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Votre avis sur La Liste de Schindler ?
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"La Liste de Schindler", film historique américain réalisé par Steven Spielberg, sorti en 1993.
Adaptation du roman biographique "Schindler's Ark" de Thomas Keneally publié en 1982. l'écriture de cette biographie d'Oskar Schindler fut motivé par la rencontre avec Poldek Pfefferberg (un des personnage du film), survivant de la Shoah figurant sur la fameuse liste, qui avait tenté vainement de faire adapter son témoignage au cinéma. Ce qui sera fait, via le livre par Steven Spielberg avec ce film. Une histoire qui rend hommage à l'industriel allemand, membre du parti nazi, Oskar Schindler, qui détourna peu à peu les travailleurs forcées qu'il recrutait dans les camps des mains des nazis pour les sauver de la solution finale. Une biographie intéressante inspirée de cette histoire vraie où l'industriel nazi, qui au départ ne cherche qu'à faire de l'argent avec cette main d'œuvre gratuite mise à disposition par le IIIe Reich, comprenant le sort réservé aux juifs tentera d'en mettre le plus possible à l'abri avec le concours de son comptable Itzhak Stern.
Un film de plus de 3 heures, magnifiquement réalisé, avec un beau noir et blanc, une mise en scène impeccable et une bande son tout autant maitrisée par John Williams.
Un fond puissant et une forme hyper-soignée. Une réalisation d'une grande élégance, pour montrer des images terribles. Un contraste bien trouvé qui met en parallèle les nazis, vivants dans le luxe et l'opulence dans le même lieu que les déportés. Un hommage aux victimes avec un beau final.
Une interprétation magistrale avec Ben Kingsley, Liam Neeson, Caroline Goodall et Ralph Fiennes ainsi qu'un nombre important de figurants. Sublime reconstitution, sans pudeur, grande mise en spectacle de l'horreur. Une superproduction de l'holocauste qui souleva quelques critiques pour ce film évènement et grand succès mondial des années 90.
Adaptation du roman biographique "Schindler's Ark" de Thomas Keneally publié en 1982. l'écriture de cette biographie d'Oskar Schindler fut motivé par la rencontre avec Poldek Pfefferberg (un des personnage du film), survivant de la Shoah figurant sur la fameuse liste, qui avait tenté vainement de faire adapter son témoignage au cinéma. Ce qui sera fait, via le livre par Steven Spielberg avec ce film. Une histoire qui rend hommage à l'industriel allemand, membre du parti nazi, Oskar Schindler, qui détourna peu à peu les travailleurs forcées qu'il recrutait dans les camps des mains des nazis pour les sauver de la solution finale. Une biographie intéressante inspirée de cette histoire vraie où l'industriel nazi, qui au départ ne cherche qu'à faire de l'argent avec cette main d'œuvre gratuite mise à disposition par le IIIe Reich, comprenant le sort réservé aux juifs tentera d'en mettre le plus possible à l'abri avec le concours de son comptable Itzhak Stern.
Un film de plus de 3 heures, magnifiquement réalisé, avec un beau noir et blanc, une mise en scène impeccable et une bande son tout autant maitrisée par John Williams.
Un fond puissant et une forme hyper-soignée. Une réalisation d'une grande élégance, pour montrer des images terribles. Un contraste bien trouvé qui met en parallèle les nazis, vivants dans le luxe et l'opulence dans le même lieu que les déportés. Un hommage aux victimes avec un beau final.
Une interprétation magistrale avec Ben Kingsley, Liam Neeson, Caroline Goodall et Ralph Fiennes ainsi qu'un nombre important de figurants. Sublime reconstitution, sans pudeur, grande mise en spectacle de l'horreur. Une superproduction de l'holocauste qui souleva quelques critiques pour ce film évènement et grand succès mondial des années 90.
Un film saisissant et bien poignant à voir dans l'immédiat !!
En 1993, Steven Spielberg montre qu’il est toujours le roi du divertissement avec Jurassic Park qui devient le plus gros succès de l’histoire du cinéma (sans compter l’inflation) en battant son propre record d’E.T. l’extra-terrestre. Il est donc surprenant de le voir 5 mois plus tard sortir un film en noir et blanc de 3 heures racontant l’histoire d’un adhérent nazi ayant sauvé 1 100 juifs des camps de concentration.
