Le film qui a lancé Marylin apparemment, pas si loin alors… Ah non ça l’a hissé au rang de star, il n’en faut pas beaucoup vu le nombre de minutes où on la voit et le texte qu’elle a.
Faut dire déjà que ce n’est pas elle l’héroïne ni la protagoniste, mais la concernée n’a pas percé par la suite d’où son oubli. Marylin joue toujours un rôle de blonde sexy et naïve, un peu écervelée et retorse, pas forcément de la composition donc. A noter : elle est toujours maquillée parfaitement, même au saut du lit, rouge à lèvre flashy de rigueur. Dans un registre connu elle s’en sort bien, mais du coup pas vraiment de surprise. Faut dire que la trame n’aide pas, très classique, de même que l’histoire (une banale histoire de tromperie, jalousie et meurtre). Cela reste de bonne facture pour l’époque, mais trop revu et amélioré depuis pour vraiment passer. Cependant, la mise en scène est claire, chacun joue sa partition (sauf la musique, à peine passable), les dialogues sont bateaux, les décors restent sympas même si le carton pâte est trop visible, la photographie passe mal (les chutes du Niagara n’étant qu’un prétexte, mais à quoi ?)…
Non le principal souci, hormis le manque d’inédit, c’est qu’on s’ennuie ferme, le rythme est trop mou, les incrustations ratées et les longueurs trop nombreuses. Le thriller annoncé est trop plat pour passionner et le final n’est que trop prévisible pour intéresser, c’est même ridicule par moments. De plus, les mimiques de Marylin (sur qui on fait ouvertement reposer tout le succès du long métrage) sont chiantes, et, au final, rien ne sauve le film. Cela demeure un classique, mais pas culte.