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    Nashville
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    Roub E.
    Roub E.

    985 abonnés 5 023 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 novembre 2024
    Un film choral ou Robert Altman utilise son ironie pour brocarder la société du spectacle à l américaine. Derrière les paillettes, il montre un monde de requins où se mêle: business, politique, culte de l apparence, violence et j en passe. Le rêve américain passe ici pour une illusion dont une partie de ses personnages a conscience alors que pour les autres la désillusion les frappent de plein fouet. Dommage que dans la galerie de personnages tous ne présentent pas le même intérêt et que du coup sur les deux heures quarante de films j ai trouvé quelques longueurs, notamment dans les nombreux numéros musicaux.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    90 abonnés 1 751 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2023
    3h quasiment de film fait de 24 personnages principaux dans une œuvre  sans trame scenaristique et d'une bande son country omniprésente sur des brouhahas et des dialogues qui se chevauchent. C'est sur c'est pas un film facile à regarder. Mais quand on s'y accroche au bout d'un moment, on y voit une certain intérêt artistique. Tout d'abord parce que Altman sait mettre en scène avec brio des scènes vides d'intérêt et que les acteurs y composent souvent leur meilleures partitions sous l'œil du maître du film chorale. Bref pas simple mais pas inintéressant.
    Germain Recamier
    Germain Recamier

    5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2023
    Brillant, comme souvent chez Altman. Un immense tohu bohu, une myriade de scènes et de personnages qui se parlent par dessus mais miraculeusement, tout s'imbrique et se suit parfaitement. Seul bémol, il faut se farcir des kilomètres de folk américaine assommante.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 août 2022
    Cinq jours, une bonne vingtaine de personnages principaux, des chansons. Voilà les trois unités qui construisent Nashville, portrait d’une ville définie par sa musique qui investit chaque rituel, de la messe au déjeuner sur l’herbe en passant par la vie nocturne. Cette musique advient difficilement et semble naître de la douleur, en témoignent l’émotion que suscite une performance auprès du public, les malaises et autres perturbations pour cause de santé, les coups de feu qui, à terme, ne sauraient pourtant faire taire la musique. « Show must go on », pour reprendre une formule encore embryonnaire au moment où Altman réalise. Le choix d’un film choral et d’une polyphonie qui accorde une place de choix à l’improvisation des comédiens lors des scènes de dialogues, choix musicaux par excellence, traduit également le dynamisme d’une ville qui voit arriver des flopées d’artistes soucieux de tenter leur chance comme d’autres franchissent les portes de Los Angeles pour, peut-être, devenir acteurs.

    Aussi Nashville fait-il œuvre politique : il représente les forces en présence d’une ville et d’un pays, forces unies ou désorganisées derrière la bannière étoilée, qu’il s’agisse de candidats aux prochaines élections, de la masse qui s’agglutine dans les tribunes ou aux portes vitrées des aéroports, d’une bande de musiciens ou d’une équipe de journalistes, de conseillers. L’image privilégiée du long métrage compose, grâce au format Scope, des plans larges embrassant une multitude de personnages tantôt définis tantôt indéfinis ; le nombre fait la ville et son rayonnement, qu’il s’agisse des foules de spectateurs ou de la défilade de cars rangés dans un parking qu’arpente la reporter anglaise de la BBC. Cette largeur scopique adoptée par le cinéaste révèle aussi les tensions entre communautés, la violence symbolique ou physique de la multitude à l’égard de l’individu : le racisme quotidien, la dégradation de la femme réduite à un corps se déshabillant – peu importe alors sa performance vocale –, le désaccord politique qui conduit à l’irréparable… Nashville grouille et risque, à tout moment, d’imploser : la convergence des destins ici montrés se produit autant par la rencontre réelle, physique, que par les retransmissions radio ou télévisées ; tout le monde est projeté au même endroit sans critères préalables et doit formuler ou subir un jugement d’ordre esthétique et donc politique.

    La fresque peinte par Altman, si elle pèche par des longueurs inutiles, se saisit de Nashville comme d’une brillante allégorie de la démocratie en Amérique, non idéalisée, non plus théorisée, mais appliquée et vécue au quotidien.
    Charlotte28
    Charlotte28

    128 abonnés 2 031 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mai 2022
    Rythmé par une excellente bande-son ce drame musical met en scène une galerie de personnages tournés en dérision voire blâmés par un caustique Robert Altman. Enlevé et pertinent le récit voulu une photographie réaliste d'un contexte spécifique manque toutefois de profondeur émotionnelle par l'aspect analytique conféré à sa tonalité. Un tourbillon de sarcasme politico-médiatique!
    Hotinhere
    Hotinhere

