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chrischambers86
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1,0
Publiée le 27 janvier 2024
Mais c'est quoi ce truc fantastique à la française sorti à la sauvette en 84 avec Catherine Alric et Pierre Clementi ? Une critique a très bien rèsumè ce huis-clos qui est aussi simple à comprendre que pènible à expliquer! Les deux points forts de l'histoire, ce sont les bruitages et l'inquiètante ètrangetè qui règne dans cette usine hantèe! Sinon on n'y comprend pas grand-chose avec un metteur en scène qui se prend pour Polanski et qui offre (malheureusement) diffèrentes directions à son intrigue entre le rêve et l'imaginaire! Dommage pour Catherine Alric ("On a volè la cuisse de Jupiter") qui n'a pas eu la carrière qu'elle mèritait! Le film est dèdiè à Betty Beckers que Raphaël Delpard a dirigè dans les nanardesques "La Nuit de la mort" (1980) et "Les Bidasses aux grandes manoeuvres" (1981). Pour les initiès...
Ça se veut onirique, ça étale des plans éculés. Ça se veut "inspiré" et ça nous sert des dialogue d'une platitude désarmante, asséné avec une insupportable prétention. Alric vient y jouer son rôle habituel de faire valoir dénudé, incapable de débiter son dialogue mieux qu'une amatrice de seconde zone : elle arrive même à "crier faux" ! :D
Revu par curiosité et nostalgie, j'avais oublié à quel point je l'avais déjà trouvé sans intérêt aucun !
Si l'on veut de l'étrange bien inspiré, on verra plutôt La Clepsydre de Wojciech Has !
C'était au temps où il y avait encore des frontières (et les contrôles en découlant) et pas de téléphones portables. Le tout début ressemble un peu à une foutraquerie à la Mocky (scène du car) - on espère donc vaguement quelque chose dans la veine de "La Cité de l'indicible peur", à venir. Las, dès que "Martine" (Catherine Alric, décorative, donc dénudée à la première occasion, mais jouant pire qu'un pied...) arrive à la "planque" (une usine désaffectée et sinistre), l'amorce de scénario disparaît dans les brumes fumeuses d'un grand n'importe quoi, se voulant nourri aux terreurs nocturnes de l'enfance et horrifique. Filandreux et soporifique à l'usage. Et que de cris, entre deux poses à la Murnau de bazar... Clémenti, en croisement entre un Orphée mutique et un fantôme grand-guignolesque, est ridicule. Seul Fresson, qui joue les utilités, se souvient qu'il est acteur. Donc : pas d'histoire, des maquillages et "effets spécieux" miteux, mises en scène (?) et en images pathétiques. On dira que ce "Clash" de 1983 a très, très mal vieilli - au rebours des films de Mocky, précité, car l'à-peu-près qui les caractérise est en fait la marque de fabrique d'un auteur. Ici....
Un gros gloubi boulga oscillant entre onirisme bancal et thriller foutraque. Hormis la prestation aussi allumée qu'incompréhensible de Pierre Clementi, pas grand chose à sauver de cette série B... ou Z mal écrite, mal dialoguée (ça braille, ça braille), mal montée. Un film vite oublié, aussi facile à comprendre que difficile à expliquer.
Un film surréaliste.. "L'héroïne" mélange rêve et réalité et le malheureux spectateur s'ennuie à mourir, réveillé par les cris de la pauvre petite. Nul ? non pire...