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stans007
25 abonnés
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4,0
Publiée le 21 mars 2021
2ème western-spaghetti de Leone un peu plus travaillé : tout y est, les paysages, les tireurs d’élite, la superbe musique de Morricone mais le scénario à rebondissements un peu trop multiples finit par lasser.
Peu de temps avant de réaliser son chef d’œuvre "le bon la brute et le truand", Sergio Leone réussissait un brouillon presque achevé avec le deuxième volet de sa trilogie du dollar. Si celui-ci est légèrement en dessous, c'est juste à cause de quelques longueurs dans un scénario un peu moins travaillé, sinon les autres codes du western spaghetti sont déjà présents: acteurs charismatiques (Lee Van Cleef et Clint Eastwood), les regards silencieux , la sacro-sainte histoire de vengeance, les chasseurs de prime, la musique d'Ennio Morricone et bien entendu les duels au pistolet rythmés par la mélodie d'une montre. L'idée que l'on se fait aujourd'hui de l'ouest poussiéreux vient certainement des images produites par les films de Leone.
Collaboration de Leone et de Clint Eastwood pour la seconde fois, on pourrait dire on prend les mêmes et on recommence mais cette fois-ci, sous ces airs de simplicité, le film est plus dense, avec des personnages plus étoffés, une histoire où un nouveau personnage vient faire son entrée, Lee Van Cleef, parfait en chasseur de prime, calculateur, froid et efficace, qui vient en opposition avec le personnage de Eastwood, mais qui sont complémentaire. Toujours cette musique qui marque l'action du film, et qui a le mérite de combler les vides, quand rien ne se passe, c'est la musique qui prend le pas et qui nous offre un moment de pur action. Et de l'action il y en a dans ce film, on ne compte pas les coup de révolver, ni les coups tordus de l'Indien, psychopathe avant l'heure. Le duel final met en perspective tout le cinéma de Léone, l'attente, la sueur, les regards, le cynisme, la cruauté, la justice. Un deuxième volet qui tient toutes ses promesses, qui monte en qualité, qui a déstabilisé à l'époque, mais qui inscrit durablement la légende de l'ouest dans une nouvelle aire.
Grosse montée en puissance de la part de Sergio Leone ! Le film est bien meilleur que son prédécesseur, la BO est encore signée Ennio Morricone et on a le droit à un merveilleux face à face entre Clint Eastwood et Lee Van Cleef. On se rapproche de l'idéal de ce que peut être un western.
Grosse montée en puissance depuis l'opus précédent pour Sergio Leone avec un casting de dingue (Clint Eastwood, Lee Van Cleef...), encore une fois la musique légendaire est signée Ennio Morricone, on se rapproche de l'idéal de ce que peut être le genre du western !
Ce deuxième volet de la trilogie du « Dollar » (entre « Pour une poignée de dollars » et « Le bon, la brute et le truand ») permet à Sergio Leone d’affirmer sa maîtrise du western spaghetti. Sorti en 1965, ce film évoque l’histoire de deux chasseurs de primes (Clint Eastwood et Lee Van Cleef) qui s’associent pour éliminer un véritable truand (Gian Maria Volonté). Leurs motivations sont pourtant différentes. Grace à un montage de grande qualité, intégrant plusieurs flashbacks, le réalisateur italien maintient une tension extrême jusqu’au final explosif. La bande-son du compositeur Ennio Morricone constitue une fois de plus une référence. Bref, une œuvre majeure.
Sergio Leone est pour moi le maître incontesté des scénaristes de westerns, tout comme Ennio Morricone l'est pour la musique. Quant à Clint Eastwood et Lee Van Cleef, ce sont leurs armes fatales, aussi bonnes gâchettes que bons acteurs. "Et pour quelques dollars" est et restera dans le panthéon de ce genre, que certains trouveraient trop lent aujourd'hui (d'où sa disparition), alors que l'ambiance était pourtant l'un des composants majeurs de sa réussite.
