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soulman
92 abonnés
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3,5
Publiée le 11 août 2023
Film à grand spectacle où Tyrone Power et Jean Peters forment un couple convaincant, dans la furie de la conquête espagnole et la folie d'un homme, Cortes, porté par le jeu enlevé de Cesar Romero. Disposant d'un technicolor chatoyant quoique parfois surexposé, cette oeuvre d'Henry King se regarde avec plaisir grâce à des scènes de combat bien chorégraphiées et à des dialogues soignés.
spoiler: Superproduction de la 20th Century Fox, cet Henry King conte les aventures de Tyrone Power, noble espagnol qui fuit l'Inquisition (elle tue sa petite soeur et emprisonne ses parents) et qui rejoint Cuba et Hernan Cortez pour la conquête du Mexique (nous sommes au XVIe siècle). C'est donc la période où l'Espagne conquérait le monde à la recherche d'Or. Ils rencontrent les Astekes et vont les tuer et les voler. L'Inquisition le rattrapera au Mexique.
Tyrone Power, dans un rôle, comme souvent, de quelqu'un de bon, respectueux des autres, et pas du tout le super héros sur de lui en permanence. Le love interest, Jean Peters, est pas trop lourd. Lee J. Cobb est le faire valoir sympathique (nous avons plus l'habitude de voir Lee J. Cobb en policier en ville en mode polar, qu'en collant et short).
Le film bénéficie de décors réels et a été tourné sur les lieux des évènements racontés. Le film contient quelque moment de violence assez surprenant comme l'assassinat de la petite fille, ou le combat de chiens avec Jean Peters juste à côté, ou Tyrone Power qui tue de sang-froid l'Inquisiteur, parmi d'autres.
Grand film d'aventure donc, avec un Tyrone Power finalement très intéressant et acteur méconnu: toujours crédible sans en faire des tonnes, et qui arrive à faire passer des émotions avec peu de mimiques.
Film d’aventures, constamment beau à regarder et s’efforçant le plus possible de reconstituer l’histoire vraie tout en restant fidèle au roman malgré les censures de l’époque.Une fois encore, dés qu’il faut ‘’paraître’’ Tyrone power est magnifique, deux fois il faillira mourir et deux fois il renaitra plus beau encore dans des plans éclatants. Nous sommes à l’époque de François premier, mais l’Italie, le film ne fera qu’en parler de même que de Charles Quint. Le personnage principal, celui qui influence les destins est Cortez. Dans ce rôle clé, César Romero est impérial, il est d’une extrême froideur, il incarne une sorte de romanesque sans romance, il est impossible de s’y identifier. A ce titre ce film est fort diffèrent de ceux de Curtiz ou de Walsh et à l’opposé de ceux de Sirk ce qui permet de constater la richesse expressive du septième art. Si les effusions affectives sont comptées, King n’hésite pas à forcer sur les problèmes de conscience; celui du pardon des Chrétiens par exemple qui est ici poussé très loin. Enfin, comment ne pas évoquer la danse entre Catana et Pedro introduite de façon brutale et illogique mais quelle sensualité! Quelle beauté !
L’épopée de la découverte de l’Amerique. Le spectacle est vraiment grandiose et le romantisme très élégant avec cette belle scène de danse et TP qui fait sa déclaration. Mais ça ne s’arrête pas là. Il y a de l’héroïsme, de l’aventure et du courage. Le Technicolor c’est quelque chose quand même et en 2018. Le blu-ray a sublimé l’image. C’est assez somptueux. Les décors, les costumes et les acteurs flamboyants. Beau film.
Un très beau et somptueux film d'aventures historiques comme on n'en fait plus. Niveau décors et costumes, c'est magnifique, on sent qu'ils ont dû engloutir un budget faramineux dans ce domaine. Sur le plan esthétique, le film réussit parfaitement, et la mise en scène est d'une grande majesté. Niveau acteurs, on retrouve Tyrone Power, toujours parfait, ainsi que la belle et fraîche Jean Peters qui forme un charmant couple avec ce dernier. Le film est également un vif réquisitoire contre l'Inquisition et a l'intelligence de démontrer que tous les hommes d'Eglise n'étaient pas dans le même sac (en témoigne le personne du père Bartolomé Romero) et que même les fervents catholiques souffraient de cette organisation. En dehors de quelques petites longueurs, le seul vrai défaut du film réside en son apologie de la colonisation. En effet, le film semble défendre l'idée de conquête des populations primitives et ne condamne nullement Cortez qui, dans la réalité, était un conquérant avide et cruel.
