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chrischambers86
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3,5
Publiée le 6 mai 2012
Tout ce qui est montrè ici n'en est pas moins le compte rendu fidèle d'une rèalitè historique! C'est pourquoi "La question" est dèdiè à la mèmoire de Maurice Audin! Ce film met donc en scène Henri Charlègue, un journaliste et proche communiste proche du F.L.N passè à la clandestinitè! Arrêtè avec un de ses amis, il subit les interrogatoires de l'armèe française, marquè du son de la gègène, des tortures en tout genre! il ècrira un rècit de ses conditions de dètention quand la publication fera scandale! Cet Henri Charlègue n'est autre Henri Alleg, l'auteur de "La question", le livre autobiographique qu'adapte courageusement Laurent Heynemann en le prolongeant pour raconter la suite de l'auteur, une fois celui sorti de prison! En attaquant les français corrompus, c'est la France que dèfendait Alleg! Et Heynemann dont la vie d'ètudiant avait ètè profondèment changè par les lecteurs de ce livre est restè fidèle à cette ligne de conduite! Son mètrage, souvent dur, est bien èvidemment un rèquisitoire contre la torture et un tèmoignage pour ne jamais oublier comment un pays dèmocrate peut facilement glisser vers des mèthodes dictatoriales: le mensonge et l'oubli! Et plus qu'à ses bras armès de l'ètat, le cinèaste s'en prend par ricochet aux hommes politiques de l'èpoque, aveugles ou impuissants devant tant d'horreur! Le film ne serait pas ce qu'il est sans le remarquable Jacques Denis (acteur avec des faux airs de John Belushi) qui s'est totalement investi dans ce rôle d'europèen membre du F.L.N, arrêtè et torturè durant plusieurs mois...
Une oeuvre nécessaire à l'époque et tout autant de nos jours. L'histoire racontée explique plutôt bien le contexte et la situation de cette guerre, techniquement le film est moyen et la réalisation sans envergure mais qui colle parfaitement avec ce que le film raconte.
Aucun film français n'a traité aussi frontalement de la torture en Algérie. Le sujet, bien traité, est la force du film au-delà de toutes considérations esthétiques ou techniques. Il est important de noté que, depuis, ce film, seul L'Ennemi intime (2007) de Florent Emilio Siri a abordé de façon aussi frontale la torture et d'une façon plus ample, le conflit sur le terrain. Laurent Heynemann a frappé fort pour son premier film de réalisateur. Ce film doit rester une référence pour faire oeuvre de témoignage comme toutes les autres oeuvres traitant du conflit algérien (qui se compte sur les doigts d'une seule main).
Un film historique fort sur un détail de l'histoire comme dirait d'autres. Si le début n'est pas très accrocheur on rentre dans les rouages de la machine à broyer.