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Sebmagic
175 abonnés
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5,0
Publiée le 12 septembre 2010
Un film stupide mais tellement drôle ! Alain Chabat a fait découvrir à la France ce que sont les films à gros gags et chez moi, ça marche ! C'est tout simplement hilarante, débile à souhaits et les acteurs sont tous géniaux. Les idées sont biens trouvées, les situations absurdes s'enchaînent et on passe un moment très agréable.
A mi chemin entre le film culte et le navet pur et dur, «La Cité de la Peur» divise selon que l'on soit plus ou moins indulgent envers l'amateurisme certain de la réalisation et de l'interprétation, mais surtout selon que l'on soit plus ou moins sensible à l'humour foireux des Nuls. Blagues faciles et vaseuses, gags qui retombent à plat, comique de répétition bien appuyé, lourdeurs en tous genres,... ce qui fait le charme du long métrage pour certains (moi y compris) rebutera les autres. Il est vrai que le film reste très inégal, commençant par un début d'anthologie et s'achevant médiocrement, dans une relative indifférence (pour ma part en tout cas). Malgré tout, la quantité de répliques cultes et de situations hilarantes étant assez impressionnante, il est indéniable qu'il s'agit d'une réussite (toute relative) dans le genre trop souvent frileux de la comédie. Bref un « objet filmique » décalé et souvent très drôle à voir, entre potes de préférence, mais sûrement pas un long métrage digne de ce nom. [0/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
Une comédie brillante et déjantée qui multiplie les blagues décalées, absurdes ou qui font des clins d'oeil au cinéma. Les gags sont aussi bien dans les dialogues que dans le visuel. Le montage et la mise en scène sont travaillées pour faire rire! Et personnellement j'ai ri du début jusqu'à la fin, ce film est un pur bonheur à regarder! Les acteurs sont géniaux et certaines idées sont totalement hilarantes (ex:Quand le bruitage est fait uniquement avec la bouche ou quand le film utilise le noir et blanc pour énoncer un fait passé). Une vraie pépite du cinéma français
Nul à souhait ... c’est le cas de dire. Hormis quelques brefs passages assez drôles en effet. C’est tout de même au raz raz raz les pâquerettes. Je n’arrive pas à comprendre et même à réaliser que les médias fassent de ce film un « film culte » comme il est bien souvent présenté... Culte de la bêtise peut être? Sûrement.
Les Nuls réussissent à merveille leur passage sur grand écran en nous offrant pour notre plus grand plaisir un film parodique (du genre y-a-t-il un flic...?) très délirant. Les conneries s'enchaînent rapidement, à peine à temps fini de rire qu'un nouveau gag arrive. Un genre de comédie que j'aime beaucoup et qui est très rare dans le cinéma français.
Les Nuls (Chantal Lauby, Alain Chabat, Dominique Farrugia, sans oublier Bruno Carette décédé en 1989), c'était la bombe comique des années 1980-1990, sous la bannière Canal +. On se souvient de leurs parodies, de leurs fausses pubs, de leurs fausses actus, de leur goût pour les digressions décalées, les jeux de mots ou les fautes de français "hénaurmes". Le tout traité avec un humour absurde ou volontairement grossier, très pipi-caca-vomi. Eh bien on retrouve tout ça dans ce film qui prend la forme d'une compil' de ce que sait faire la bande. C'est à la fois réjouissant et limité. Réjouissant car on rit souvent (pour ceux qui goûtent ce genre d'humour). Parodies de thrillers, de films d'épouvante ou de gros succès du box-office (type Pretty Woman), personnages débiles, répliques cultes et petits pas de danse (la fameuse Carioca) remplissent leur fonction comique. Mais on est dans un film, pas dans une émission TV. Et là, le scénario peine à être autre chose qu'une succession de sketchs. Il y a sûrement trop d'éléments comiques, liés de façon poussive. Et sur la somme, il y a évidemment du bon et du moins bon. Bref, l'ensemble n'est pas déplaisant mais aurait pu être nettement mieux fichu. En revoyant ce film des années après sa sortie, on peut aussi lui trouver un petit côté daté... Le titre, La Cité de la peur, fait songer à celui d'un film de Jean-Pierre Mocky, La Cité de l'indicible peur. C'est aussi le titre en VF d'un film américain de 1948 (Station West, de Sidney Lanfield).
Halte , ceci n'est pas un film mais une succession de sketchs. Bien que les seuls gags qui ont réussi a me faire rire soit de base faciles a réaliser, les 3,9/4 du temps de ce long est composé de gags bêtas plus qu'à la limite du supportable. Et le plus insupportable , c'est Farrugia , oulala quel rôle ! J'ai tout bonnement jamais vu pire que le sien gâchant a lui seul presque tout le film. Certains qualifient de culte ce film , je vois tout bonnement un manque de culture et de recherche comique .
Un film inclassable. Une délectation de chaque instant. Drôle dans tout. Lauby est vraiment excellente. C'est totalement absurde mais hilarant. Quel talent!!!
Un défilé de gags, de l'humour absurde, de l'humour noir, des scènes déjantées... et des acteurs tordants ! Ce film est un monument en matière de dérision, bref, toujours culte des années après sa sortie.
Cela s'appelle du cinéma burlesque et pourtant à aucun moment je n'ai trouvé de quoi rire ou même sourire. Décalé, grotesque (les scène de dégueulade sont vraiment de grands moments..) oui, mais antoligique que nenni….
Une comédie parfaitement réussie qui fait référence non seulement au cinéma mais aussi et surtout à l'oeuvre des Nuls. PLV :un nombre incroyable de guests
Un film grand écart, culte pour les uns, daube pour les autres. C’est vrai que le scénario n’est pas terrible et s’apparente plus à une succession de sketchs de Les Nuls qu’à un véritable long-métrage pas vraiment bien filmé d’ailleurs et mal joué par Dominique Farrugia. Mais son ton, pour autant qu’on y adhère, entre burlesque et non-sens, tape dans le mille. En me canalisant sur les dialogues et ses clins d’œil, sans oublier la fameuse Carioca, j’ai choisi l’équilibre.
"Le film de Les Nuls" c’est du lourd, mais pas tant. Oui on assiste à une course-poursuite bruitée aux borborygmes et autres flatulences, oui on reconnaît Mizou-Mizou, le « célèbre pétomane », au détour d’un reportage télévisé, oui on nous parle de doigts, d’haleine nauséabonde et de vomi de satisfaction. Mais l’humour des Nuls, ou de Les Nuls, c’est aussi et surtout peut-être l’héritage des Monty Pythons, Mel Brooks, Coluche, et bien-sûr les rivaux des (ou de Les) Inconnus. Un trait absurde, explosif, surréaliste, qui part dans tous les sens et ne laisse pas une once de répit. Il y en a tellement qu’on ne sait plus où donner de la tête : comique troupier, burlesque ou de répétition, clins d’œil nichés d’un décor à l’autre, personnages tartes, pendant ce temps à Véra Cruz. Une telle avalanche ne peut toujours faire mouche, mais dès qu’elle le fait, le résultat est instantanément culte. Avec ce premier film, le trio reprend la place laissée vacante par les clowns du Splendid, et confirmera ensuite sa domination avec l’encore plus délirant Mission Cléopâtre. Il nous manque, ce Canal-là.