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Un visiteur
5,0
Publiée le 14 mars 2008
Retour en grâce de Chabrol avec ce film après une décennie plus difficile. La mise en scène est de nouveau très précise et talentueuse. La suite confirmera.
un film simple mais bien ficelé autour de la jalousie excessive qui devient maladive malheureusement "la fin" n'est pas la hauteur... ils se vraiment pas foulés sous couvert de faire une fin originale laissant place a notre imagination. Mais bien sur...
Comme toujours, le cinéma français fait des merveilles en ce qui concerne le quotidien des gens. Montrer la gérance d'un hôtel, son propriétaire dans le doute que sa femme le trompe avec un client, puis des hauts les cœurs... Voici le résumer unique que je peux dire d'un film qui pou moi est sans intérêt puisque mou dans son déroulement, notre duo principal était aussi bien bon par moment que banal par d'autres. Une comédie, un drame, une romance, un peu des trois mais franchement, le cinéma français ne m'attire pas pour ces raisons, montrer le quotidien des personnages sans qu'il y est de saveurs particulières. Autant se filmer sois-même. L'enfer, ou plutôt l’ennuie.
Jusqu'où irons nous par amour? Jusqu'où irons nous par jalousie? C'est ce que tente de nous expliquer ici Claude Chabrol. François Cluzet sombre dans la paranoïa à tel point qu'il en altère la solidité de son couple. la justesse de son jeu d'acteur est exceptionnel! Un film très éloquent.
La jalousie peut-elle faire basculer un homme dans la folie ? Chabrol répond magistralement à cette question dans ce film fort et violent. François Cluzet obtient avec ce film un de ses meilleurs rôles au cinéma. Emmanuelle Béart, jouant sur le double rôle de la femme fidèle et de la prostituée, est éclatante de beauté. Un suspense remarquable et un film dont on ne sort pas indemne.
Claude Chabrol délaisse sa critique au vitriol de la bourgoisie de province et ses intrigues criminelles pour s'attaquer à la description clinique d'un cas d'hystérie psychiatrique sur la jalousie.Le sujet ne manque pas d'intérêt mais son film déçoit.L'action est trop linéaire et l'on devine facilement son déroulement.S'il n'y a rien à redire à l'interprétation d'Emmanuelle Beart on peut trouver que François Cluzet en fait un peut trop ce qui entache la crédibilité de son personnage.Autre point, Chabrol d'habitude très à l'aise dans ce domaine, neglige les seconds rôle et les cantonnent à de simple figurant.Difficile de dire si H.G Clouzot qui avait 30 abs plus tôt commencé le tournage de la même histoire aurait fait mieux mais au vu de ses films comme "Les Diaboliques "on peut penser que oui.
Chabrol reprend trente ans après l'oeuvre inachevée de Clouzot. L'Enfer en question est celui dans lequel se plonge le très bon François Cluzet. Face à lui Emmanuelle Béart (plus sensuelle que jamais) va sans le vouloir causer la perte de son mari. Un drame subtil et de qualité.
Découverte à l’improviste ce Chabrol bien angoissant. Le prolixe metteur en scène a 68 ans lorsqu’il reprend cet ancien projet de H-G Clouzot. Il nous a proposé tout au long de sa carrière nombre descriptions de personnages infidèles et peu sympathiques, de familles bourgeoises repliées sur elles-mêmes, de criminels patentés. L’essentiel de l’enfer consiste ici à constater « de l’intérieur » le dérapage progressif, inexorable et auto destructeur d’une paranoïa chez un homme apparemment comblé dans sa vie professionnelle et personnelle. L’enfer est non seulement pavé de bonne intention dans cette chronique gentillette d’un couple de gérants d’un hôtel de province, mais surtout habité par deux acteurs remarquables. La performance de Cluzet, qui fait très jeune à l’écran, justifie qu’on lui ait confié non plus des seconds rôles, mais un vrai premier rôle de malade mental, complexe à jouer. La sensuelle Emmanuelle Béart met le feu à la savane avec ingénuité et joie de vivre. Son petit paradis ensoleillé va rapidement s’assombrir et ses tentatives de sauver son mari rester sans effet. On peut aimer à la folie, mais c’est autre chose d’affronter la folie. TV mars 17
Le titre de film de Claude Chabrol résume bien le scénario, celui d'un homme, patron d'un hôtel restaurant, qui épouse une jeune femme débordant de vitalité et de joie de vivre. Quand le doute s'insinue sur la fidélité de l'épouse, la vie du couple entre dans la spirale infernale de la jalousie, émaillée de quelques sursauts de retour au bon sens, puis on s'enfonce dans la paranoïa, les hallucinations, la folie et la destruction sociale..le tout "sans fin" comme l'indique la dernière image. Toute cela est bien interprété (Cluzel, Béart, Lavoine..), bien mis en scène et minutieusement filmé avec des jeux de miroirs qui renvoient à celui qui regarde indirectement, l'image de ses propres tourments. Chabrol fut décidément, le cinéaste des tourments de l'âme humaine.
Sujet maintes fois traité au cinéma mais de façon perspicace et prenante par Chabrol. Les acteurs jouent justes et donnent encore plus de puissance au film.
L'archétype du cinéma français: un couple dans un appartement filmé à l'aide de longs travellings... Cependant, cette histoire, de Cluzot mise en scène par Chabrol à son meilleur niveau et interprété par Cluzet d'une force et d'une justesse incroyable, frôle une perfection insaisissable entre le rêve et la réalité... Une descente aux enfers absolument virtuose dans laquelle le spectateur se perd autant que le personnage principal! Un film lyrique et onirique sur les pouvoirs de l'amour et du mensonges!
Une montée magistrale vers la folie de la jalousie. Un Cluzet exceptionnel et une Béart incroyable de beauté. Bref, on reste sidéré par la violence de cet homme comblé et ravagé par sa jalousie (de se femme, ce qu'elle est, ce qu'elle a...) Claude Chabrol a son meilleur. Superbe.
En plus comme à son habitude d égratigner la bourgeoisie provinciale, Chabrol dresse ici un portrait de pure folie engendrée par la jalousie maladive du personnage de Francois Cluzet. Face à lui Emmanuelle Beart est magnifique de fragilité, mais également provocante dans les hallucinations de son mari et d une simplicité désarmante. Du coup l'enfer est un excellent film sur la folie et sur la volonté de posséder l autre et de le contrôler.
Claude Chabrol reprend l'œuvre inachevée de Clouzot : l'enfer. Il s'agit d'un film bouleversant où la folie a rarement été aussi captée par une caméra. En effet, il s'agit de l'histoire d'un couple qui a tout pour être heureux, mais le mari va sombrer dans une jalousie dont il ne saura se défaire. La beauté du film doit sans nul doute au talent de réalisateur de Chabrol mais surtout au duo Béart/Cluzet incroyablement magnifique, chacun dans son registre. On peut néanmoins regretter une petite incohérence scénaristique (le docteur qui ne le fait pas interner !!!) mais la fin est tout de même très prenante.