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    L'Enfer
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    3,5
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    81 critiques spectateurs

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    Loïck G.
    Loïck G.

    340 abonnés 1 677 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 décembre 2020
    Claude Chabrol parle « d’ une étude clinique sur les manifestations psychiatriques de la jalousie. À ce niveau, il est clair qu’on est jaloux parce qu’on est fou, et non l’inverse. » L’histoire de Paul à qui tout sourit, et surtout sa jolie femme qu’il se met pourtant à regarder différemment. Suspicieux, inquisiteur, il ne comprend pas ses réponses évasives, ou ses silences presque moqueurs quand il l’interroge sur ses journées. Paul surveille ses faits et gestes, Paul pète les plombs. Le jeu de François Cluzet est admirable dans les prémices de cette folie annoncée , celui de Emmanuelle Béart l’est tout autant dans son bonheur tourneboulé . Chabrol les réunit avec une virtuosité éclatante et quelques effets hitchcockiens qui des ombres aux sous-entendus décalés forcent l’intensité du propos et le trouble d’une narration entre fantasmes et vérité. Du grand art … AVIS BONUS Des scènes commentées par Claude Chabrol qui revient aussi longuement sur les scénarios de Clouzot avant que Marin Karmitz évoque l'esprit de sa maison à travers sa rencontre et son amitié avec le réalisateur. L'ensemble est passionnant.
    Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
    asonipse
    asonipse

    3 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 octobre 2020
    la jalousie poussé à l'extrême jusqu'à la folie. C'est ce qu'éprouve vers sa séduisante femme Emmanuelle Béart.
    RealPrime
    RealPrime

    88 abonnés 1 765 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 juin 2020
    Comme toujours, le cinéma français fait des merveilles en ce qui concerne le quotidien des gens. Montrer la gérance d'un hôtel, son propriétaire dans le doute que sa femme le trompe avec un client, puis des hauts les cœurs... Voici le résumer unique que je peux dire d'un film qui pou moi est sans intérêt puisque mou dans son déroulement, notre duo principal était aussi bien bon par moment que banal par d'autres. Une comédie, un drame, une romance, un peu des trois mais franchement, le cinéma français ne m'attire pas pour ces raisons, montrer le quotidien des personnages sans qu'il y est de saveurs particulières. Autant se filmer sois-même. L'enfer, ou plutôt l’ennuie.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    705 abonnés 3 059 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2020
    L’Enfer est une œuvre hybride, à la fois conforme aux thématiques abordées par le cinéma de Claude Chabrol et extérieure au geste artistique de ce dernier, tant l’ensemble se compose d’une suite de plans mis en scène avec brio, mais à la fulgurance trop évidente. Il s’agit, nous le comprenons rapidement, d’un hommage rendu non seulement au dernier film (inachevé) de Clouzot, mais également au style de ce dernier : l’image apparaît travaillée, très travaillée ; on ne compte pas les demi-bonnettes, les plans décentrés, le travail de l’obscurité pour isoler un visage, immortaliser une expression. Le geste de Chabrol mime fort bien celui de Clouzot. Le souci, c’est que le crescendo dramatique – pour ne pas dire horrifique – apparaît souvent forcé, voire grossier, puisque l’importance qu’accorde le cinéaste à la peinture d’un milieu social coïncide mal avec les exigences du thriller paranoïaque. Au début tout va bien : la première demi-heure est remarquable, annonce le meilleur. Et puis les comportements viennent à changer, le mari tombe dans une jalousie maladive mais aux étapes caricaturées. Les deux acteurs principaux, parfaits dans leur rôle respectif, souffrent de cette précipitation générale et peinent à construire des personnages crédibles. Tout cela manque de temps, et le style alerte du cinéma de Clouzot ne correspond pas au style souvent plus posé de Chabrol. Une œuvre hybride, vraiment, passionnante aussi et qui tire de son imperfection congénitale une bizarrerie et une puissance esthétique imposantes.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 189 abonnés 5 197 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2020
    Chabrol filme avec naturel le cheminement torturé de l’homme en regard de la légèreté douloureuse de la femme amoureuse.
    Les plans sont parfois sauvages. On est loin des longues séquences de réflexion. C’est brutal et en complète harmonie avec l’esprit malade de l’homme. Ça part dans tous les sens parfois.
    Terrible et intense.
    bladgik
    bladgik

