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Loïck G.
334 abonnés
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4,0
Publiée le 14 décembre 2020
Claude Chabrol parle « d’ une étude clinique sur les manifestations psychiatriques de la jalousie. À ce niveau, il est clair qu’on est jaloux parce qu’on est fou, et non l’inverse. » L’histoire de Paul à qui tout sourit, et surtout sa jolie femme qu’il se met pourtant à regarder différemment. Suspicieux, inquisiteur, il ne comprend pas ses réponses évasives, ou ses silences presque moqueurs quand il l’interroge sur ses journées. Paul surveille ses faits et gestes, Paul pète les plombs. Le jeu de François Cluzet est admirable dans les prémices de cette folie annoncée , celui de Emmanuelle Béart l’est tout autant dans son bonheur tourneboulé . Chabrol les réunit avec une virtuosité éclatante et quelques effets hitchcockiens qui des ombres aux sous-entendus décalés forcent l’intensité du propos et le trouble d’une narration entre fantasmes et vérité. Du grand art … AVIS BONUS Des scènes commentées par Claude Chabrol qui revient aussi longuement sur les scénarios de Clouzot avant que Marin Karmitz évoque l'esprit de sa maison à travers sa rencontre et son amitié avec le réalisateur. L'ensemble est passionnant. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Un très beau film dont on sent bien les inspirations Hitchcockiennes. La tension est palpable, le jeu d'acteur est très bien tenu, la fin est juste un peu décevante au vu de tout ce qui se passe durant ce film. La lumière, la mise en scène, la musique harmonise le tout.
Un très bon film servi par un duo d'acteurs remarquables. Le prix d'aimer une femme trop belle. Emmanuelle Béart y est troublante, délicieuse et désirable. La folie croissante de Cluzet est bien en image par Chabrol. Un film qui vieillit bien
L'enfer c'est l'autre, ce mari jaloux, possessif, malade, criminel en puissance. Chabrol met en scène la folie qui grignote un être jusqu'à le consumer. La beauté et la sensualité de la sublime Emmanuelle Béart sont les graines du tourment d'un François Cluzet dément. Le film emprunte autant au vaudeville qu'à Hitchcock pour depeindre un drame intimiste aux accents de thriller. Glaçant et brillant.
un film sur l'Enfer de la jalousie. Malheureusement cette maladie gâche la vie de nombreuses personnes. Comment tout perdre et tout gâcher. Des situations réalistes beaucoup de personnes se reconnaitront. Le jeux de cluzet est impeccable. Celui de Béart m'a moins séduit un peu trop surjoué. Elle reste néanmoins une très grande actrice. un film qui s'est inspiré de la version de clouzot jamais terminée.
C'est l'histoire d'une jeune couple d'hôteliers, couple ordinaire et tellement ordinaire qu'il finit par nous ennuyer. Jusqu'au jour ou l'époux devient jaloux et se rend insupportable à tous par ses suspicions injustifiées. Dans "El", Luis Bunuel avait fort bien défini la jalousie à tendance paranoïaque de son personnage par un regard quasi médical; il n'en est rien avec Chabrol -d'après un scénario et un film de Clouzot jamis fini- qui n'arrive à nous convaincre de la psychose de Cluzet qu'avec des artifices très convenus. Les actes et les fantasmes de Paul ne s'inscrivent pas dans une étude psychologique ou clinique rigoureuse et demeurent superficiels, d'autant plus que les causes de ce changement soudain ne sont pas abordées et que le comportement de Paul est ainsi mis en scène qu'il apparait comme celui d'un imbécile plus sûrement que comme celui d'un malade. La femme de l'hôtelier, jouée avec une candide sensualité par Emmanuelle Béart, qui n'est pas sans rappeler l'aguichante provinciale de "L'été meurtrier", ne parvient pas non plus à dépasser les lieux communs de l'épouse harcelée. La progression du mal dont souffre Paul trouve heureusement dans la longue scène finale une grande vérité psychologique. C'est sans doute le seul moment où le couple, et au-delà les comédiens, sait se montrer sincère et attachant.
En 1994, Claude Chabrol s’intéresse à la destruction progressive d’un couple en raison du caractère possessif et extrêmement jaloux du mari. La prestation du duo d’acteurs constitue la force de ce long-métrage avec une Emmanuelle Béart absolument sensuelle et un François Cluzet qui sombre peu à peu dans la folie. La lente descente aux enfers de ce dernier est parfaitement illustrée par ses multiples visions hallucinatoires qui sèment le doute dans l’esprit du spectateur. Bref, une œuvre sans fin comme cette maladie incurable et comme un clin d’œil au film réalisé trente ans plus tôt par Henri-Georges Clouzot mais jamais achevé.
Très bon film interprété avec justesse par Emmanuelle Béart,ravissante et François Cluzet à la folie amoureuse croissante. La fin se doit d être implicite car dans l enfer de la jalousie quelle solution à apporter??? C est à nous spectateurs d imaginer la suite si tortureuse soit-elle..du bon Chabrol.
Très bon film avec François Cluzet Emmanuelle Béart qui raconte la vérité terrible dans beaucoup de couple que la jalousie maladive qui peut entraîner vraiment des choses graves ce film est très poignant et touchant les deux joue à merveille ainsi ainsi que Marc L'avoine je recommande vivement
Elle, trop parfaite (bien que mal arrangée au début), lui, excellent en malade de jalousie.. En conclusion un bon Chabrol malheureusement sans conclusion.
Bon film qui nous montre la paranoïa qui vire vers la folie ... Ça m'a fait penser à Dostoizveski , " le double " car le spectateur est perdu ... on ne sait pas si les événements se passent dans la tête du personnage ou dans la vie réelle. Belle approche qui laisse la créativité du spectateur s'exprimer. Bon jeu d'acteur aussi. Je recommande Cluzet est parfait dans ce rôle.
Je suis tombée sur ça, (parceque je n'appelle pas ça un film) l'autre soir. Et je crois que c'est un des films les plus rasoirs que j'ai jamais vu!! Quant au bout de 3/4 d'heures j'ai vu qu'il ne se passait rien mis à part Emmanuelle Béart, qui fume, et qui se frotte contre les murs, j'ai zappé. On comprend rien, d'ailleurs il ne se passe rien, aucun dialogue, et les jeux d'acteurs sont vraiment trés limités. On sent que le réalisateur a voulu montrer la tourmente des personnages, mais ça tombe à plat. L'enfer, en fait, c'est de regarder ce film.
On voit bien que ce film a été réalisé par un homme. Le personnage de Nelly est niais, sans profondeur et se résume à une belle femme, candide et amoureuse qui ne se déplace qu’en sautillant ou en dansant avec nonchalance. Cette dernière n’a aucune conscience des responsabilités qui incombent à la gestion d’un hôtel, prête à abandonner son travail pour quelques excuses futiles comme essayer un bracelet ou se baigner à la rivière. Aucune conscience non plus du charme qu’elle opère (presque malgré elle) sur les hommes ou de la jalousie qu’elle provoque chez son mari. Elle semble vouloir se contenter de vivre d’amour et d’eau fraîche. Bien que les acteurs soient excellents, ce film paraît d’un autre temps et bien loin de la complexité qui s’opère dans une relation toxique.