Ainsi, le film spoiler: traite très peu des camps de concentration (le passage a Auschwitz dure très peu de temps)
mais montre surtout la dégradation progressive de la situation des juifs spoiler: (plusieurs séquences montrent des juifs expliquant que la situation ne pourra pas être pire ou que le pire est passé, ce qui n’est finalement pas le cas)
et l’évolution de la prise de conscience de Schindler spoiler: (il est infidèle et ne pense qu’à ses intérêts financiers au début pour terminer en étant fidèle et en se ruinant pour sauver le plus d’êtres humains possible, au point de se reprocher de ne pas en avoir sauvés plus à cause des dépenses inutiles qu’il a faites par le passé)
. Cet angle permet au cinéaste de rappeler au public l’existence de la Shoah (qu’une partie de la jeunesse américaine avait déjà oubliée) sans montrer l’immontrable spoiler: (dans une scène, aucun juif ne croit un de leurs membres évoquant l’existence des chambres à gaz). Cela peut expliquer une courte séquence très critiquée à l’époque où des femmes croyant se trouver dans une chambre à gaz découvrent finalement qu’elles sont sous des douches : on peut voir la peur créée sans décrire l’horreur
.
Malgré tout, Spielberg n’hésite pas à montrer toute la brutalité et la gratuité des soldats nazis. spoiler: Une scène montre ainsi Amon Göth tuer une architecte juive lui indiquant que la construction d’un bâtiment est défectueuse puis ordonner ensuite à ses hommes de suivre les conseils de reconstruction de sa victime.
À plusieurs reprises, le éboucher d’Hitler" prouve qu’il tue pour le plaisir mais il n’est pas pour autant montré de manière caricaturale. spoiler: En effet, on découvre qu’il désire en secret sa servante juive et on le voit essayer de pardonner aux autres (avant que le goût du meurtre ne reprenne rapidement le dessus) après que Schindler lui ait dit que le véritable pouvoir est celui de pardonner.
De même, Spielberg montre que tous les soldats ne sont pas entièrement mauvais. spoiler: Ainsi, un petit garçon nazi cache une femme juive quand il se rend compte qu’elle est la mère d’une de ses camarades de classe et quand, à la fin de la guerre, Oskar Schindler dit à des soldats allemands qu’ils ont le choix entre massacrer ses ouvriers ou rentrer chez eux comme des hommes et non comme des assassins, ceux-ci choisissent de repartir sans violence.
D’un point de vue narratif, Spielberg ose ne pas constamment se concentrer sur son personnage principal. Ainsi, pendant les deux premières heures, Oskar Schindler ressemble à une espèce de fil rouge puisque le cinéaste se concentre essentiellement sur ce qui se passe dans le ghetto de Cracovie. Pour ce qui est du traitement visuel, Spielberg est assez sobre (choix du noir et blanc, présence de textes explicatifs) et choisit de filmer les scènes de violences en caméra portée pour en renforcer le réalisme (technique qu’il portera à son paroxysme sur Il faut sauver le soldat Ryan). spoiler: Le seul effet de mise en scène qu’il se permet est la présence sporadique d’éléments colorés ayant une signification symbolique (le manteau rouge de la petite fille qui souligne la prise de conscience de Schindler, les flammes de bougies).
Les interprètes sont tous extraordinaires (Liam Neeson, le fabuleux Ben Kingsley, Ralph Fiennes). La bande originale de John Williams est juste sublime (c’est d’ailleurs une de ses compositions les plus célèbres) et est associé à des musiques additionnelles très bien choisies spoiler: (on y retrouve notamment, dans la séquence de présentation d’Oskar Schindler, le Por una Cabeza de Carlos Gardel qui sera réutilisé dans un registre totalement opposé l’année suivante par James Cameron dans True Lies)
.
Film qui a longtemps hanté le réalisateur d’origine juive qu’est Steven Spielberg au point d’avoir peur de ne pas être à la hauteur du sujet (il avait proposé à Roman Polanski puis à Martin Scorsese de le mettre en scène), La Liste de Schindler est une œuvre grave et magnifique qu’il ne faut pas prendre comme une œuvre ultime sur la Shoah mais comme une pierre essentielle du devoir de mémoire sur la Seconde Guerre mondiale qui a marqué profondément son réalisateur (au point que, pour l’unique fois de sa carrière, il ne tourna plus pendant 4 ans).
