Derniers Avis : Rob Roy - Page 3

Bon film. Bonne distribution, Liam Neeson joue superbement son rôle. Jessica Lange fait jeune et qu'est-ce qu'elle joue bien ! Néanmoins, certains personnages de ce film sont vraiments irritants, ce qui n'est pas pour me plaire.
Au final, on retrouve un bon film d'aventures signé Michael Caton-Jones qui aborde le thème de l'honneur avec grâce.

Automatiquement, le film est bien trop souvent comparé à "Braveheart". Mais ne se situant pas tout à fait au même moment et donc ; par conséquent ; ne nous inonde pas d'autant d'action. On y retrouve des points similaires. Le film est assez long à ce mettre en route et la suite, même les moments d'actions ne sont guère convainquant. On pourra néanmoins mettre un plus pour le final, le jeu des acteurs et les décors (et costumes) qui sont bien réussit. On a l'impression, que le film souffre de certaines lacunes, des moments ou des dialogues inutiles plombent un peu le film... Bref, on ne notera que le jeu d'acteur (dont celui de Liam Nesson qui joue avec brio comme bien souvent), les décors et les costumes. Pour l'histoire, ça tente de brôder par moment.. Mais pour réaliser un flm sur l'histoire ou du moins en tentant de restituer une époque, il faut un minimum de connaissance et ne pas emplir de film de certaines incohérences. Du coup, un peu déçu ; mais j'avoue ; qu'apres "Braveheart" ; je n'attendais pas beaucoup de ce film que je prenais plus pour un telefilm... Il y a mieux dans le genre. A la limite, pour passer le temps (bien que le début soit long à ce mettre en route^^). A vous de voir, mais vaut mieux ; revisionner "Braveheart" sorti d'ailleurs la même année et qui lui n'a pas passé inaperçu et ce veut d'une qualité bien supèrieure.

Un casting cinq étoiles pour un film bien décevant. Seul Liam Neeson est a la hauteur de son talent dans cette pale tentative pour égaler l'époustouflant Braveheart...

Oui bien sûr, Rob Roy n'est pas aussi fort que Braveheart. C'est un film qui comporte bien moins de scènes d'action pour la simple raison que l'histoire ne se situe pas en temps de guerre. Mais la scène finale qui oppose le héros à son adversaire est soignée tant le dénouement reste incertain. Surtout, Robert Mac Grégor ressemble à William Wallace car tous deux sont des hommes d'honneur qui se battent pour la justice contre des ennemis plus puissants qu'eux. Quant à l'histoire d'amour, je trouve qu'elle est plus intêréssante dans Rob Roy car l'épouse ne meurt pas peu après son mariage. Du coup, elle est plus présente et montre aussi plus de caractère tout au long du film. Enfin, n'en déplaise à tous ses détracteurs (et en lisant les critiques, je sais qu'il sont nombreux) Rob Roy vaut quand même le détour et reste un bon film qu'on a plaisir à regarder.

Le concurrent de Braveheart a souffert de la comparaison lors de sa sortie mais à la vue du film, on se dit que Barveheart aurait pu arriver dix ans avant, après ou même ne jamais naître, "Rob Roy" serait quand même passé aux oubliettes. Rob Roy est un homme guidé par l'honneur et la bonté, voulant aider son prochain et n'hésitant pas à mettre à mal les relations entre l'Ecosse et l'Angleterre pour préserver son honneur. Tout le film tourne autour de ce mot, et quand le film daigne s'écarter de cette qualité, c'est pour parler de sexe, de sexe et ... de sexe. Pas très recherché à vrai dire ! Le film est étonnement long à débuter, très peu d'action également. Les bons points vont aux décors et aux costumes qui sont de grande qualité, et à Liam Neeson qui nous a habitué à de telles prestations.

Fresque historique sur l'Écosse du début XVIIIème siècle où la pauvreté et la famine deviennent le quotidien dans les plus pauvres Highlanders. Robert Roy MacGregor chef du clan MacGregor tente tant bien que mal de faire subsister son clan. Il se fera piéger par un arriviste aristocrate anglais, fine lame de surcroit. Rob Roy devra alors défendre son honneur et celle de son clan quitte à créé l'insurrection en Terre d'Écosse.

Un film épique tiré de l'Histoire et de la littérature écossaise.

Une belle œuvre historiquo-dramatique où bien avant Star Wars et Batman Begins, Liam Neeson maniait déjà de la lame.

