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Aulanius
196 abonnés
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3,0
Publiée le 21 février 2012
Bon, ça faisait un moment que je voulais voir "Cube" et c'est enfin chose faite. Pour un long métrage qui date de quinze ans, on peut dire que, dans l'ensemble, ça n'a pas trop mal vieilli. Il y a pas mal de chose à dire dans ce fantastique aux légères allure d'épouvante horreur. Commençons par le mauvais : les acteurs ne sont pas au top de leur forme et ça crève l'écran ; beaucoup d'incohérences et surtout aucune mise en situations avec des personnages qui sont comme amis dès le début ; des effets spéciaux un peu léger même pour l'époque ; pas mal de bla-bla pour pas grand chose au final. Mais, il y a aussi des bons côtés (il en faut bien) : le très bon côté du huit clos, très réussi ; l'ambiance sombre avec quelques touches de couleurs et cette envie de résoudre une énigme ; la bande son ; l'idée de base, assez rare, même encore de nos jours. En résumé, un avis plutôt mitigé de ma part mais il faut avouer qu'il est assez difficile de nous satisfaire avec tous ce qu'on nous met devant les yeux. Je dois bien avouer que je m'attendais à mieux mais cela ne m'empêchera pas de voir la suite. 11/20.
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3,0
Publiée le 30 juillet 2012
C'ètait la bonne petite surprise du printemps 1999 où six personnes, à leur rèveil, se trouvaient enfermès dans un cube! Avec ce film très original de science-fiction, le canadien Vincenzo Natali s'ètait dèjà fait remarquer par des courts-mètrages non moins originaux mais restès malheureusement inèdits en France! Bienvenue donc au royaume de la paranoïa et de la claustrophobie où près de quinze ans après la sortie de "Cube", les effets spèciaux et les images ont certes un peu vieilli, mais le mystère et le suspense n'en demeurent pas moins entiers! Succès oblige, le film de Natali a connu deux suites qui ont perdu en originalitè: "Cube² : hypercube" d'Andrzej Sekula et "Cube Zero" d'Ernie Barbarash qui peuvent être vu en simultanèe avec le premier opus...
Un film haletant que j'ai pour ma part grandement apprécié. La réalisation joue sur la claustration du lieu et l'intemporalité de l'intrigue pour donner cette impression d'étouffement dont sont victimes les personnages. Les protagonistes, justement, sont des personnes lambdas que tout semble opposer, pris au piège au sein d'une prison de forme cubique infestée de pièges mortels, desquels ils devront se défaire par la logique et la réflexion. Ça annonce un certain " Saw ", qui sortira sept petites années plus tard... Si les suites de " Cube " furent toutes plus laborieuses les unes que les autres, ce premier opus est vraiment prenant, et mérite qu'on s'y attarde.
« Cube » est un constat désolant. Incompréhensions et rivalités s’opposent à l’intérieur d’un mécanisme silencieux automatisé à l’extrême.
Cette expérience dramatique mais valorisante permet à six neurones représentatives d’avoir la possibilité d’associer en fonction de leurs facultés différentes les diverses équations cérébrales et manuelles menant vers une sortie contingente.
Un fiasco ne révélant que la face cachée violente et parano d’un groupe démoli par des expériences personnelles désastreuses incapables de retrouver une cohésion dans l’épreuve.
Dans un contenant laissé pour compte bizarrement à l’image numérique de la Divinité six personnages se déchirent, tournent en rond en laissant lentement monter en puissance leurs côtés négatifs.
A l’énoncé du nombre 17 576 représentant le nombre de pièces de ce cube froid, abandonné mais opérationnel certains initiés feront le rapprochement avec le nombre 26 valeur numérique du tetragramme Hébraïque dont la triple multiplication donne le résultat de l’intégralité de ce labyrinthe gigantesque.
Cet espace cubique dangereux laisse pourtant devant lui des éléments d’analyses que la brutalité ambiante périclite dans des équations sécurisantes mais temporaires.
Cube aubaine méditative numérique ouvre à l’infini en alternance des connexions apaisantes ou terrorisantes fragilisant six personnalités récupérées par la haine plutôt que par l’analyse lucide qu’offre une longue série de nombres ne demandant qu’a être étudiés.
