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Un visiteur
3,5
Publiée le 22 février 2014
un repas de noce un peu atypique dans la production hollywoodienne, un film intimiste où des grands acteurs bien dirigés nous font passer un très bon moment. On remarque que Debbie Reynolds ressemble beaucoup à Lee Remick dans ce film.
On sent légèrement les conventions de l'adaptation théâtrale, avec une action se déroulant quasi-systématiquement en lieu clos et des enjeux inévitablement assez mélodramatiques. Reste que loin d'être le film le plus personnel ou réussi de Richard Brooks, « Le Repas de noces » n'en est pas moins une œuvre élégante et pudique, touchant souvent juste dans les enjeux qu'elle décrit, rendant en définitive un bel hommage aux classes populaires américaines, sans jamais tomber dans le simplisme ou la démagogie, chaque point de vue étant retranscrit avec talent et sans jugement, chacun ayant d'ailleurs, à sa façon, un peu raison. Toutefois, il fallait le talent d'acteurs hors-pair pour que cela se ressente pleinement à l'écran, et que ce soit le touchant duo Debbie Reynolds - Rod Taylor, le réjouissant Barry Fitzgerald ou la grande Bette Davis, on est évidemment servi, mais c'est bien Ernest Borgnine qui, notamment à travers un magnifique monologue, se montre inoubliable dans ce qui est probablement l'un de ses plus beaux rôles. On a déjà vu spectacle plus excitant, mais voilà un titre qui mériterait d'être nettement plus (re)connu qu'il ne l'est aujourd'hui.
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3,0
Publiée le 12 novembre 2012
Oeuvre mèconnue de Richard Brooks, "The Catered Affair" rappelle curieusement "Father of the Bride" de Vincente Minnelli, mais dans un milieu prolètaire donc forcèment moins bourgeois! Le scènario de Gore Vidal provient d'ailleurs d'un texte pour la tèlèvision de Paddy Chayefsky! En tête de ce repas de noces, Bette Davis (dans un contre emploi inattendu) en mère exigeant un repas de mariage au-dessus des moyens financiers familiaux, Ernest Borgnine en père et chauffeur de taxi aux prises ègalement avec la cèrèmonie, puis au milieu de ces monstres sacrès la jeune Debbie Reynolds, en fille qui veut se marier dans la sobriètè! Après "The Last Hunt", western d'excellente facture, Brooks revient comme dans "The Last Time I Saw Paris" dans un genre intimiste! Telle quelle, le film est aimable, bien dans le ton rose bonbon avec de gentils comèdiens qui donnent lieu à une chronique sociale dès plus plaisante! Un Brooks à dècouvrir...
Ne pas s'y tromper. A la différence de nombreux films de 'mariage', qui versent souvent dans le sentimental sucré, 'The catered affair' n'est pas une comédie, en dépit de quelques interventions de l'oncle (Barry Fitzgerald). Le vrai pivot du récit, c'est la projection de la mère (Bette Davis), sur le mariage de sa fille (Debbie Reynolds) et les dilemmes d'ordre financier que va engendrer son attitude. Et si l'on a connu Richard Brooks plus percutant, l'ensemble se laisse voir.