Ainsi, le film spoiler: traite très peu des camps de concentration (le passage a Auschwitz dure très peu de temps)
mais montre surtout la dégradation progressive de la situation des juifs spoiler: (plusieurs séquences montrent des juifs expliquant que la situation ne pourra pas être pire ou que le pire est passé, ce qui n’est finalement pas le cas)
et l’évolution de la prise de conscience de Schindler spoiler: (il est infidèle et ne pense qu’à ses intérêts financiers au début pour terminer en étant fidèle et en se ruinant pour sauver le plus d’êtres humains possible, au point de se reprocher de ne pas en avoir sauvés plus à cause des dépenses inutiles qu’il a faites par le passé)
. Cet angle permet au cinéaste de rappeler au public l’existence de la Shoah (qu’une partie de la jeunesse américaine avait déjà oubliée) sans montrer l’immontrable spoiler: (dans une scène, aucun juif ne croit un de leurs membres évoquant l’existence des chambres à gaz). Cela peut expliquer une courte séquence très critiquée à l’époque où des femmes croyant se trouver dans une chambre à gaz découvrent finalement qu’elles sont sous des douches : on peut voir la peur créée sans décrire l’horreur
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Malgré tout, Spielberg n’hésite pas à montrer toute la brutalité et la gratuité des soldats nazis. spoiler: Une scène montre ainsi Amon Göth tuer une architecte juive lui indiquant que la construction d’un bâtiment est défectueuse puis ordonner ensuite à ses hommes de suivre les conseils de reconstruction de sa victime.
À plusieurs reprises, le éboucher d’Hitler" prouve qu’il tue pour le plaisir mais il n’est pas pour autant montré de manière caricaturale. spoiler: En effet, on découvre qu’il désire en secret sa servante juive et on le voit essayer de pardonner aux autres (avant que le goût du meurtre ne reprenne rapidement le dessus) après que Schindler lui ait dit que le véritable pouvoir est celui de pardonner.
De même, Spielberg montre que tous les soldats ne sont pas entièrement mauvais. spoiler: Ainsi, un petit garçon nazi cache une femme juive quand il se rend compte qu’elle est la mère d’une de ses camarades de classe et quand, à la fin de la guerre, Oskar Schindler dit à des soldats allemands qu’ils ont le choix entre massacrer ses ouvriers ou rentrer chez eux comme des hommes et non comme des assassins, ceux-ci choisissent de repartir sans violence.
D’un point de vue narratif, Spielberg ose ne pas constamment se concentrer sur son personnage principal. Ainsi, pendant les deux premières heures, Oskar Schindler ressemble à une espèce de fil rouge puisque le cinéaste se concentre essentiellement sur ce qui se passe dans le ghetto de Cracovie. Pour ce qui est du traitement visuel, Spielberg est assez sobre (choix du noir et blanc, présence de textes explicatifs) et choisit de filmer les scènes de violences en caméra portée pour en renforcer le réalisme (technique qu’il portera à son paroxysme sur Il faut sauver le soldat Ryan). spoiler: Le seul effet de mise en scène qu’il se permet est la présence sporadique d’éléments colorés ayant une signification symbolique (le manteau rouge de la petite fille qui souligne la prise de conscience de Schindler, les flammes de bougies).
Les interprètes sont tous extraordinaires (Liam Neeson, le fabuleux Ben Kingsley, Ralph Fiennes). La bande originale de John Williams est juste sublime (c’est d’ailleurs une de ses compositions les plus célèbres) et est associé à des musiques additionnelles très bien choisies spoiler: (on y retrouve notamment, dans la séquence de présentation d’Oskar Schindler, le Por una Cabeza de Carlos Gardel qui sera réutilisé dans un registre totalement opposé l’année suivante par James Cameron dans True Lies)
.
Film qui a longtemps hanté le réalisateur d’origine juive qu’est Steven Spielberg au point d’avoir peur de ne pas être à la hauteur du sujet (il avait proposé à Roman Polanski puis à Martin Scorsese de le mettre en scène), La Liste de Schindler est une œuvre grave et magnifique qu’il ne faut pas prendre comme une œuvre ultime sur la Shoah mais comme une pierre essentielle du devoir de mémoire sur la Seconde Guerre mondiale qui a marqué profondément son réalisateur (au point que, pour l’unique fois de sa carrière, il ne tourna plus pendant 4 ans).