    92 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 juin 2020
    Un film au sujet très intéressant porté par deux supers acteurs . Cluzet incroyable, et Emmanuel très très belle . La réalisation aurait pu être plus punchy on perd un peu les émotions parfois .
    La fin est assez frustrante . Mais ça reste un film à voir.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 juin 2020
    L' interprétation par François Cluzet de cet homme dévoré par la jalousie qui sombre peu à peu dans la folie est impressionnante (pas du tout surjouée comme j'ai pu dire dans un avis) Cette ambiance angoissante et oppressante...Et la fin...Pour moi spoiler: il l'a égorgée malheureusement
    ...Bref, un chef d'oeuvre!
    Pirgos82
    Pirgos82

    3 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 décembre 2020
    Reprenant un projet avorté de Clouzot que l'on peut découvrir dans l'excellent documentaire "l'enfer d'henri-georges Clouzot" de Serge Bromberg, Chabrol abandonne l'aspect expérimental et expressioniste qui caractérisait le projet initial pour nous présenter une histoire de jalousie maladive,dont la dimension pathologique ne fait que s'aggraver au cours du film ,à un point tel que spoiler:
    le metteur en scene refusera d'ailleurs d'attribuer une fin à son oeuvre. En effet,estimant que le destin de cette relation de couple est mue par une fatalité inexorable ,il préférera reléguer les détails de l'évolution de l'intrigue au second plan... Ce parti pris n'est pas gênant,ce qui l'est davantage c'est la platitude de la mise en scène,très classique malgré les nombreuses scènes de fantasme de Paul,l'aubergiste,interprété par François Cluzet(qui surjoue un peu dans ce film).Il semblerait que Chabrol,dont le talent est incontestable dans la description des moeurs bourgeoises et qui a réalisé des intrigues policières ou d'inspiration plus psychologique de très bonne facture ,n'ait pas su restituer toute la folie inhérente au personnage,malgré le comportement paranoiaque et tyrannique de Paul.
    Au début,on comprend un peu celui-ci,car sa femme,jouée par Emmanuelle Beart,outre ses attraits féminins très prononcés,a une attitude un peu ambigüe avec son entourage,c'est un peu le prototype de la femme-enfant,aguicheuse et "innocente" mais propre à émoustiller le mâle lambda... Après,bien évidemment on ne le suit plus et il nous apparait comme un pauvre type,enfermé dans son délire...peut-être ce détachement du spectateur joue aussi dans l'intérêt minime que l'on ressent pour l'histoire,alors qu'une mise en scène plus ambiguë,nous faisant réellement douter de la fidélité de l' épouse éplorée,aurait davantage captivé.
    Marie Depuydt
    Marie Depuydt

    1 abonné 31 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 octobre 2019
    Être fou d’amour et en devenir fou de jalousie. C’est le thème qu’aborde Claude Chabrol dans ce film poignant et oppressant. Paul et sa femme forme un couple passionné. Ils sont propriétaires d’un hôtel et ont un enfant. Tout semble aller pour le mieux jusqu’au jour où Paul soupçonne sa femme de le trompé.La jalousie et la folie s’installent doucement mais surement. La vie tranquille du couple va basculer dans l’enfer.
    Un casting de taille avec deux acteurs au sommet.
    Nous retrouvons François Cluzet dans un rôle qui ne lui est pas habituel. Mari jaloux, qui tombe progressivement dans la paranoïa. Emmanuelle Béart interprète la femme de Paul. Une femme belle, joyeuse qui aime la vie et les belles choses avec un coté enfantin. Son personnage va devenir de plus en plus profond. Ce film fait réfléchir et traite un sujet que l’on ne retrouve pas beaucoup dans le cinéma bien qu’il soit toujours d’actualité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 juillet 2019
    C'est du Claude CHABROL. Très bien réalisé et scénarisé. L'ambiance est suffocante, et le paroxysme de la folie de François
    CLUZET nous fait froid dans le dos. 2 acteurs au firmament pour ce film qui mérite certainement une récompense.
    Un grand classique à ne rater pour rien au monde.
    Thierry A.
    Thierry A.