Le complexe est un lieu non évolutif, son principe est immuable, il suffit de le comprendre pour le maitriser. C’est l’étude d'un Dieu imprévisible mais non vicieux que la révélation numérique peut rendre fréquentable à condition de ne pas être conditionné par l'individualité et la rage de survivre par n'importe quel moyen.
Le créateur offre l’étude de son contenu à quelques parachutés indignes d'une lumière dont le dernier survivant s’imprègnera sans la comprendre.
Une sorte de fort boyard mais sanglant ou différents individus sont enfermés dans un cube géant fait de multiples même pièces piégeuses (encore une idée de notre gouvernement monsieur Mulder?); les acteurs ne sont pas transcendant mais on suit leurs péripéties et on se demande qui va s'en sortir jusqu'au final bien foutu, clostro s'abstenir.
Un huis-clos vraiment intriguant et original sur le comportement des humains dans des conditions de survie. A la fois amusant à regarder pour découvrir tous les pièges que contient ce cube, et pour suivre le groupe dans cette aventure, Cube est un véritable ovni.
J'ai adoré, certes c'est conceptuel, et ça amène plus de réponses que de questions, mais chacun peut avoir une théorie, ce film nourrit, il nous donne à réfléchir et pas à gober. Je vois le cube comme un microcosme où chaque individu a une fonction à jouer, comment l'individu évolue en société, et comment il peut dégénérer si sa fonction n'est pas reconnue par les autres. Est-ce que l'homme est mauvais par nature ou corrompu par la société ? Mais on a aussi un point de vue positif de l'homme : sa compassion quand on pense spoiler: à la personne qui survit. Là encore est-ce un geste égoïste de la part du médecin pour être bien vue, est-ce un geste spontané ou qui provient de l'éducation et de la société ? Il y' a aussi la thématique de l'enfermement et de la responsabilité. Et cette lumière blanche est pour moi le signe de l'espoir et finalement du salut de l'humanité. Il faut juste passer outre les problèmes mathématiques farfelus et la musique un peu kitsch. J'ai hâte de voir le troisième volet car il paraît que le second est vraiment un navet.
Cube est un film exceptionnelle et unique son genre, avec une idée vraiment original et très bien mené: resté prisonnier d'un énorme cube piégé et réunir inintelligence de chacun pour trouvé la solution, vraiment excellent concepts et aussi excellent critique de la société spoiler: ( s'entre tué pour mieux réussir et avoir le pouvoir...) j'ai adoré. Le scénario est donc très intelligente, très aboutie et travaillé. La réalisation et la mise en scène est juste énorme, voila comme faire un excellent film avec juste une salle et un petit budget, vraiment très bon boulot. L'ambiance du film est juste énorme: oppressant, angoissante, avec un part de mystère. Les acteurs sont très convaincant: bravo. Et les musiques colle parfaitement a l'ambiance du film; Voila ce film est une pure merveille, très captivant, remplit de suspense et de rebondissement. Vraiment ce film est une totale réussit, un huis-clos oppressant avec une tension palpable omniprésente comme j'adore: un coup de coeur.. A voir absolument. Un chef oeuvre du genre.
Comme quoi avec quelques acteurs et un environnement minimaliste on arrive à faire un bon film. Un exemple pour ceux qui voudrait s'exercer à la réalisation.
Cube est un film culte, de part son scénario, mais également pour sa réalisation et le peu de moyens investis. Tout cela on le doit au réalisateur de "Cypher" et "Splice", Vincenzo Natali. Première surprise, la réalisation n'est pas exceptionnelle. Le réalisateur nous envoie des gros plans pendant deux heures, c'est stressant, d'autant que les décors ne sont pas vraiment énormes à la base. Heureusement, le scénario qu'il met en scène est bien plus digne de sa réputation. Certaines scènes sont insoutenable de suspens. Quant au déroulement du film, il est génial. Le point fort de l'oeuvre étant de rester complètement vague sur les origines du cube (comme nous prouvera plus tard cube 2 et zéro). De plus, l'esthétique de l'oeuvre tient la route. Un bon petit film fantastique, pas exceptionnel, mais qui procure un moment agréable.