    570 abonnés 4 995 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 mai 2022
    A travers le récit choral du déroulement sur cinq jours d'un festival de musique country à Nashville, Robert Altman dresse un portrait intéressant mais un peu foutoir sur les travers de l’Amérique des années 70. Car si la partie musicale est très réussie, le film ne captive pas beaucoup en raison d’un trop grand nombre de personnages.
    soulman
    soulman

    92 abonnés 1 227 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 juin 2019
    Formidable film d'Altman, mosaïque lucide de l'Amérique profonde, celle de la musique country, sur fond de campagne politique. Une des grandes réussites du cinéaste, qui s'appuie sur un casting monumental.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2019
    En 1975, Robert Altman posait sa caméra à Nashville, capitale du Tennessee mais surtout capitale de la musique country, et réalisait cet incroyable film-choral de 2h35 qui nous faisait suivre les pérégrinations de plus d’une vingtaine de personnages échoués pour une raison ou pour une autre dans cette ville. Ce semblant d’hommage à la country – les chansons, composées par les acteurs eux-mêmes, sont omniprésentes – se mue rapidement en une satire acerbe d’un petit milieu composé d’anonymes frustrés et de célébrités tout aussi frustrées, puis en une critique au vitriol des États-Unis d’Amérique dans son ensemble. Tout y passe : les méthodes amorales des hommes politiques, le dictat de la publicité, l’individualisme forcené, l’humiliation des minorités, l’hypocrisie généralisée des gens biens sous tous rapports,... Cette sorte de cacophonie organisée constitue le tableau follement ambitieux d’une multitude de personnages névrosés, évoluant dans un microcosme vicié dont ils sont à la fois victimes et responsables. Un pari réussi haut la main par un Robert Altman au sommet de son art.
    ApacheBoy LT®
    ApacheBoy LT®

