Derniers Avis : Et pour quelques dollars de plus - Page 28

Un peu moins grandiose que le bon la brute et le truand, ce western de Sergio Leone reste pourtant excellent dans la même façon de faire ses westerns, bien que celui la ait vraiment une allure de pur western typique de vangeance tout en faisant face a des bandits qui se réveleront bien plus que cela. La fin est aussi très jolie!

Et pour quelques dollars de plus est le deuxième volet de la trilogie du dollar crée par Sergio Leone. Il est question du grand ouest américain, de banditisme et de chasseurs de prime. Avant de jouer le rôle de la brute du troisième volet Le bon, la brute et le truand, Lee Van Cleef joue ici encore un chasseur de prime mais il a cette fois-ci une bonne morale. Ancien colonel de l'armée, il est considéré comme la meilleure gachette de Caroline. Dans le même temps, Clint Eastwood, lui aussi chasseur de prime est tout aussi doué. On a donc deux cow boys solides, dont le charisme crève l'écran. Et ils auront besoin d'être doué puisqu'ils devront coincer un bandit de grand chemin armé jusqu'aux dents et accompagné de plus d'une douzaine de gros bras. Sachant aussi que dans cette bande de malfrats, certains tirent très bien et vite, comme le fameux Grogui, qui sans problème va raccourcir en un coup de feu le cigare de Clint Eastwood. Lee Van Cleef et Clint Eastwood s'associent pour régler leur compte à ces malfrats, ce qui change du Bon, la brute et le truand dans lequel ils sont adversaires. La rencontre des deux, en début de film, est humoristique, tout du moins visuellement humoristique. Ils se défient tels des gosses, Clint tire dans le chapeau de Van Cleef et tire encore et toujours dans le chapeau à chaque fois que Van Cleef s'abaisse pour le ramasser. Cette scène devient culte quand Van Cleef se venge en tirant maintes fois dans le chapeau de Clint, tirant dessus au vol, faisant virevolter sans cesse dans les airs le pauvre chapeau. On sent alors que deux durs de la gâchette se défient, avant de les voir sympathiser, tels des durs qui trouvent plus durs qu'eux. De leur respect mutuel sortira une superbe aventure, une association non vaine qui les mènera jusqu'à la capture mort ou vif du truand. Moment d'aventure qui s'offre à nous, de défis, d'humour et de flingues. Sergio Leone domine le monde du western avec sa trilogie du dollar !

ce film est Brillant. le scenario est pas mal . Lee van cleef joue à la perfection dans l'un de ses rares rôles de gentil. Pareil pour gian maria volonté. Si le film est moyen au début, il s'amméliore au fur et à mesure et on assiste, a la fin, à un grand moment de cinéma.

Un chapeau troué, un poncho sale, un cigarillo au coin de la bouche et une gâchette aussi facile que rapide, Clint Eastwood est exactement le même que dans "Pour une poignée de $". Le méchant est toujours joué par Gian Maria Volonte (toujours aussi sadique). La Leone's touch s'enracine: plans serrés sur les yeux bridés à cause du soleil écrasant, héros cupides et énorme scène finale (à 3 déja...). Plus fouillé au niveau des personnages, mieux chorégraphié, ce nouvel opus trouve sa force dans un superbe face à face entre l'excellent Lee Van Cleef, rusé moustachu aux petits yeux cruels, et Eastwood en chien fou. La musique de Morricone est plus aboutie que dans le premier.

Leone signe là un western inoubliable, dépeignant un univers violent et sans concession de l'Ouest américain.

Le film s'articule autour de trois protagonistes des plus charismatiques et mystérieux : le Manchot alias Clint Eastwood, le Colonel interprété par Lee Van Cleef et le violent Indien incarné par Gian Maria Volonte.

Aucun de ses hommes ne vaut mieux que l'autre, puisqu'ils sont tous des tueurs à la recherche d'argent facile.

Leone nous offre un western simple mais diablement efficace.