Le plus grand film traitant le sujet de la Shoah poignant et sensible réalisé avec bravoure par Steven Spielberg, il fallait oser le faire et le cinéaste aurait pu se casser la gueule en montrant un projet de pareil envergure mais il nous a montré la vérité d'une horreur qui s'est réellement produite et un personnage Allemand comme Oscar Schindler montre le bon sens de l'humanité quelle que soit le camp. Le bonhomme, lors de la seconde guerre mondiale , veut monter une industrie employant des Juifs prisonniers en Pologne. Les événements prennent tournure au fil de l'actualité et l'armée Allemande dirigé par un général odieux et inhumain mène la terreur en tuant et brullant des milliers de Juifs comme on nous l'enseigne sur les bancs d'école. Les situations sont montrés de façon réaliste en noir et blanc, une chose que j'aimerais plus voir à l'avenir, des personnages maltraités et humiliés. Steven Spielberg réalise pour moi son meilleur film à ce jour avec beaucoup de sincérité, de maturité et d'audace , la fin et cette fameuse "Liste de Schindler" me fait pleurer à chaque visionnage. Liam Neeson interprète un Schindler grandiose, Ralph Fiennes le méchant peut etre le plus détestable de l'histoire du cinéma, Ben Kingsley et le reste du casting sont remarquables aussi. Chef d'oeuvre inoubliable.
ffred
Que dire sur ce film archi-connu. Le meilleur de Steven Spielberg. L'un des plus durs aussi jamais réalisés sur le sujet. Des acteurs prodigieux. Le mieux est de le voir et le revoir encore.
Extraordinaire ! Un chef d'oeuvre de l'histoire et du cinéma. Les prestations de Ralph Fiennes et Liam Neeson sont remarquables et l'histoire bouleversante. Je recommande très fortement !
Roub E.
Je n'avais pas revu la liste de Schindler depuis peut être 15 ans. J'ai été moins impressionné moins enthousiaste avec la maturité sur ce qui est sûrement le film le plus réputé sur la Shoah. Dans ce qui fonctionne il y a le choix de Spielberg pour une photo noir et blanc magnifique et soignée et en parallèle un style caméra à l'épaule qui fait très reportage, le mélange des deux donne un ton assez unique au film. J'ai aussi apprécié la pudeur générale avec laquelle Spielberg raconte son histoire même si sur les trois heures du film il y a quelques sorties de piste comme la scène finale dans le cimetière. J'ai été aussi encore très impressionné par les performances de Liam Neeson dans le rôle d'Oskar Schindler surtout dans sa prise de conscience de ce qui se passe (la scène de la rafle du ghetto de Cracovie étant à mon sens LE grand moment du film); mais aussi celle de Ralph Fiennes en nazi de la pire espèce, un vrai monstre et pour lequel le film pose tout de même la question de savoir ce qu'il aurait été dans d'autres circonstances; une manière de dire que le mal même le plus extrême peut se glisser dans chaque êtres humains, comme la plus grande bonté d'ailleurs puisque rien ne semblait destiner Oskar Schindler à devenir le sauveur de centaines de juifs. J'ai eu beaucoup de mal avec le personnage de Ben Kingsley qui je trouve joue étonnamment faux dans ce film. Un film utile qui rappelle ces temps obscures pas si lointains.
Le chef d’œuvre de Spielberg. L'histoire est bouleversante, les images sont belles, le scénario travaillé. Les dialogues et la musique sont excellents et tous les acteurs sans exception remplissent leur rôle à merveille. Un vrai drame bien peaufiné auquel ne manque jamais la justesse. Une histoire saisissante portée par le magistral Liam Neeson.
Attention, spoilers dans ma critique.
La liste de Schindler c'est 3h d'horreur, non pas que le film soit mauvais, mais 3h dans l'horreur absolu. Aucun moment de répit ou presque pour le spectateur. Steven Spielberg semble presque avoir perdu son optimisme qui caractérise d'habitude ses films. Je n'ai d'ailleurs pas aimé comment parfois il s'amusait avec les nerfs des spectateurs. Sur certains films on peut faire ça, mais pas sur la seconde guerre mondiale, ce genre d'espoirs qu'il donne par moment et tout, c'est assez déplacé à mon avis.