    2 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juillet 2018
    Chef d’œuvre absolu d’Altman... NASHVILLE est son premier grand "film choral" (on en retient généralement 3 ; celui-ci/UN MARIAGE/SHORT CUTS), car oui, Altman est LE cinéaste du film choral. C'est lui qui le démocratise et en fait sa marque de fabrique. Genre cinématographique dont la démarche tend vers une démarche sociologique. Le film nous dépeint l’ambiance est la Vie à Nashville dans les 70’s. Fantastique aventure humaine que nous raconte le réalisateur à travers ses 24 personnages, pour le meilleur, et pour pire. Toujours filmés avec tendresses les personnages se succèdent et s’entrecroisent avec génie au rythme de ces musiques de « péquenauds », comme le disait Robert Altman tourner son film.
    2h40, certes, mais après ça, vous ne verrez jamais plus la country ou l'Amérique de la même manière.
    Note : 10/10
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 février 2018
    Capitale du Tennessee et de la country-music, Nashville est prise d’assaut par Robert Altman et ses comédiens pour un film-choral qui fait moins dans l'hommage que dans la critique. Le cinéaste est avant tout soucieux de prendre le pouls d'une ville qui danse, chante, vote républicain et qui baigne encore dans le racisme; il le fait en utilisant le procédé du film-choral, lequel sert à la représentation d'une diversité de personnages (les artistes - les hommes politiques; les natifs de Nashville - les autres; les célébrités - les citoyens lambda) qui se mêlent et s'affrontent. Altman joint aussi à la fiction une part documentaire minime mais non négligeable, si l'on prend en compte les apparitions d'Elliott Gould et de Julie Christie dans leur propre rôle et une scène finale magistrale qui s'attarde longuement sur la foule locale après un événement qui n'est pas sans rappeler l'assassinat de Kennedy une décennie plus tôt. Malgré un montage et une écriture virtuoses, le film repose sur un paradoxe problématique : il est en effet étonnant de voir Altman faire un cinéma de personnages alors qu'il entretient un rapport extrêmement distant avec eux – on pourrait même jusqu'à dire qu'il ne les aime pas. Le regard presque condescendant que le cinéaste porte sur certains pose par conséquent la question de l'implication du spectateur : s'il n'y a pas d'empathie derrière la caméra, il ne peut y avoir d'identification de l'autre côté de l'écran. Étrange position que de se retrouver devant "Nashville" puisque l'on est à la fois admiratif devant une construction scénaristique aussi complexe et libre et en même temps frustré de ne pas être véritablement touché par les trajectoires de personnages qui ont pourtant tous quelque chose à dire.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 955 abonnés 12 478 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 octobre 2016
    Un film phare des annèes 70, vèritable somme sur le show business amèricain! Une oeuvre sur la capitale du Tennessee et la musique folklorique où le rèalisateur Robert Altman tente de dèmystifier une certaine Amèrique et de changer la manière de voir jusqu'alors utilisèe dans les films musicaux. "Nashville" est sans doute le film qui nous montre le mieux la dèmarche crèatrice du grand Altman! Pendant près de 2h40, nous suivons vingt-quatre personnages dans une ville devenue capitale provisoire de la musique (la country music et western music). Nous finissons par connaître la psychologie de chacun de ces personnages, leurs drames et leurs angoisses. "Nashville" est en quelque sorte un microcosme de la sociètè amèricaine, qui nous est prèsentèe dans son essence même, par delà ses apparences (depuis le mythique "Easy Rider", tout le monde conduit par exemple des motos longues et basses, avec la roue vers l'avant). Cette èvocation dètruit de façon dèfinitive les structures narratives classiques et rejoint ainsi les recherches les plus fècondes du cinèma international! Keith Carradine, Gèraldine Chaplin, Julie Christie et Elliott Gould sont les anti-vedettes de ce film culte entre mègalomanes et dèlires verbaux! Mais aussi Ned Beatty, Karen Black, Shelley Duvall ou Gwen Welles spoiler: dont il est difficile d'oublier son striptease proche de l'humiliation et du malaise!
    Quelle fournaise...et quelle B.O aussi, avec le gratin du country folk de base! Grand succès public à l'arrivèe...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 200 abonnés 4 185 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2016
    En 1974 six films sont à l'actif du réalisateur du tonitruant et irrévérencieux "M.A.S. H" dont la sortie en 1970 fit l'effet d'une bombe qui prit son envol au Festival de Cannes où il fut accueilli en triomphe. La critique a encensé certains de ses films devenus depuis des classiques comme "John McCabe" ou "Le Privé" mais Altman n'a pas retrouvé le chemin du public. Pire, des films exigeants comme "Images" ou décalés comme "Brewster McCloud" sont restés incompris. Alors en plein tournage de "Nous sommes tous des voleurs", exercice de style plus conventionnel pour le libertaire qu'est Altman, il demande à sa scénariste Joan Tewkesbury de partir pour Nashville la capitale de la country music qu'il ne connait pas afin de s'imprégner de l'ambiance locale en notant tout ce qu'elle voit pour fournir matière à un film. Comme pour "M.A.S.H" ou "John Mc Cabe", Altman a décidé de revenir à ce qu'il appréhende le mieux, la description des mœurs d'une communauté. Ce ne seront pas moins de 24 personnages que la caméra du réalisateur suivra au cours des 2h30 du métrage ! Le retour sur ses terres d'une idole de la country, Barbara Jean (Ronee Blakley) après un épisode dépressif pour la célébration du bicentenaire de l'indépendance des Etats-Unis concomitant avec l'organisation du meeting d'un candidat à la Présidence servira de toile de fond à Altman pour exposer la jonction permanente entre le monde politique et celui du spectacle. Caractéristique à l'époque assez spécifique des Etats-Unis, devenue depuis règle mondiale. Selon sa méthode préférée, Altman a organisé en amont du tournage la cohabitation des acteurs (hormis Karen Black) à qui il demande ensuite une large part d'improvisation que son œil gourmand et acéré se chargera de saisir au vol. Semblant tout d'abord pris à son propre piège, le réalisateur donne le tournis au spectateur dans un préambule foutraque mais heureusement assez réjouissant. On se demande tout de même à voir la caméra passer à toute vitesse d'un groupe à l'autre si Altman à quelque chose à nous dire. Mais comme avec les grands peintres chez qui ce qui parait informe quand on à le regard au plus près de la toile prend toute sa signification quand la vision d'ensemble se précise avec le recul, le propos chez Altman trouve sa cohérence derrière la profusion des images et des dialogues. C'est l'Amérique mélange baroque des illusions perdues avec une éternelle croyance en l'avenir qu'il observe à travers la migration vers la Mecque de la musique country de tous ces assoiffés de gloire qui en dépit de leur individualisme forcené parviennent à former une communauté de destins comme les pionniers avant eux. Car ne nous y trompons pas, sous la bonne humeur qui ressort du film ce sont des tragédies petites ou grandes que nous raconte Altman, du spoiler: striptease pathétique de la pauvre Sueleen Gay (Gwenn Welles) refusant d'admettre qu'elle chante faux à Mr Green (Keenan Wynn) l'homme âgé qui tente en vain d'amener sa nièce, L.A Joan (Shelley Duvall), au chevet de sa femme mourante en passant par la mort tragique de la star locale Barbara Jean tombant sous les balles d'un admirateur psychopathe lors du meeting final. Cette fin tragique qui sera contestée par certains admirateurs du film refusant son versant sombre
    , montre la sensibilité prémonitoire d'Altman qui a compris avant beaucoup d'autres les dérives de la société du spectacle qui conduiront six ans plus tard à l'assassinat de John Lennon au pied du Dakota Building à New York. Keith Carradine présent dans le film et acteur récurrent des films d'Altman dira de lui : "Les grands artistes sont ceux qui voient qui nous sommes en train de devenir, plutôt que ceux qui perçoivent qui nous sommes". Cette capacité du réalisateur à marier la dérision au tragique rapproche sans aucun doute Altman des réalisateurs de la grande comédie italienne dont l'amour pour leur pays et leurs compatriotes s'accompagnait tout comme pour Altman d'un regard sans pitié pour les travers quotidiens de la condition humaine pouvant amener les plus grandes tragédies. "Nashville" aujourd'hui réputé axe central de la filmographie du grand Altman est un peu oublié en Europe sans doute trop ancré dans l'inconscient collectif américain pour être vu autrement que comme un témoignage socio-historique.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 19 mai 2015
    Un impressionant portrait tout en musique du Tennessee des seventies. On peut y voir un certain misanthropisme, tant la plupart des personnages sont égratignés par Altman : Géraldine Chaplin suinte de pédanterie, de snobisme et prétention journalistique : bavarde et britannique, elle débarque avec ses oeillères et ses clichés lyriques dans ce Sud auquel elle ne comprend rien. Shelley Duvall qui aura 5 ans plus tard son plus grand rôle dans The Shining de Kubrick n'a même pas besoin de l'ouvrir pour incarner la bassesse morale, la crasse ignorance et l'absence totale d'aspiration d'une jeunesse américaine désabusée. Henry Gibson, vedette locale et vieillissante dégouline de fausse-modestie et se prépare a une conversion politique. Sa femme, campée par Barbara Baxley vit dans le passé et l'alcool. Tous les personnages montrent leur faiblesse.

