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tixou0
709 abonnés
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0,5
Publiée le 7 décembre 2020
C'était au temps où il y avait encore des frontières (et les contrôles en découlant) et pas de téléphones portables. Le tout début ressemble un peu à une foutraquerie à la Mocky (scène du car) - on espère donc vaguement quelque chose dans la veine de "La Cité de l'indicible peur", à venir. Las, dès que "Martine" (Catherine Alric, décorative, donc dénudée à la première occasion, mais jouant pire qu'un pied...) arrive à la "planque" (une usine désaffectée et sinistre), l'amorce de scénario disparaît dans les brumes fumeuses d'un grand n'importe quoi, se voulant nourri aux terreurs nocturnes de l'enfance et horrifique. Filandreux et soporifique à l'usage. Et que de cris, entre deux poses à la Murnau de bazar... Clémenti, en croisement entre un Orphée mutique et un fantôme grand-guignolesque, est ridicule. Seul Fresson, qui joue les utilités, se souvient qu'il est acteur. Donc : pas d'histoire, des maquillages et "effets spécieux" miteux, mises en scène (?) et en images pathétiques. On dira que ce "Clash" de 1983 a très, très mal vieilli - au rebours des films de Mocky, précité, car l'à-peu-près qui les caractérise est en fait la marque de fabrique d'un auteur. Ici....
Un film surréaliste.. "L'héroïne" mélange rêve et réalité et le malheureux spectateur s'ennuie à mourir, réveillé par les cris de la pauvre petite. Nul ? non pire...
Un gros gloubi boulga oscillant entre onirisme bancal et thriller foutraque. Hormis la prestation aussi allumée qu'incompréhensible de Pierre Clementi, pas grand chose à sauver de cette série B... ou Z mal écrite, mal dialoguée (ça braille, ça braille), mal montée. Un film vite oublié, aussi facile à comprendre que difficile à expliquer.
Ça se veut onirique, ça étale des plans éculés. Ça se veut "inspiré" et ça nous sert des dialogue d'une platitude désarmante, asséné avec une insupportable prétention. Alric vient y jouer son rôle habituel de faire valoir dénudé, incapable de débiter son dialogue mieux qu'une amatrice de seconde zone : elle arrive même à "crier faux" ! :D
Revu par curiosité et nostalgie, j'avais oublié à quel point je l'avais déjà trouvé sans intérêt aucun !
Si l'on veut de l'étrange bien inspiré, on verra plutôt La Clepsydre de Wojciech Has !
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12 478 critiques
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1,0
Publiée le 27 janvier 2024
Mais c'est quoi ce truc fantastique à la française sorti à la sauvette en 84 avec Catherine Alric et Pierre Clementi ? Une critique a très bien rèsumè ce huis-clos qui est aussi simple à comprendre que pènible à expliquer! Les deux points forts de l'histoire, ce sont les bruitages et l'inquiètante ètrangetè qui règne dans cette usine hantèe! Sinon on n'y comprend pas grand-chose avec un metteur en scène qui se prend pour Polanski et qui offre (malheureusement) diffèrentes directions à son intrigue entre le rêve et l'imaginaire! Dommage pour Catherine Alric ("On a volè la cuisse de Jupiter") qui n'a pas eu la carrière qu'elle mèritait! Le film est dèdiè à Betty Beckers que Raphaël Delpard a dirigè dans les nanardesques "La Nuit de la mort" (1980) et "Les Bidasses aux grandes manoeuvres" (1981). Pour les initiès...