    5 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 février 2019
    Très bon film avec François Cluzet Emmanuelle Béart qui raconte la vérité terrible dans beaucoup de couple que la jalousie maladive qui peut entraîner vraiment des choses graves ce film est très poignant et touchant les deux joue à merveille ainsi ainsi que Marc L'avoine je recommande vivement
    pierrre s.
    pierrre s.

    443 abonnés 3 312 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 mai 2018
    Chabrol reprend trente ans après l'oeuvre inachevée de Clouzot. L'Enfer en question est celui dans lequel se plonge le très bon François Cluzet. Face à lui Emmanuelle Béart (plus sensuelle que jamais) va sans le vouloir causer la perte de son mari. Un drame subtil et de qualité.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 avril 2018
    Vu en 2017 seulement, au hasard, à la TV.
    Flippant, oppressant,
    Excellent jeu d'acteur de Cluzet et de Beart
    Ricco92
    Ricco92

    231 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 mars 2017
    Adaptation d’un scénario d’un film dont Henri-Georges Clouzot n’avait pas réussi à achever le tournage (suite à des problèmes de santé ayant touché lui et Serge Reggiani), L’Enfer est un film passionnant sur la jalousie. Claude Chabrol décrit la chute progressive dans la jalousie maladive d’un homme qui au début aime tout simplement sa femme. Même s’il n’utilise pas l’aspect expérimental que Clouzot avait prévu de donner à son film (et dont on peut avoir une idée dans le documentaire L’Enfer d’Henri-Georges Clouzot réalisé par Serge Bromberg et Ruxandra Medrea en 2009), Chabrol utilise, pour faire ressentir la jalousie du personnage, le langage cinématographique dans tous ses aspects : prise de vue (plans décadrés, demi-bonnette…), son (voix-off retranscrivant les pensées paranoïaques de Paul…), montage (fondus aux noir, alternance entre séquences "réelles" et scènes "fantasmées", répétitions des mêmes actions en changeant de point de vue…), musique… À cela s’ajoute un scénario jouant à la perfection sur la tension et l’évolution de la maladie (car la jalousie est bien une maladie) et surtout une interprétation parfaite en tout point (d’où émerge plus particulièrement François Cluzet et surtout Emmanuelle Béart qui passe petit à petit d’une femme magnifique et rayonnante à une femme martyrisée et terrifiée). La version 1994 de L’Enfer est sûrement très différente de celle qu’aurait fait Clouzot s’il avait pu arriver à la fin du tournage (notamment par la disparition des aspects les plus expérimentaux) mais Claude Chabrol signe malgré tout un très grand film qui retranscrit de façon très convaincante la folie causée par la jalousie.
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 mars 2017
    L'enfer peut être différent d'une personne à une autre, de physique il peut passer à psychologique, et c'est ce que vit F. Cluzet. C'est un film 'sans fin' et on reste un peu dubitatif. Qui est vraiment malade? Tout porte à croire que c'est le mari mais pourquoi pas imaginer qu'il a raison. On reste sur notre faim.
    Cluzet se marie à une belle femme, une femme fatale, celle qui fait rêver et retourner tous les hommes. Il se met des idées en tête et cela va virer au cauchemar. Sa femme se montre compatissante d'un côté mais de l'autre elle semble s'amuser de cette situation et continue par son attitude provocatrice à faire chavirer les cœurs. Bref c'est le jeu du chat et de la souris.
    Le début du film est très bien, on avance vite dans l'histoire et les choses se mettent en place rapidement. Même un peu trop vite: le mariage est expédié illico presto alors que la rencontre n'a eu lieu que quelques secondes avant. Ensuite l'intrigue se met en place et le rythme du film est assuré par des évènements bien agencés. Par contre un peu plus de punch et de mordant dans le scénario aurait pu renforcer les émotions de ce film.
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