    Au final, d'une intelligence sociologique.
    Plume231
    Plume231

    3 933 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 juillet 2014
    Un film choral, comme Robert Altman en a réalisé souvent, autour de 24 personnages dans la ville de la country, Nashville, où le cinéaste oppose la plouquerie des habitants à l'arrogance des artistes, tout en égratignant sans y avoir l'air un racisme toujours présent même si beaucoup plus dissimulé, une politique de cirque et un militarisme forcené, sur cinq jours, le tout avec chevauchements de dialogues et détails dans l'image assez révélateurs.
    Comme pour "Un Mariage" ou même "Gosford Park", "Nashvillle" souffre d'avoir un trop grand nombre de personnages ce qui fait qu'à part quatre ou cinq d'entre eux aucun n'est véritablement approfondi tout comme certaines situations d'ailleurs. On retient surtout ceux de Geraldine Chaplin, dans le rôle d'une soi-disant journaliste de la BBC hippie et profondément conne, de Lily Tomlin, en chanteuse de gospel mère dévouée de deux enfants sourds, Ronee Blakley, en chanteuse vedette, ou encore Barbara Harris, en aspirante chanteuse qui va avoir sa chance d'une manière inattendue.
    Même si parfois manquant de consistance, le film réussit à donner quelques séquences fortes à l'instar de celle finale. L'acuité du regard du cinéaste est bien présent et c'est ce qui fait l'intérêt de l'oeuvre.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    186 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 décembre 2012
    Ma méconnaissance d'Altman m'a poussé à en connaître un peu plus, après l'excellent "Mash" pourquoi ne pas continuer? Et bien en partie peut-être parce que ses films durent presque tous 3 heures... mais bon je décidais enfin de prendre mon courage à deux mains et d'approfondir ma culture, cela ne pouvait pas être pire que Melancholya (ah mon dieu non pas Melancholya !!! je dirai tout, je vais parler! Pitié mais pas ça!!), enfin bref "Nashville" était cité comme un de ses films majeurs dans "le nouvel Hollywood" (livre de Peter Biskind urgent à lire pour tout cinéphile). Ma première impression n'a pas vraiment été très bonne, déjà je déteste la musique Country ce qui fait tâche dans un film de 2H40 qui rend hommage au berceau de la country et toute cette culture. Bon ça m'a pas vraiment emballé des masses mais j'avoue que ma 2ème impression m'oblige à vanter le travail de montage hallucinant et ce style très particulier qu'Altman donne à sa narration et ses personnages. Je n'ai pas aimé, mais le travail du réalisateur est considérable et je comprends les louanges.
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