La Liste de Schindler a bel et bien lancer la carrière de Liam Neeson. Mais également, cela lui a permis de participer à des projets documentaires plutôt sérieux (l’Everest, la Seconde Guerre Mondiale…) et des rôles de personnages historiques (dont Michael Collins) avant d’être dans des films purement hollywoodiens. Bref, deux ans après le film de Steven Spielberg, Neeson se retrouvait en tête d’affiche de Rob Roy, long-métrage qui devait lui permettre de continuer sa lancée. (ATTENTION SPOILERS !)

Il s’agit de l’histoire de Robert MacGregor, chef de clan écossais durant le XVIIIe siècle, qui combattit une aristocratie cruelle et corrompue, après avoir été escroqué par cette dernière. Bref, tout commence par un être au combien pacifiste qui décide (enfin) de se soulever dès que sa famille est menacée, pour ensuite tenter de mener une résistance contre l’ennemi pourtant plus puissant et plus nombreux. Un scénario, donc, classique au possible et qui n’est pas nouveau dans le cinéma (pour preuve, Braveheart sortait la même année !) qui ne peut compter que sur le travail des personnages. Et de ce côté-là, le film ne déçoit pas ! Avec un Robert MacGregor rongé par son instinct et les conséquences, sa femme violée (une des scènes sans tabou du film) par celui qui est la cause de tous les événements du film, un fidèle ami ne savant plus que faire des ordres de son chef face à l’ennemi… Personne n’a été oublié, à part peut-être les antagonistes, qui semblent agir selon leurs envies, sans aucune raison (à part, justement, le fait qu’ils doivent faire les méchants).

D’ailleurs, les personnages peuvent remercier leurs acteurs respectifs pour être aussi vivants. Et après un Oscar tant mérité, il est heureux de voir que dans ce registre, Liam Neeson n’a plus rien à prouver ! Pour ce qui reste du casting, on ne peut qu’apprécier les performances de Jessica Lange (incarnant une femme forte dans l’esprit), John Hurt (naturel) et Brian Cox (qui rend bien l’ambigüité au niveau attachement que l’on doit éprouver envers son personnage). Mais il faut tout de même reconnaître que tous se font battre haut la main par la révélation de Reservoir Dogs et Pulp Fiction : Tim Roth. En effet, cet acteur incarne Archibald Cunningham avec une cruauté sans nom et un naturel sans pareil, rendant ainsi cet antagoniste aussi pitoyable (lorsque qu’il s’agit de faire face à son supérieur ou bien de subir une attaque surprise de MacGregor) qu’inquiétant (son regard, ses manies, sa manière de se battre…). Un méchant d’anthologie !

Malheureusement, on ne peut pas en dire autant du film, bien trop classique et sobre. Un long-métrage d’aventure ? Ne vous attendez pas à de grandes batailles épiques, à des scènes d’action mouvementées ou bien à un rythme effréné. Rob Roy n’est qu’un film qui fait parler ses personnages plutôt que de les envoyer se battre ou subir une quelconque épreuve éprouvante. Pour dire, le final se résume seulement en un simple duel à l’épée dans les règles de l’art. On ne s’ennuie pas, mais pour un film qui appartient au genre « aventure », on pouvait en attendre bien plus sur ce point.

Mais la grande déception de Rob Roy vient (en tout cas pour moi) de la musique de Carter Burwell, flirtant avec un classicisme hollywoodien déconcertant. Alors que James Horner nous faisait rêver pour Braveheart, le compositeur ne nous plonge à aucun moment dans les Highlands, ses musiques ayant rarement une consonance « écossaise ». Un comble pour un film qui, pourtant, dans cette région britannique !

En bref, il s’agit d’un film du genre de très bonne facture, qui pèche malheureusement par un résultat pédagogique un peu énervant (mise en scène sentant le déjà-vu, classicisme omniprésent, musique standard…), mais qui mérite d’être vu pour le traitement des personnages et ses acteurs.

Un film peu originale mais qui se laisse suivre entre autre grace a sa distribution(Neeson et Roth sont tres bon)

Honneur, fierté et dévouement alimentent cette fresque écossaise.