Bref, ce qui est bien aussi dans le film c'est que Steven Spielberg n'a pas rendu un portrait naïf du personnage de Schindler. Dans la première partie, du moins, on voit bien que les motivations de ses choix sont surtout économiques. Le réalisateur arrive bien à filmer la progression du personnage, son humanisation suite à la déshumanisation du reste du monde.
Techniquement aussi c'est réussi, que ça soit sur la mise en scène ou sur la photographie assez esthétique.
L'émotion fait le reste. Le film est évidemment touchant, triste, émouvant, bouleversant.
La liste de Schindler c'est 3h d'horreur, non pas que le film soit mauvais, mais 3h dans l'horreur absolu. Aucun moment de répit ou presque pour le spectateur. Steven Spielberg semble presque avoir perdu son optimisme qui caractérise d'habitude ses films. Je n'ai d'ailleurs pas aimé comment parfois il s'amusait avec les nerfs des spectateurs. Sur certains films on peut faire ça, mais pas sur la seconde guerre mondiale, ce genre d'espoirs qu'il donne par moment et tout, c'est assez déplacé à mon avis.
Bref, ce qui est bien aussi dans le film c'est que Steven Spielberg n'a pas rendu un portrait naïf du personnage de Schindler. Dans la première partie, du moins, on voit bien que les motivations de ses choix sont surtout économiques. Le réalisateur arrive bien à filmer la progression du personnage, son humanisation suite à la déshumanisation du reste du monde.
Techniquement aussi c'est réussi, que ça soit sur la mise en scène ou sur la photographie assez esthétique.
L'émotion fait le reste. Le film est évidemment touchant, triste, émouvant, bouleversant.
Raphaël O
Steven Spielberg signe une oeuvre passionnante et méconnue basée sur l'histoire vraie d'Oskar Schindler, brillamment mise en scène, soigneusement reconstituée et servie par un casting absolument magistral. Un chef-d'oeuvre.
Poignant: je trouve que c'est le mot qui résume bien ce très beau film. Bien sur un peu longuet au début, Steven Spielberg nous livre malgré tout du très beau cinéma et la très belle histoire vraie d'un homme qui a dépensé toute sa richesse pour acheter des juifs afin de les sauver de la mort. J'ai lu dans d'autres critiques que certaines personnes trouvaient la prestation de Liam Neeson décevante, pour ma part je ne comprend pas qu'on puisse dire cela, à moins qu'on ai pas vu le film en entier. Au delà du jeu de Liam Neeson, celui qui m'a beaucoup impressionné est Ralph Fiennes, en allemand cruel, tuant juste pour le plaisir et complétement dérangé dans sa tête. Sa prestation est juste à coupé le souffle. Mention spéciale à la scène finale qui est plus qu'émouvante. Un grand film à voir et à regarder jusqu'à la fin!
Ce film nous montre l'horreur des camps de concentration comme jamais un réalisateur ne l'avait fait auparavant. Tourné en noir et blanc, à la façon d'un documentaire, "La liste de Schindler" comporte des scènes à la limite du supportable. Quand la vie ne tient qu'à un fil, au bon vouloir d'un officier nazi... On ne ressort pas intact de ce film. Traumatisant.
« Quiconque sauve une vie, sauve le monde entier »
Malgré les ténèbres nazies qui se sont abattues sur le monde et sur sa vie, M. Oskar Schindler a réussi à découvrir ce qui nous rend humains. En lui et en tous les gens, qu’il a ainsi pu aider et sauver de l’Holocauste. Le génocide de plus de six millions de personnes, simplement parce qu'elles étaient juives, et que la folie raciale et religieuse et l'endoctrinement nationaliste d'Hitler avaient contaminé les masses jusqu'au point de non-retour.
Au cours de sa longue et fructueuse carrière, Steven Spielberg a écrit, réalisé et produit plusieurs chefs-d'œuvre d'une importance particulièrement significative sur le plan culturel, historique et esthétique. “La Liste de Schindler” en fait évidemment partie. Cela d'autant plus qu'au-delà de l'œuvre cinématographique, c'est un outil pédagogique légué à l'humanité pour que les paroles « Plus jamais ça ! » soient honorées de génération en génération.