Tout le film est excellent mais cette fin... chef d'oeuvre ! Le style de Leone est présent, et ce ciel rouge pour la scène final qui vient la sublimer à la perfection.
Suite au succès surprise et gigantesque de Pour une poignée de dollars, toutes les portes s’ouvrent pour Sergio Leone, à commencer par celles des États-Unis. N’ayant jamais été payé par les producteurs (qui prenaient pour prétexte le procès de Kurosawa pour plagiat), il décide de rester en Italie et de produire un autre western pour se venger de ceux-ci. Grand bien lui en a pris ! En effet, avec Et pour quelques dollars de plus, il réussit à faire encore plus fort ! D’un point de vue formel, il pousse l’expérience encore plus loin en travaillant notamment sur la dilatation du temps et le suspense engendré par celle-ci : le duel final en est un pur exemple. Les cadrages et le rythme sont encore plus perfectionnés et Leone commence à travailler sur les flashbacks qui seront au cœur de la trilogie des Il était une fois. Cela est encore plus renforcée par la musique d’Ennio Morricone tout bonnement sublime : comment oublier le thème principal et celui composé à partir de la musique de la montre à gousset ! En effet, les compositions de Morricone sont encore plus marquantes que dans le film précédent. Elles constituent même un élément dramatique supplémentairespoiler: avec la séquence du duel final rythmée par la musique de la montre à gousset . L’association Leone-Morricone apparaît dès lors totalement complémentaire et indissociable. Au niveau du casting, Leone fait revenir devant la caméra Clint Eastwood, Gian Maria Volontè, Mario Brega et Joseph Egger dans les mêmes types de rôles et leur adjoint de nouveaux visages comme Klaus Kinski (qui s’est remarquablement bien comporté pendant le tournage, chose suffisamment rare de sa part pour le noter) et surtout Lee Van Cleef. Le duo formé par ce dernier et Eastwood, mélange de rivalité et de complicité, est particulièrement jouissifspoiler: (la séquence de leur rencontre) et la révélation finale permet à Leone de commencer à effectuer un travail sur les sentiments que l’on retrouvera dans ses trois derniers films et qui atteindra évidemment des sommets dans Il était une fois en Amérique. Avec Et pour quelques dollars de plus, Leone prouve que la réussite de son premier western n’était pas due au hasard et qu’il est un des plus grands créateurs de formes que l’Histoire du cinéma ait connu en signant un film encore supérieur à l’original qui était déjà un chef-d’œuvre. Non content de cela, il décide de clore cette trilogie des dollars avec Le Bon, la brute et le truand.
Film vraiment excellent, suite légèrement en deçà de Pour une poignée de dollars selon moi, mais introduit un nouveau personnage très intéressant, celui joué par Lee Van Cleef. La musique est un petit peu moins bien que dans Pour une poignée de dollars, elle réutilise le thème principal du film mais les nouveaux sont, je trouve, beaucoup moins marquants. Le film est toujours très bien réalisé, le duel final est également moins bien que dans son prédécesseur (toujours à mon goût), bref, le film est excellent, mais un peu moins bien que le premier volet de cette Trilogie du Dollar, j'espère que Le Bon, la Brute et le Truand ne me décevra pas. J'ai juste à reprocher au film que faire revenir Gian Maria Volonte fait plaisir, mais peut perdre le spectateur si on ne vérifie pas avant que ce personnage n'a rien à voir avec Ramon Rojo.
Fine per el bandito, le caïd des racailles qui terrorisent les recoins du Western à la recherche argentée, thème central des assoiffés de gâchettes faciles et de tortures masochistes. Dans cette réalisation culte, le grand méchant loup est vraiment fou, Lee Van Cleef ne l'est pas, on change le registre des rôles de sadique et contemplons simplement en tant que spectateur, pas de voyeurisme aux portes. Ce ne sera pas uniquement du cinéma, c'est spectaculairement eccellente les chiffres théâtraux de cette mise en scène.