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Charlotte28
121 abonnés
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4,0
Publiée le 12 novembre 2022
Dissertant magistralement sur la création artistique et les effets du travail dramaturgique les dialogues évoquent en réalité la complexité de relations humaines influencées par le rapport à la scène ainsi que des failles narcissiques. Impossible de ne pas interroger l'étendue de cette mise en abîme pour Bergman qui cependant illustre l'universalité de la difficulté de relations familiales et amoureuses voilées par des mensonges et des craintes mélancoliques. Au raté maternel répond l'étiolement d'une carrière tandis que les errements scripturaux évoquent les manquements paternels dans une mise en scène où souvenirs, fantasmes et réalité s'entrechoquent par la voix off du héros et l'identification au(x) rôle(s) joués. Consistant!
Ingmar Bergman aime les acteurs et le montre. Pendant 70 minutes il les décortique et les montre sous un jour nouveau. Les 3 comédiens sont exceptionnels.
Erland Josephson et Lena Olin, voici deux noms d'acteurs que je découvre et mémorise de plus en plus ces temps ci grâce au film D'Ingmar Bergman. L 'acteur, qui est il ? Où se situe-t-il ? Le théâtre de bergman est sans doute le seul que j'apprécie, parce qu'il cherche toujours à démonter le sens de l'être. Les vérité et les mensonges,les passions. Sont-elles hypocrites ? Il questionne notre faire semblant socialisé. Nous ne sommes que des acteurs qui jouons la tempérance avec ceux qui nous entourent mais nous brûlons de leur mettre des coups pour exprimer. Raison et Passion. On est définitivement déstabilisé par ses créations cinématographiques. On ne peut plus entendre le mot cinéma actuel quand on regarde un Bergman. Bergman ce n'est pas du cinéma, c'est UN cinéma.
Un jeu pirandellien virtuose, superbement maîtrisé. Le film est édité en coffret avec « Le rite » : les deux œuvres ont en commun d’être des psychodrames en mises en abîme théâtrales, on y voit deux personnages féminins semblables, alcooliques, hystériques, sexuellement provocantes En comparant, on mesure combien Bergman est devenu, avec « Après la répétition », un dramaturge chevronné, qui s’est débarrassé de ses prétentions les plus lourdes. Reste que, sauf l’extraordinaire performance dramatique finale, le film m’a laissé assez froid. J’ai eu le sentiment d’un exercice très réussi mais assez vain, moins inspiré, moins émouvant que les grands chef d’œuvres du réalisateur.
J'avais vu ce film lors de sa sortie en salles et il m'avait laissé un très fort souvenir. Comme ça arrive parfois, le regard que l'on porte sur une oeuvre d'art peut se modifier avec le temps. Il s'agit ici d'un huis clos à trois personnages qui se déroule après la répétition de la pièce de théâtre "le songe " de Strinberg. C'est l'occasion pour le metteur en scène d'échanger avec deux de ses comédiennes. L'une est la fille d'un ami du réalisateur ( Lena Ollin), l'autre plus âgée ( la sublime Ingrid Thulin). Description en détails des états d'âme des personnages et surtout leur rapport avec leur travail. Bergman nous confie dans ce film, un peu de ses relations avec ses comédiennes qui furent parfois aussi ses maîtresses. Le film , court long métrage est bien sûr intéressant comme, selon moi, tous les films de son auteur. Ce n'est pas, par contre, une des oeuvres phares de son auteur. Si les aficionados du réalisateur ( dont je suis) ne le manqueront pas, les spectateurs qui souhaitent découvrir l'oeuvre de ce réalisateur exceptionnel se tourneront d'abord vers les films qu 'il a réalisés à la fin des années 50 jusqu'au début des années 60, période qui regroupe beaucoup de ses opus majeurs.
L'un des nombreux "derniers films" d'Ingmar Bergman. Sobre et austère, à l'opposé du chaleureux Fanny et Alexandre, Après la répétition est un Bergman somme toute habituel, qui reprend les divers thèmes du maître : haine familiale, angoisse de l'artiste, vieillesse etc. Il repose exclusivement sur les dialogues, à l'instar de Scènes de la vie conjugale réalisé plus de dix ans auparavant. Mais Après la répétition offre une synthèse finalement assez étroite de l'art de Bergman. On aurait préféré Fanny et Alexandre en véritable conclusion de son œuvre.
Si il fallait citer quelques mots pour résumer mon état d'esprit vis a vis de ce film, je reprendrai les termes employés par l'interprète principal : "Distance, Indifférence, Ennui, Peur, Impuissance, Colère impuissante, Distance". Et pourtant on était bien chez un grand nom du cinéma qui arrive à nous faire tenir 1h10 avec seulement 5 interprètes, un seul lieu, aucune musique, grâce à une étude psychologique et caractérielle des personnages incroyable, et on est par moment pendu aux lèvres des acteurs avec une certaine passion. Oui on était bien chez un grand cinéaste, on était bien chez Bergman!
Ce film est assez difficile à noter. Il est à la fois très bien réalisé, mais en même temps un peu ennuyant à certains moments. Au final on peut même se demander ce que le film a voulu nous raconter. Il s'avère que j'aurais du mal à répondre à cette question. On apprécie tout de même les jeux d'acteurs, la mise en scène, et surtout la variété des plans dans un même espace en 1h20 ! C'est donc un film plutôt bien, mais je conseillerais de ne pas le regarder en cas de fatigue...
film tres interessant sur le jeu des acteurs.Bergmann s'y prend remarquablement bien comme toujours,ces acteurs et actrices jouant bien la comedie avec un grand C,jouant leur propre role a merveille. on est bluffé,les sentiments se mélangent,on ne sait plus s'ils trichent ou pas,et bergman nous laisse tjs le choix a son habitude.tres fort