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chrischambers86
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4,0
Publiée le 13 février 2012
L'un des grands classiques du cinèma hollywoodien! On peut dire qu'aucun des rèalisateurs d'aujourd'hui, venus du thèâtre ou de la tèlèvision, n'a pu bènèficier d'une ècole comparable à celle du cinèma muet, et aussi efficace! Les meilleures comèdies et les plus brillamment construites entre les annèes 30 et 40 illustrent parfaitement cette hypothèse! Sans pouvoir les citer toutes, mentionnons "Bringing Up Baby" d'Howard Hawks, avec Cary Grant et Katharine Hepburn, et que Hawks considère lui-même comme son film prèfèrè entre tous! Pour la petite anecdote Harold Lloyd considèrait ce classique comme la meilleure comèdie qu'il ait jamais vue! On peut admirer dans cette comèdie jubilatoire la richesse des situations, l'esprit des dialogues, chaque phrase suffisant à orienter diffèremment toute une scène! Le brio de l'interprètation nous èblouit, l'harmonie de la mise en scène nous comble! Mais ce qui est le plus remarquable, c'est qu'on s'amuse sans même savoir comment Hawks s'y prend pour nous faire rire, à l'improviste! La comèdie conduit Grant et Hepburn, avec une sorte de rigueur implacable, aux situations extrêmes les plus absurdes, suivant une logique imperturbable à partir du postulat initial! Un film lègendaire qui conserve encore aujourd'hui une grande force comique comme cette ultime catastrophe dans ce final d'anthologie sur l'èchafaudage...
Vieillot et fatiguant, à moins que des hurlements et de l'agitation inutile puisse vous faire rire. On reconnaitra le formidable travail du dressage d'animaux, chiens, léopards, mais du coup on se demande si ça n'est pas un grand jeu de cirque plutôt qu'une comédie. Ça jappe, ça hurle, ça crie, ça fait des enfantillages, mais hélas ça ne m'a pas fait rire. C'est même presque angoissant. Tout baigne dans un faux bonheur nerveux d'avant-guerre pénible et pesant. Cary Grant n'est pas drôle et Katharine Hepburn est tout à fait à l'aise dans son rôle de gamine hystérique qui fait sa crise. Ça me rappelle le genre de scénarios idiots qu'on écrivait et qu'on tournait à la video 8 quand j'étais au collège: amusant 5 minutes, pénible au bout de 30 minutes, fatiguant au bout d'une heure et là ça dure 1h42 !
Comédie gentille qui a horriblement mal vieilli où katherine hepburn en fait vraiment des tonnes face à un cary grant au jeu plus juste et pondéré (probablement aussi mieux servi par le profil de son personnage) ; à réserver aux plus jeunes ou à ceux qui ont gardé une âme d'enfant, ainsi qu'aux amis des animaux.
Un comique qui a bien vieilli: même si on sourit de certaines situations, et si quelques quiproquos restent drôles (notamment la scène à la prison avec les tentatives d'identification de chaque protagoniste), c'est le plus souvent bien poussif: l'alcoolique qui voit un léopard et pense qu'il est victime de delirium tremens, le chien qui enterre l'os (deux gags qui font penser aux Tintin de la même époque!) les différents habits déchirés, le brontosaure qui s'écroule, l'interminable passage avec le chien George...
Il n'est pas question de remettre en cause le talent de tous les artistes ayant collaboré à ce film, et "L'impossible M. Bébé" réserve encore au spectateur d'aujourd'hui bien des moments de franche rigolade: les premières scènes au terrain de golf ou au restaurant du Ritz, le dîner où Cary Grant ne peut pas détacher son regard du chien George, le final dans la prison avec l'inénarrable numéro de fille de la pègre servi par Katharine Hepburn aux policiers... Grant est bien meilleur en professeur timide et maladroit que dans beaucoup de rôles plus sérieux qu'il abordera ensuite, et Hepburn, c'est évidemment la très grande classe (surtout qu'elle est divinement habillée). Pourtant, le film a une faiblesse: il ne change jamais de tempo. Il part pied au plancher et jusqu'au générique de fin, c'est une avalanche ininterrompue de gags, de quiproquos et de coups de théâtre - avalanche qui finit par soûler légèrement. De même, si les dialogues sont souvent délicieux, le déluge verbal devient parfois fatigant. Cette conception ultra-dynamique et presque hystérique de la comédie, directement héritée des Marx Brothers et de films muets (genre par lequel Howard Hawks avait débuté), garde son charme mais fait son âge.
Classique de la comédie américaine des années 40 je dirais que l’impossible Mr Bébé a aujourd’hui très mal vieilli. C’est trop gros, trop sur joué, fait avec de trop grosses ficelles. Les deux personnages principaux m’ont parus rapidement insupportables (celui de Katharine Hepburn encore plus à mes yeux) et je n’ai assez rapidement (20 minutes) eu qu’une envie : que ça se termine. Les personnages les plus amusants furent pour moi au final le léopard et le chien Georges. La mise en scène d’Howard Hawks tire aussi le film vers le haut mais pas suffisamment pour me faire passer un bon moment.