Une leçon d’autant plus importante à l’heure où les populistes nationalistes du monde sont prêts à commettre, une fois de plus, de telles atrocités et ignominies devant l’humanité. J’ai été rempli d’étonnement, de dégoût, de peur et de terreur lorsque j’ai appris que certaines régions de notre planète s’étaient arrogées le droit d’interdire cette œuvre vitale, et que nombre d’entre elles persistent dans leur mépris éhonté trois décennies plus tard. Au nom de quoi, sinon pour affirmer leur appartenance à l'idéologie inhumaine et nauséabonde des bourreaux, que l'on voit perpétrer leurs crimes contre l'humanité dans ce film grave et essentiel.
Liam Neeson dans le rôle d'Oskar Schindler, Ben Kingsley dans le rôle d'Itzhak Stern, son fidèle comptable, Ralph Fiennes dans le rôle d'Amon Goeth et l'ensemble du casting, des enfants aux seniors, livrent tous des performances phénoménales qui méritent des éloges. Une perfection cinématographique récompensée par plusieurs distinctions. Steven Spielberg a remporté son premier Oscar du Meilleur Réalisateur, tandis que “La Liste de Schindler” a récolté sept Oscars – dont celui du Meilleur Film, du Meilleur Scénario adapté et de la Meilleure Musique originale – sept BAFTA et trois Golden Globe Awards parmi diverses distinctions à travers le monde.
5/5
Malgré les ténèbres nazies qui se sont abattues sur le monde et sur sa vie, M. Oskar Schindler a réussi à découvrir ce qui nous rend humains. En lui et en tous les gens, qu’il a ainsi pu aider et sauver de l’Holocauste. Le génocide de plus de six millions de personnes, simplement parce qu'elles étaient juives, et que la folie raciale et religieuse et l'endoctrinement nationaliste d'Hitler avaient contaminé les masses jusqu'au point de non-retour.
Au cours de sa longue et fructueuse carrière, Steven Spielberg a écrit, réalisé et produit plusieurs chefs-d'œuvre d'une importance particulièrement significative sur le plan culturel, historique et esthétique. “La Liste de Schindler” en fait évidemment partie. Cela d'autant plus qu'au-delà de l'œuvre cinématographique, c'est un outil pédagogique légué à l'humanité pour que les paroles « Plus jamais ça ! » soient honorées de génération en génération.
Une leçon d’autant plus importante à l’heure où les populistes nationalistes du monde sont prêts à commettre, une fois de plus, de telles atrocités et ignominies devant l’humanité. J’ai été rempli d’étonnement, de dégoût, de peur et de terreur lorsque j’ai appris que certaines régions de notre planète s’étaient arrogées le droit d’interdire cette œuvre vitale, et que nombre d’entre elles persistent dans leur mépris éhonté trois décennies plus tard. Au nom de quoi, sinon pour affirmer leur appartenance à l'idéologie inhumaine et nauséabonde des bourreaux, que l'on voit perpétrer leurs crimes contre l'humanité dans ce film grave et essentiel.
Liam Neeson dans le rôle d'Oskar Schindler, Ben Kingsley dans le rôle d'Itzhak Stern, son fidèle comptable, Ralph Fiennes dans le rôle d'Amon Goeth et l'ensemble du casting, des enfants aux seniors, livrent tous des performances phénoménales qui méritent des éloges. Une perfection cinématographique récompensée par plusieurs distinctions. Steven Spielberg a remporté son premier Oscar du Meilleur Réalisateur, tandis que “La Liste de Schindler” a récolté sept Oscars – dont celui du Meilleur Film, du Meilleur Scénario adapté et de la Meilleure Musique originale – sept BAFTA et trois Golden Globe Awards parmi diverses distinctions à travers le monde.
5/5
La liste de Schindler ou comment faire un film qui a un devoir de mémoire ! C'est en nous montrant la période la plus horrible de notre Histoire que ce film nous fait passer un moment de cinéma vraiment bouleversant. Encore une fois, Spielberg nous offre un film qui lui tenait à coeur et qui, une fois vu, ne nous laisse pas indifférent, c'est pour cela qu'on ne peut s'empêcher de reconnaître le génie de Spielberg, c'est en nous faisant partager sa vision qu'il marque de son empreinte le cinéma à chacun de ses films, La liste de Schindler en est le parfait exemple. Multi-récompensé, ce film renferme des scènes marquantes ponctuées par une musique émouvante. Liam Neeson a atteint le sommet de son art dans ce film tout comme Ben Kinglsey, surtout dans leur dernière scène et Ralph Fiennes campe brillamment un personnage extrêmement détestable. La liste de Schindler, à jamais l'un des meilleurs films au monde pour être autant inoubliable !
