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White Fingers
15 abonnés
1 237 critiques
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3,0
Publiée le 26 mars 2023
« La reine de la prairie » (1954), mauvais titre pour une bonne série B estampillée années 50 réalisée par un spécialiste du genre western, Allan Dwan. Au casting la toujours excellente Barbara Stanwyck qui jouera de nouveau une cowgirl à fort caractère dans « Quarante tueurs » (1957). D’ailleurs dans une scène d’entrée en ville, elle est magnifiquement habillée tout de noir tout comme elle le sera dans le film de Samuel Fuller. « La reine de la prairie » développe une thématique à la spoliation des biens (pour une fois ce sont des Blancs entre eux) et de corruption (un rancher malhonnête qui utilise des Indiens belliqueux pour faire le sale boulot). Le film développe toute une réflexion sur le manichéisme, les Blancs n’étant pas tous blancs comme neige et les Indiens ne voyant pas rouge systématiquement. Le film aurait été certainement bonifié par une mise en scène un peu plus dynamique et maîtrisée, l’action se contentant de se déplacer du point A à un point B, puis à un point C, puis retour au point A avant de repartir au point B. Reste la présence magnétique de Barbara Stanwyck ; la « jolie rousse » comme insiste ce lourdaud de Ronald Reagan !!! Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Malgré l’abatage de Barbara Stanwyck et la volonté d’échapper aux clichés manichéens des bons blancs contre les méchants indiens, CATTLE QUEEN OF MONTANA est un film insipide, même si la mise en place durant le premier quart d’heure est de qualité. Son visionnage apporte peu d’intérêt, voire même un certain ennui dans la deuxième partie, la photographie de John Alton paraissant de moins en moins travaillée (inhabituel chez cet excellent artisan) et la mise en scène de plus en plus relâchée, la tendance à la facilité, donc à la paresse étant une des marques de fabrique de Dwan, matérialisée par des aller retours assez gratuits et une absence de direction quant au jeu de Ronald Reagan. Sans doute le film le plus faible des sept réalisés pour le producteur Benedict Bogeaus.
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3,0
Publiée le 1 juin 2014
Ce qui est important pour le spectateur du film, c'est seulement la façon dont le hèros va s'en tirer, faire respecter sa propre justice, et exercer sa propre violence! Cet environnement perpètuellement hostile constitue en quelque sorte l'unitè de lieu de la tragèdie de l'Ouest, comme la linèaritè du rècit en dètermine l'unitè de temps et d'action! Le western nous raconte le dèchirement irrèmèdiable de l'homme, sa lutte à mort contre les èlèments et contre ses semblables! La guerre y est une nècessitè inèluctable: le destin tragique de l'homme est celui d'un guerrier! A partir de là, les situations vont pouvoir se diversifier à l'infini! Ce sera l'èleveur texan qui doit chercher des pâturages dans le Nord pour ses bêtes - "Cattle Queen of Montana", d'Allan Dwan, avec dans les deux principaux interprètes, Barbara Stanwyck et Ronald Reagan! Dans ce bon western de 1954, Reagan se prèsente à un fermier qui vient de lui demander ses services! Le fermier remarque que le revolver de Reagan est neuf; il croit y reconnaître le symptôme d'un manque d'entraînement : « Pourquoi ton revolver n'a t-il pas de trace d'usure ? » / « J'aime utiliser des outils neufs pour un travail nouveau ! » La rèponse de Reagan est celle d'un homme mèticuleux, d'un professionnel consciencieux! Sinon rien à redire sur le tir d'une l'allumette, celle de Jack Elam! Le reste est rèalisè dans la grande tradition du western, bien jouè et non dènuè d'intèrêt, avec un excellent technicolor...
Vanté par quelques critiques des années 50, ce western a besoin d’une nouvelle lecture car il parait très pale face à ceux réalisés par d’autres grands cinéastes de l’époque, et qui eux ont gardé toutes leurs saveurs. La faute en est à une mise en scène insipide, sans caractères. On reste dans un technicolor fade qui ne sait pas mettre en avant la nature mais se contente de l’enregistre sans en choisir les plus beaux extraits. Le sens de l’espace de Dwan est inexistant , les acteurs mollassons et une Barbara Stanwyck pour une fois peu inspirée n'arrangent rien. Même les combats ne retiennent pas l'attention, sitôt vus, sitôt oubliés. Quant à Ronald Reagan, le fait de n’avoir jamais voulu jouer un rôle de méchant en a fait un acteur sans aucune présence. A vrai dire seuls les enfants en 1954 et quelques adultes écologistes de l’époque ont du prendre plaisir à le fin qui voit partir Sierra nevada Jones une main dans un de celle de Farell et l’autre dans celle de Colorados est une des plus niaises qui soient. Un western pour rien, Il y a juste à retenir la beauté d’un acteur peu connu: Lance sera pourtant peu utilisé par la suite.