Romanesque, le film essaie de nous transporter dans un nouveau monde, les temples sont beaux, les Améridiens sont fier et riche, on ne voit jamais les massacres de Cortez, on ne sublime pas son action, mais on ne la dénonce pas non plus. Il manque quand même dans ce film qui se veut d'aventures, une grande bataille, un grand duel, puisque l'ennemi juré de Power se retrouve face à lui, on est en droit d'avoir un beau final comme Hollywood, s'est si bien les faire. Mais non, le partit prit étant que le vilain est un lâche, pas question qu'il se batte pour l'honneur. Ensuite on détricote l'histoire, la véritable, pour donner un sens à la conquête de Cortez, et son fidèle capitaine n'est autre que Tyrone Power...on l'a connu plus inspirer, il en va de même que son réalisateur henry King, bref il y a des longueurs, il n'y a pas de souffle épique et cela n'est pas à la hauteur de ses promesses
Henry King, metteur en scène prolifique (44 films entre 1930 - premier film parlant - et 1962, son dernier), a réalisé de nombreux films d'aventures, entre autres, avec Tyrone Power, son acteur fétiche. Il nous livre une œuvre bien ficelée avec "Capitaine de Castille". Tyrone Power incarne un personnage plein de fierté et noblesse, Don Pedro de Vargas, le type même de héros qu'il reprendra dans d'autres films d'aventures OU DE cape et d'épée. Il est accompagné d'acteurs connus comme Cesar Romero, magistral dans le rôle du conquistador Hernan Cortès, la charmante Jean Peters, dans le rôle de Catana Perez qui lancera sa carrière, Lee J. Cobb (Juan Garcia), le fidèle ami de De Vargas et aussi, John Sutton dans le rôle du machiavélique et infâme Diego De Silva. C'est un grand classique du cinéma américain des années 40 qui constitue un bon divertissement.
Magnifique technicolor qui est à chaque fois sublimé par Henry King mettant en scène son acteur fétiche dans des films de capes et d'épées de haute volée. Au-delà de l'histoire somme toute classique et fidèle au genre (un amour impossible, une terre à conquérir, un despote à combattre,...), King montre l'air de rien les méfaits de la colonisation. Ce que l'Amérique ne pouvait entendre à l'époque sur son propre génocide, pouvait sans doute plus facilement être délivré par le périple sanglant d'Hernan Cortès au XIVème siècle chargé par Charles Quint d'asservir le Mexique à la culture espagnole. Cette démonstration courageuse est à mettre au crédit de King qui était surtout connu comme un fidèle artisan d'Hollywood et qui depuis n'a pas connu la réhabilitation d'un Henry Hathaway ou d'un Michael Curtiz. Il faut encore insister sur la beauté des paysages à couper le souffle et reconnaître que King savait parfaitement filmer le ténébreux et gracile Tyrone Power. Je crois avoir reconnu Oates dans une figuration.
Fresque historique autour le l’expédition Cortez, ce film ne m’a pas totalement convaincu. Le début, qui se déroule sous le règne de terreur de la sainte inquisition Espagnol, est plutôt dynamique et agréable. La suite se passe dans le nouveau monde et, malgré la beauté des images et quelques moments vraiment inspiré, on s’ennui un peu. De plus, le film se complais dans une imagerie religieuse assez lourde, contrebalancé heureusement par une critique violente et justifier des horreurs de l’inquisition. Reste une vision idyllique de Cortez, pourtant responsable de la disparition de la civilisation Aztèque, qui peu laisser perplexe.
Un film d'aventures de bonne facture, comme Hollywood savaient si bien les faire à l'époque. Couleur, interptétation solide, des moyens, un Henry King toujours aussi sérieux... Et pourtant, l'ensemble manque de charme et de souffle. On n'est jamais vraiment plongé dans ces aventures certes agréables, mais jamais trépidantes, sans folie... De plus, de montrer les Conquistadors comme des sortes de sauveurs face aux Aztèques est assez désolant et à la limite de l'hypocrisie. Un spectacle agréable donc, mais qui manque de grandiose.