LA LISTE DE SCHINDLER
Réalisé par Steven Spielberg, La liste de Schindler est un drame assez singulier se déroulant pendant la secondaire guerre mondiale en se concentrant sur l'oeuvre d'Oskar Schindler, industriel allemand qui a profité de la guerre pour s'enrichir en faisant travailler des juifs dans son usine spoiler: , mais qui, après avoir compris ce qu'on leur faisait réellement subir, en a rapatrié plus d'un millier dans une plus grande usine de Tchécoslovaquie afin de les sauver en leur faisant fabriquer des munitions (les enfants étaient les seuls à pouvoir nettoyer l’intérieur des petites douilles dit-il malignement !).
Du long de ses trois heures, le film retranscrit bien les réalités de l'époque mais manque parfois de qualité et comporte quelques longueurs malencontreuses. Liam Neeson signe un de ses meilleurs rôles après un Darkman tout aussi magistral, Ralph Fiennes (Voldemort dans les Harry Potter) assure pas mal en SS à moitié fou qui tire sur les juifs depuis sa fenêtre tout en ne pouvant s’empêcher de se garder une servante juive qui l’attire, et Ben Kingsley (Prince of Persia, Shutter Island) interprète un juif qui devient le comptable de Schindler et l’assiste tout au long du film.
Après une petite introduction en couleur, la totalité du film est tournée en noir et blanc afin de mieux se placer dans le contexte technique de l’époque ou encore de rappeler les anciennes photographies argentiques. Le film est tantôt bien rythmé par une très belle bande originale au violon, tantôt peu convaincant alors qu’il montre des assassinats de juifs sans chercher à faire ressentir la moindre empathie plutôt que se concentrer sur l’oeuvre de Schindler, narrée uniquement lors de certains passages. Le film vaut surtout pour ses premières minutes et sa dernière heure, où on voit toute la complexité du personnage spoiler: qui en arrive à pleurer car il aurait pu sauver un juif de plus, un peu de place restant en bas de sa liste. Les personnes réellement sauvées sont même présentes à la fin cinquante ans plus tard afin de déposer de petites pierres sur la tombe de leur sauveur.
Un bon film, même si j’en attendais bien davantage.
Réalisé par Steven Spielberg, La liste de Schindler est un drame assez singulier se déroulant pendant la secondaire guerre mondiale en se concentrant sur l'oeuvre d'Oskar Schindler, industriel allemand qui a profité de la guerre pour s'enrichir en faisant travailler des juifs dans son usine spoiler: , mais qui, après avoir compris ce qu'on leur faisait réellement subir, en a rapatrié plus d'un millier dans une plus grande usine de Tchécoslovaquie afin de les sauver en leur faisant fabriquer des munitions (les enfants étaient les seuls à pouvoir nettoyer l’intérieur des petites douilles dit-il malignement !).
Du long de ses trois heures, le film retranscrit bien les réalités de l'époque mais manque parfois de qualité et comporte quelques longueurs malencontreuses. Liam Neeson signe un de ses meilleurs rôles après un Darkman tout aussi magistral, Ralph Fiennes (Voldemort dans les Harry Potter) assure pas mal en SS à moitié fou qui tire sur les juifs depuis sa fenêtre tout en ne pouvant s’empêcher de se garder une servante juive qui l’attire, et Ben Kingsley (Prince of Persia, Shutter Island) interprète un juif qui devient le comptable de Schindler et l’assiste tout au long du film.
Après une petite introduction en couleur, la totalité du film est tournée en noir et blanc afin de mieux se placer dans le contexte technique de l’époque ou encore de rappeler les anciennes photographies argentiques. Le film est tantôt bien rythmé par une très belle bande originale au violon, tantôt peu convaincant alors qu’il montre des assassinats de juifs sans chercher à faire ressentir la moindre empathie plutôt que se concentrer sur l’oeuvre de Schindler, narrée uniquement lors de certains passages. Le film vaut surtout pour ses premières minutes et sa dernière heure, où on voit toute la complexité du personnage spoiler: qui en arrive à pleurer car il aurait pu sauver un juif de plus, un peu de place restant en bas de sa liste. Les personnes réellement sauvées sont même présentes à la fin cinquante ans plus tard afin de déposer de petites pierres sur la tombe de leur sauveur.
Un bon film, même si j’en attendais bien davantage.
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