Festival de Cannes, premier jour.
Et quand on dit "Festival de Cannes", toute une association de mots vient à l’esprit. Cinéma, stars, hôtels de luxe, soirées, tapis rouge, film, projectionniste, téléphone, saucisse, marteau, La Cité de la peur. Un film auquel je voue, moi aussi, un amour éternel et inconditionnel.
Cela n’aura échappé à la perspicacité de personne, La Cité de la peur est un festival de gags, un réservoir de (bonnes) vannes, une anthologie comique, une conférence ludique sur la multiplicité des registres humoristiques à travers les âges et les civilisations assorti d'une habile démonstration des mille et une possibilités d’en faire bon usage. En un mot : un must. Dans ce domaine, le film s’impose donc objectivement et naturellement comme une référence.
Comparez avec les films des Inconnus. Les pauvres bougres ont eu beau multiplier les tentatives pour tenter d’inverser la tendance, rien n’y a fait. Dans le tournoi "Passage du petit au grand écran : Les Nuls vs Les Inconnus", La Cité de la peur gagne irrémédiablement par K.O., quel que soit le challenger entraîné par Les Inconnus en face.
Pourquoi ? Parce que La Cité de la peur recèle de scènes hilarantes, notamment toutes les scènes. Et en plus, encore une fois, il y en a pour tous les goûts. Humour noir, absurde, parodique, régressif, comique de situation, etc. Autant dire que La Cité de la peur est un film brillant. Car il faut être capable d’une sacrée gymnastique intellectuelle pour générer un aussi savoureux déluge de conneries.
En conclusion: J'aime beaucoup l'humour Canal+ et les Nuls l'ont très bien fait sur Grand Ecran, à ce moment là il manquait Bruno Carette pour avoir la bande au grand complet! RIP
Ce film est bien le meilleur de tous pour moi! Mon film préféré!
Qu'on se doit de le savoir : on peut tromper mille fois une personne mais on ne peut pas tromp… Si, on peut tromper une fois une.. Nan. On ne peut pas tromper une fois mille personnes mais on peut tromper une fois mille personnes.