On ses souviendra très longtemps de la musique envoûtante de Ennio Morricone et de la célèbre montre à gousset musicale.

Un film à posséder absolument.

Doté d'un budget plus confortable suite à l'énorme succès de Pour une poignée de dollars, Sergio Leone, qui n'avait rien touché des recettes du film, veut prouver qu'il possède de nombreuses ressources et que ce succès n'était pas un coup de chance. Et pour quelques dollars de plus démontre que Leone affirme et affine son style. Sa griffe apparaît dans le cadrage spécifique, le duel se déroulant dans une arène, les gros plans sur les visages, l'action en arrière-plan, l'histoire prenant le temps d'être exposée durant 20 minutes avant de commencer. Tous prennent de l'assurance : d'Ennio Morricone dans sa musique en passant par Clint Eastwood qui peaufine son personnage de cowboy taciturne et énigmatique. C'est aussi l'explosion de Lee Van Cleef, visage et regard acéré, sorte d'alter-égo du personnage de Manco, habituellement cantonné dans les seconds rôles, bouffant l'écran et piquant la vedette à Eastwood. Les personnages sont mieux définis, les affrontements mieux chorégraphiés. A ce titre, la rencontre du Colonel et de Manco est un des moments les plus jubilatoires que j'ai vu au cinéma. Leone consolide le genre qu'il a créé avec son précédent western. Le jeu théâtral et survolté de Gien Maria Volonte (qui tapait sur les nerfs du cinéaste) finit de dresser le tableau du Maestro Leone. Une histoire d'amitié et de respect entre deux hommes, de vengeance avec une touche d'humour qui elle aussi prend plus de place et renforce un aspect un peu parodie voulu par Leone, voulant imprimer ses rêves et jeux d'enfant sur pellicule. Pas étonnant que de nombreuses scènes aient des enfants comme témoins. Leone finit de se démarquer du western traditionnel par des "héros" crasseux, sales, pas rasés et dépoussière le mythe de l'ouest sauvage en y brisant les règles hollywoodienne du genre. La violence existe, elle n'est pas asseptisée, les saloons sont irrespirables, les femmes et enfants ne sont pas épargnés. Une tragédie grecque au Far-West. Epique, ironique, unique.

Figure majeure d'un genre qualifié péjorativement de "western-spaghetti" par ce cher facho de John Ford, Sergio Leone a pour moi tourné les meilleurs westerns du monde. Et pour quelques dollars de plus est formidablement maîtrisé, la mise en scène du grand Leone est irréprochable et le scénario est magnifiquement écrit. Comme dans tous ses films, Leone aime prendre son temps, s'attarder sur des détails et présenter les personnages (les vingts premières minutes du film illustrent mes propos). Les personnages sont cultes tout comme certains objets (le pistolet de Lee Van Cleef ou la "montre-boîte à musique"), les acteurs sont formidables... Ajoutez la sublime musique d'Ennio Morricone et vous obtenez un des meilleurs films du monde.

Ce film est vraiment un très bon western. On y retrouve le Grand Clint Eastwood et l'excellent Lee Van Cleef, au coeur d'une histoire, c'est vrai un peu banale, mais toujours aussi distrayante ! Leone signe ici un grand film de plus, accompagné encore par Morricone pour la musique. A voir !

Formidable ! Servi par la superbe musique d'Ennio Morricone, ce film aborde le thème de la vengeance du colonel... quand je parle de la musique je pense à "paying of score" et au duel de fin avec Gian Maria Volonte, l'un des duels les plus mythiques du cinéma, avec celui de "Il était une fois dans l'Ouest"... Les 2 chasseurs de primes qui font équipe, chassant les bandits comme du gibier, c'est vraiment jubilatoire. Clint Eastwood joue vraiment très bien et accède dans ce film au rang de mythe, accompagné par le grand Lee Van Cleef. C'est un chef d'oeuvre de plus que Sergio Leone nous a offert !

Aussi bon que le précédent, c'est un pur bonheur avec un Clint Estwood toujours impressinant et un Sergio Leone au sommet de son art.