Un film d'aventures qui voisine avec "Braveheart" sorti en même temps,mais sans en avoir la classe ou le côté épique."Rob Roy"(1995)se visionne cependant facilement,tant sa progression est fluide,et les acteurs sont en grande forme.Il est adapté de la légende de Robert MacGregor,chef-écossais des Highlands au XVIIIème siècle,qui se souleva contre une noblesse britannique abusive et félonne.MacGregor exhorte les valeurs écossaises ancestrales:honneur indélibile,jusqu'au boutisme,loyauté et sens de la famille.Liam Neeson porte bien le kilt.Ce genre de héros est taillé pour lui,et ressemble d'ailleurs à Oskar Schindler ou Michael Collins.Il est entouré avantageusement par une Jessica Lange toujours très intense,un John Hurt rapeux à souhait,un Tim Roth qui cabotine joyeusement et un Brian Cox à la duplicité complète.Les décors verdoyants des Highlands sont très bien mis en avant par Michael Caton-Jones,qui oublie cependant de nuancer son récit.Il s'agit d'une lutte bien manichéenne,usant exagérément des clichés et autres rebondissements prévisibles.L'originalité n'est donc pas le fort de ce film assez soigné,à l'humour douteux.

L'idée du début est fort sympathique mais ça reste superficiel, car malgré la figure du héros écossais qu'incarne Liam Neeson , il n'y a pas de véritables enjeux en fin de compte, et même le combat final ne brille pas par sa complexité. Même Tim Roth ne convainc pas en tueur obsédé. On ne sort pas convaincu par l'histoire.

Robin des bois version Écossaise, voilà à quoi fait penser "Rob Roy" qui n'a certes pas le mérite de l'originalité mais qui arrive tout de même à s'en sortir honorablement grâce à une solide interprétation et de bons ressorts de scénario. Liam Neeson porte le kilt avec grande classe et son personnage ne peut que nous être sympathique comparé aux félons campés par John Hurt (toujours aussi irrésistiblement cabot) et Tim Roth, aux manières un peu trop marquées mais néanmoins très bon. La mise en scène n'est cependant pas de grande qualité, un peu trop froide même si elle arrive à nous montrer de beaux paysages et nous montre certains moments crus tout à fait d'époque. Pas de quoi faire un grand film épique donc mais tout de même un solide divertissement où retrouver Brian Cox en usurier filou est un pur régal.

Nombreux duels, d'excellentes répliques, de l'honneur, de l'intelligence, de la traîtrise. Un bon concentré d'action, un duel final grandiose, des dents bien jaunes pour Tim Roth dont le personnage est vraiment reboutant mais qu'il joue très bien de façon mielleuse. Rob Roy est très bonne aventure.

Pas plus passionnant que cela, mais qui se laisse regarder. L'histoire est classique (défendre son honneur, celui de son clan, de sa femme, etc...), il y a quelques moments creux. Les paysages sont mis en valeur, la musique est très belle. Les acteurs sont très bons, même si Tim Roth vole toutes les scènes où il est présent, non seulement parce qu'on ne sait jamais ce que son personnage va faire, mais aussi parce qu'il a une présence incroyable (il tient tête à un Liam Neeson qui doit faire 20 cm de plus que lui). Le combat final est intéressant du fait qu'on voit deux styles de combat différents : d'un côté, on a Rob Roy, style plutôt sauvage et pas de technique, de l'autre, on a Cunningham, technique parfaite, qui joue au chat et à la souris alors qu'il a largement l'avantage (encore un méchant qui frime/parle trop...). Au final, pas le meilleur film du genre, mais pas le pire non plus.

Pas mal quoique lourdingue par moments. On insiste trop sur la vie de Tim Roth, c'est bien d'avoir son profil psychologique mais ça s’appesantit à force, pareil pour le personnage de Liam Neeson, puis les considérations tactiques de tout un chacun ça devient vite chiant. Après les deux acteurs sont bons, mais ça et le sujet du film ne rendent pas le tout passionnant. Rajoutons que la trame est très classique, l'histoire connue, le scénario sans surprises, la musique manque d'authenticité écossaise, les décors sont bons mais sans plus, le réalisme d'époque est bien là par contre, les dialogues restent pompants (surtout quand on rabâche l'honneur à tout bout de chant et sur tout les tons), le jeu des autres acteurs est très inégal et les longueurs parsèment le film.
Alors pourquoi 3 ? Déjà parce que ça reste réaliste, c'est trop rare, puis on passe quand même un moment sympa, que les 2 protagonistes jouent bien, et que leur opposition totale apporte une originalité rafraichissante. Au final on ne dédaigne pas voir et revoir le film, mais sans plus. Quand à la comparaison avec Braveheart, sorti la même année, elle n'apporte rien car ce sont 2 films bien différents, et William Wallace est plus attachant.