », « -Vous voulez un whisky ? - Non, juste un doigt. - Vous ne voulez pas un whisky d’abord ? », « Ça va trancher, chérie », « Je suis le pape et j’attends ma sœur », ou encore « On peut tromper mille fois mille personnes mais on ne peut pas. Euh… Si…On peut tromper un fois une … Non, on peut tromper une fois mille personnes mais on peut tromper mille fois une personne.».
Les fans comprendront les références, mais il serait trop dur de toutes les citer !
On retrouve aussi la fameuse carioca, où Alain Chabat nous entraîne dans une danse hilarante en compagnie de Gérard Darmon. On pourra aussi se réjouir et s’étonner de certaines courtes apparitions, comme Eddy Mitchell ou Jean-Pierre Bacri ...
Si on regarde la comédie, c’est avant tout pour toutes ses clins d’œil et ses vannes que pour l’histoire qui est noyée sous un flot de délicieuses absurdités, sublimé d’un soupçon ingéniosité, que l’on doit sûrement à ce gentil Chabat.
A force de le revoir, j’ai également découvert de nouvelles blagues dissimulées, allant de mots écrits sur un journal à un détail positionné dans un coin, qui saute soudain aux yeux et provoque un fou rire général !
On ne s’en lasse pas !