Ce film fait tout de suite penser à "Le terminal" de Spielberg (ou vice versa). Un homme (joué ici par Jean Rochefort) se retrouve coincé dans une zone de transit d'un aéroport. Comme le film de Spielberg , il ne se passe pas grand chose et cela en est ennuyant. L'interprétation honorable de Rochefort, de Ticky Holgado ou des autres ne suffit pas à relever la qualité du premier film réalisé par Philippe Lioret
Suivant une réglementation administrative absurde, le réalisateur Philippe Lioret imagine une histoire incroyable (et d'ailleurs pas toujours crédible) dans laquelle Arturo (Jean Rochefort), honorable passager ayant perdu son passeport, est bloqué dans la zone internationale de l'aéroport de Roissy. On découvre avec lui de curieux personnages s'étant fait une résidence de ce no man's land en plein coeur de Roissy. Ces gens sympatiques (on est dans une comédie) forment une famille disparate d'apatrides et errent tels des ectoplasmes dans les coulisses de l'aéroport, entre combines et ennui, dans l'attente vaine d'une régularisation. Enfermé avec lui pendant 1h30 dans un espace sinistre et déshumanisé, on suit Jean Rochefort dans ses déambulations et à travers sa stupéfaction, non sans agacement au regard d'un scénario sans grand relief et d'une mise en scène monotone. Fantaisiste mais souvent amer, le propos modestement humaniste du cinéaste se heurte à une intrigue sans réelle profondeur ou sincérité, et à un demi-ton peu attachant. Rochefort lui-même semble à l'étroit dans un rôle parfois terne.
très joli film avec le fabuleux et regretté jean Rochefort , le film ressemble au film " le terminal" avec tom hanks bloqué en zone transit à cause de pb administratif également
Une visite impromptue des coulisses de l'aéroport de Roissy avec la rencontre de hikikomori en transit forcé. Avec Jean Rochefort en vedette, un peu d'humour et d'émotion. Un petit Guinéen à croquer.
Plaidoyer contre la situation des sans-patrie, sans abri traité ici dans les coulisses d'un aéroport. Ce film léger, car abordé sous l'angle de la comédie, grave, par les faits qu'il met en lumière, délivre un message juste, tendre et généreux.
Pour son premier film , Philippe Lioret signe une comédie sentimentale avec des acteurs impeccables et d' une histoire sympathique de bonne facture. Une comédie burlesque réussite.
Premier film de Philippe Lioret, Tombés du ciel renferme déjà toutes les qualités… et quelques défauts que l’on retrouvera plus tard dans l’œuvre de ce cinéaste alternant les réussites (L’Équipier) et les ratés (Je vais bien, ne t’en fais pas), parfois crispant (à force de souvent passer à côté du chef-d’œuvre sans jamais y parvenir vraiment) mais toujours intéressant. Cette histoire de passager bloqué entre deux douanes, sans identité ni existence reconnue, qui rencontre tout un monde souterrain et parallèle, est tour à tour drôle et émouvante sans jamais verser dans la farce ni dans le mélo. Jean Rochefort est particulièrement à son avantage, entouré d’une pléiade de comédiens inspirés et authentiques. Signalons (ou rappelons) que dix ans plus tard, Spielberg tournera un film tout aussi captivant sur un sujet presque identique (Le Terminal, avec Tom Hanks), ce qui prouve que l’Amérique peut piller de bonnes idées à la France… Mais ça, on le sait depuis La Vie en rose !
Entre larme de joie et de tristesse, le film raconte les mésaventures du pauvre Arturo, qui rencontrera une bande de personnes tous différents et qui sont plus malheureux que lui. Ses problèmes de porte-feuille et avec sa femme passe au travers au coté de Angela, Serge, Knak et Zora. Un film bouleversant et plein d'émotion acommpagné d'un jeu acteur formidable.