Howard Hawks, ayant connu le cinéma muet, s'est toujours méfié du parlant dans ses comédies. Voilà pourquoi "L'impossible Monsieur Bébé", référence du genre de la screwball comedy est aussi excellent. Les situations s'enchaînent à un rythme effréné sans qu'on ait le temps de souffler et si ça devient absurde, c'est tant mieux ! La mise en scène de Hawks s'adapte parfaitement au genre et laisse à ses acteurs l'occasion d'exprimer leur talent et leur potentiel comique. Ainsi, le duo formé par Katharine Hepburn et Cary Grant fait des étincelles, l'une étant une véritable pile électrique accumulant les maladresses et l'autre étant là pour en subir les frais. Entre une chasse à l'os de brontosaure, une recherche de léopard et même un détour par la case prison, le scénario s'amuse à mettre ses personnages à rude épreuve et ce pour notre plus grand plaisir.
Une des comédies les plus jubilatoires du cinéma, où Hawks privilégie le rythme et s'en donne à coeur en jouant avec des personnages archétypiques placés dans des situations inimaginables. D'où un chef d'oeuvre à revoir, dix, cent, mille fois.
Je n'avais jamais vu Cary Grant autre que dans les Hitchcock. Et bien ça vaut le détour. Un chez d'oeuvre de la comédie américaine avec des acteurs géniaux, des qui-proquos, des dialogues cocasses et fins...
Howard Hawks réussit avec "L'Impossible Monsieur Bébé" une comédie populaire d'une grande intelligence. Tout le film ne fait que mettre en scène les différentes astuces employées par Susan Vance (Katharine Hepburn) pour retenir le naïf et influençable David Huxley (Cary Grant) dont elle est tombée amoureuse : de la géniale scène de golf jusqu'à la celle de la prison en passant par l'épisode de la robe déchirée, le film enchaîne les moments drôlissimes, qui doivent autant à l'expressivité des acteurs, à l'inventivité des situations (Cary Grant qui suit le chien en se mettant lui aussi à quatre pattes) qu'à l'assurance d'une mise en scène classique qui croque ses personnages avec une vitalité débordante. Une fois de plus, Hawks fait l'éloge du bien-vivre ensemble à travers des personnages dépourvus de méchanceté qui s'unissent autour de l'incongruité des situations vécues, causées pour la plupart d'entre elles par Bébé, qu'on aurait bien envie d'adopter. Malgré quelques gags plus prévisibles dans la deuxième moitié du film, "L'impossible Monsieur Bébé" reste un moment de cinéma à part, totalement joyeux.
Cette comédie frénétique a fait un tel bide que K. Hepburn a été obligée de retourner au théâtre (ca ne devait pas la déranger plus que cela) avant de revenir au cinéma en fanfare avec The Philadelphia story. Pourtant le film de Hawks est l'incarnation même de la screwball comedy. Sur un rythme effréné, il parvient à ce que comédie et romance coexistent en permanence, au lieu d'alterner entre les deux. Impossible d'anticiper les péripéties, plus folles les unes que les autres. En plus, les personnages sont subtils et le film est plein d'esprit. Une merveille, avec deux acteurs à leur meilleur.
Un bijou d'écriture et d’interprétation. Une histoire hilarante, jouissant d'un casting haut de gamme et talentueux, mais surtout maîtrisé d'une main de maître par Howard Hawks.
Bringing Up Baby une comédie très réussie, 1H40 très dense où comme dans la plupart des chef-d'oeuvre de la comédie il arrive un tas de choses offrant au spectateur une suite de scènes hilarante. Cary Grant tient ici un rôle majeur de sa carrière, absolument parfait dans la peau de cette victime maladroite il exploite à fond son talent comique que l'on ne fait qu'entrevoir dans ses rôles plus sérieux. Katharine Hepburn est parfaite aussi dans la peau de cette femme complètement déjanté prête à tout les mensonges pour garder l'homme qu'elle veut prêt d'elle. Le film affirme sa qualité par ses seconds rôle (notamment le Major Applegate ou encore le Shériff) et son humour très moderne pour l'époque (1938). Un classique à voir !
Dire qu'il a fallu huit ans pour que le film sorte sur les écrans français. Et ce chef-d'oeuvre absolu de la comédie a maintenant soixante-dix ans, et pas une seule ride. La force de L'impossible Monsieur Bébé réside surtout dans un sens du rythme tel que les rires s'enchaînent sans cesse pendant une heure quarante. Complètement délirant et loufoque, emblème de la screwball comedy, une des composantes de la comédie américaine des années 1930 qui fut à l'origine de quelques chefs-d'oeuvre de Capra, Cukor ou encore Lubitsch. Et bien évidemment Howard Hawks, ce touche-à-tout génial qui a excellé dans tous les domaines divers et variés du cinéma auxquels il s'est essayé. Cinéaste éclectique, il réussit à composer un petit bijou qui frappe par son unité alors que l'intrigue échevelée qu'il propose laissait planer l'écueil d'un film qui partirait dans tous les sens. Et tout le mérite en revient bien sûr à ce couple d'anthologie, ces deux monstres sacrés d'Hollywood que sont le toujours sémillant Cary Grant, excellent en scientifique complètement dépassé par les événements, et la divine Katharine Hepburn, lumineuse dans son rôle de peste écervelée, de garce pas si innocente que ça. Cette convergence de talents aboutit à un film d'une très grande classe, toujours drôle mais jamais déplacé. Bref,un modèle de grande, très grande comédie. Chapeau bas, monsieur Howard Hawks!