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Estonius
3 474 abonnés
5 453 critiques
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2,0
Publiée le 4 janvier 2024
Bon commencement malgré le rythme lent, belle photographie (Morgan est bien mise en valeur) et réalisation correcte; Bref c'était parti pour un petit polar sympa ,jusqu'à ce qu'on constate qu'en plein milieu d'une scène la robe de Michelle Morgan passe du blanc au noir !. On fait avec, et à la moitié du film notre Robert se réveille on ne sait où et on refait le film autrement, inutile de dire qu'on est perdu, qu'il n'y a plus ni tension ni suspense, Quant à la fin, plus téléphoné tu meurs. L'interprétation est moyenne mais dominé par un Peter Lorre très pro !
Alors que le couple "adultère" est normalement joué par les deux têtes d'affiches Robert Cummings et Michèle Morgan on constate qu'elles sont pourtant les moins intéressantes. Des personnages lisses joués par des acteurs qui ne semblent pas spécialement investis. Cummings joue un vétéran qui semble plutôt pied-tendre, et peut-être qu'il aurait fallu justement enrichir le personnage par son passé militaire ?! Morgan joue une jolie femme mais qui reste trop passive. Par contre le caïd est parfaitement joué par Cochran, charismatique et classe, vicieux sans en faire trop, tandis que Peter Lorre joue à merveille le calme qu'on devine prêt au pire. Si le drame se dessine à l'évidence on est surpris par l'évolution du récit avec une césure à presque une heure de film. Soudain on ne sait plus si on est dans un rêve ou la réalité, s'il s'agit d'un simple flash-back et on finit par se dire que le film va se terminer avec le vétéran qui va se réveiller brusquement. Pas vraiment mais si on aime l'atmosphère qui se fait plus mystérieux, le scénario se fait aussi plus confus. Le film est assez fascinant, le scénario est un peu bancal sur le final mais étonnamment participe à sa singularité. Imparfait donc mais à conseiller. Site : Selenie.fr
Ca commençait bien, même très bien. Un climat étrange envahissait l’écran avec tous les acteurs au diapason de Peter Lorre, c’est dire. Arrive une séquence tournée sur un petit ponton au bord de la mer ou soudainement Michèle Morgan change de robe, elle passe du blanc au noir. Bizarre mais pourquoi pas ? Tout continue sur le même bon niveau cinématographique mais 20 minutes plus loin, Robert Cummings se réveille dans sa chambre tout étourdi. Impossible de comprendre ce qu’il s’est passé avant la fin, impossible de reconstituer où exactement commence le rêve, s'il est permanent ou séquencé sans revoir le film qui évidemment est terminé. Quelle frustration ! Je ne retiendrai donc que le comportement du bandit criminel sadique qui imposait à ses chauffeur la vitesse de sa voiture de la place arrière gauche. Il déconnectait l’accélérateur de la pédale pour le récupérer à son unique profit. Aux chauffeurs de faire selon ses caprices. Sadique ou masochiste à votre avis ?
Avec l’arrivée d’un nouveau chauffeur, la femme d’un truand voit l’opportunité de s’évader enfin de chez elle. Le début d’une aventure dont les conséquences évidentes dévient ici de leurs trajectoires pour se perdre dans le tourbillon scénique d’une énigme qui n’en finit pas de brouiller les cartes . On se laisse emporter par le phénomène aussi inattendu qu’imprévisible : la maestria d’Arthur Ripley , grand ordonnateur des âmes à la dérive. Il a pour mener à bien son projet , un casting de choix : la présence lumineuse de Michèle Morgan , le spectre aussi terrifiant que discret de Peter Lorre , auprès de son patron Steve Cochran, intraitable, et l’agneau qui va se jeter dans la gueule du loup : Robert Cummings. Presque lunaire, comme à côté de la plaque, dans ce héros malgré lui, il incarne parfaitement les codes de ce polar qui frise l’inconvenance. Inattendu, imprévisible, déroutant. Merveilleux Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Même Michèle Morgan ne parvient pas à sortir du lot dans cette très médiocre série B. Quant au personnage principal, il est d'une rare insignifiance. Le scénario est à l'avenant. Seul le début est un peu mystérieux. Un film à oublier très vite.
Ressortie en salle de " the chase" (l'evadee 1948) d'Arthur Ripley, cinéaste américain dont la courte filmographie ( six opus) a été très peu diffusée dans l'Hexagone.
Un ancien GI trouve un emploi de chauffeur auprès d'un patron psychopathe, que l'épouse veut quitter.
Mêlant film noir sur fond d'illustration de trauma psychologique ( la guerre a détruit intérieurement bon nombre de survivants ), " l'evadee " représente ( à mon goût) une bonne surprise.
Il y a Michèle Morgan, resplendissante, qui joue en anglais et occupe le rôle féminin principal, au milieu d'un casting qui tient la route.
On pourra regretter un scénario qui va un peu trop vite en besogne ( le film est trop court 80 /ns) et qui aurait mérité un développement plus grand.
Assez curieusement en lisant les commentaires, il semble que certains aient éprouvé des difficultés à saisir certains aspects ( pourtant très clairs) du scénario.
bons acteurs mais scènes trop décousues. on ne comprend pas bien la suite des deux séjours à Cuba ni la fin brutale. dommage ça aurait pu être un bon film.
Un film noir agréable à suivre (malgré un final quelque peu étrange) notamment grâce aux présences conjuguées de Michèle Morgan et du toujours excellent Peter Lorre.
un e petite pépite du film noir américain, avec un Peter lorre et Michèle Morgan, excellent. plus une photographie noire et blanc de grande quantité, a découvrir rapidement.
1946 ! Michèle Morgan est une "femme fatale" dans un film américain; ce n'est certainement pas son meilleur rôle mais c'est probablement son film le plus bizarre. L'ambiance "film noir" n'est évidemment pas inattendue mais le scénario est très avant-gardiste. Dans une première partie, nous voyons une histoire somme toute assez classique mais qui comporte certaines incohérences et puis le film repart en marche arrière, passe la première partie en révision mais avec une histoire différente, tant et si bien qu'on ne sait plus vraiment où on est. Je n'ai pu m'empêcher de faire une comparaison avec "memento" de Christopher Nolan. Mention spéciale pour le personnage du vilain méchant qui sous son minois avenant cache une ordure de première classe. La photographie est également très réussie et crée un climat glauque et étouffant. Le film est trop peu connu et il ne manque qu'un petit "je ne sais quoi" pour être un chef-d'œuvre.
Pas si mal que ça. Le coup de la robe blanche puis noire, c'est simplement un autre jour. On nous fait comprendre qu'ils se lient au cours de ces balades fréquentes. Le vétéran est malade. Il a des passages à vide et des trous de mémoire. C'est un rêve le premier truc à La Havane. Moi ça m'a paru clair et original.