Un jeu pirandellien virtuose, superbement maîtrisé. Le film est édité en coffret avec « Le rite » : les deux œuvres ont en commun d’être des psychodrames en mises en abîme théâtrales, on y voit deux personnages féminins semblables, alcooliques, hystériques, sexuellement provocantes En comparant, on mesure combien Bergman est devenu, avec « Après la répétition », un dramaturge chevronné, qui s’est débarrassé de ses prétentions les plus lourdes. Reste que, sauf l’extraordinaire performance dramatique finale, le film m’a laissé assez froid. J’ai eu le sentiment d’un exercice très réussi mais assez vain, moins inspiré, moins émouvant que les grands chef d’œuvres du réalisateur.