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twingolot
25 abonnés
188 critiques
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5,0
Publiée le 21 novembre 2006
Leone passe à la vitesse supérieure ! A peine les codes du genre établis (et déjà transcendés), qu'il remet le couvert pour porter le western spaghetti à son zénith. Non pas que je considère ses films suivants comme inférieurs (loin de là chers amis !), mais Leone s'apprêtait à réorienter ses enjeux, s'écartant de plus en plus du cinéma d'exploitation pour développer son propre cinéma (ce qui s'est avéré fort rentable pour nous). Ce qu'il était pressé de faire, mais la pression des studios était là, et il s'agissait d'abord de s’assoir sur le marché pour ramener "quelques dollars de plus"… Mais quel régal ce cynisme qui transpire jusque dans le titre ! Derrière la perfection artistique de ce superbe western, Leone développe à merveille les obsessions du sous-genre, soit ce déferlement de violence baroque a priori inexplicable, qui trouve sa source dans un passé d'une amertume inattendue. Le casting (Gian Maria Volonte, Klaus Kinski, Luigi Pistilli, Joseph Egger, plein de gueules pas possibles) est prodigieux et rend à merveille compte de ce drame humain prenant place dans un environnement cynique en diable, mené par un Homme sans nom toujours aussi énigmatique (Clint Eastwood). Lee van Cleef est la grande révélation du film, mesurant chaque trait d’ironie et cachant ses motivations en vrai expert. Sa silhouette ténébreuse et les nombreux plans sur son regard de félin (plutôt du genre prédateur) demeurent des éléments-clé du 7e art. Le duel final reste aussi le plus intense émotionnellement (devant ceux du "Bon, la Brute…" ou d' "Il était une fois dans l'Ouest", mais ils jouaient dans une autre catégorie). La mise en scène opératique est évidemment fabuleusement appuyé par l’une des plus belles musiques de Morricone (on manquera toujours de superlatif pour définir le travail de ce Monsieur). Ce film, qui marquait le point culminant d’un cinéma bâtard, s’avère être un vrai chef-d’œuvre, qui en plus se paye le luxe de ne vieillir absolument pas. Insurpassable.
Un western comme sait les faire Leone. Plan-séquence, zoom, travelings... le tout, sur une musique magnifique. Un pur western comme on devrait en voir plus souvent.
Un an après "Pour une poignée de dollars", Sergio Leone affermit les règles du western spaghetti et prouve une fois de plus son très grand talent de réalisateur avec ce nouvel opus, conduit par l'étonnant trio Eastwood-Volonte-Van Cleef et toujours soutenu par l'excellente musique d'Ennio Morricone.
Du grand spectacle , une référence dans le western, réalisé par le maître Sergio Leone, ce film est à classer au même niveau que Le Bon la Brute et le Truand et Pour une poignée de dollards.
Excellent, du grand Leone, légèrement un ton en dessous de "Le bon...", mieux que le premier volet de la trilogie des dollars ("Pour une poignée de dollars"). Ce film apporte tout le cocktail classique des grands westerns spaghetti; des dollars, des méchants, de la trahison, des duels (le dernier est somptueux), et un charisme des protagonistes impressionnant. Ce film est à voir absolument si vous aimez le genre, à revoir si vous l'avez vu et à découvrir si vous n'aimez pas le genre (vous changerez peut-être d'avis). Merci au maître pour ce chef d'oeuvre.
Excellent film dans la lignée de son prédécesseur, en mieux. Leone nous plonge ici dans l'univers impitoyable des chasseurs de primes et associe Clint Eastwood et Lee Van Cleef dans un formidable et inattendu tandem de redresseurs de torts. Gian Maria Volonte leur donne une belle réplique dans un rôle encore plus pervers et sadique que dans "Pour une Poignée de Dollars". Ici aussi, les évènements se déroulent dans des décors naturels toujours somptueux. Ici aussi, l'anti-héros est à son apogée car le personnage incarné par Clint Eastwood est un chasseur de primes cupide et dénué de scrupules et la physionomie de Lee Van Cleef n'inspire pas vraiment l'affabilité même s'il poursuit une juste cause, en l'occurrence se venger de l'assassin de sa fille. Si "Pour une Poignée de Dollars" pouvait laisser planer le doute sur qui étaient vraiment les méchants (les Baxter et les Rodos apparaissent aussi ignobles même si les premiers sont présentés comme les victimes des seconds), l'hésitation n'est pas permise ici. "Et pour quelques Dollars de plus..." nous présente une des plus belles collections de sales bobines de toute l'histoire du cinéma, toutes dignes des Orques et autres créatures infernales créées par P.Jackson dans "Le Seigneur des Anneaux". Les éléments constituant la bande de desperados mexicains emmenée par Volonte ont tous vraiment la g... de l'emploi! Ici aussi, la magistrale musique d'Ennio Morricone, le Pape de la musique de film, accentue l'immersion du spectateur dans l'ambiance du film en apportant la touche finale qui en fait un vrai chef-d'oeuvre.
Après le succès de son premier western spaghetti, Sergio Leone remet le couvert avec Clint Eastwood. L'homme sans nom revient, cette fois en chasseur de primes. Il s'associera fébrilement avec un "confrère" afin d'affronter un bandit redoutable... On sent que par rapport au volet précédent, la qualité est monté de plusieurs crans. Le budget semble beaucoup plus confortable (décors variés, tournage moins "guérilla"). Mais surtout, la maîtrise de Sergio Leone ou même d'Ennio Morricone s'est largement affinée. Au-delà des excellents affrontements dont Leone a le secret, le réalisateur livre une mise en scène qui va beaucoup plus loin dans la créativité et la gestion de l'espace ou des personnages, s'appuyant toujours sur les caractéristiques du western spaghetti. Dont ces fameuses gueules crasseuses qui permettent des jeux de regards incroyables. On repère par ailleurs de nombreux éléments visuels ou narratifs qui annoncent déjà les mastodontes que seront "Il buono, il brutto, il cattivo" et "C'era una volta il West". A la musique, Morricone commence à réellement nous régaler, avec plusieurs thèmes marquants. Dont la fameuse musique du médaillon, directement intégrée à l'intrigue. Ou des élans parfois étonnants (cet orgue pendant un duel dans une église !). Côté acteurs, Clint Eastwood reprend avec classe et panache son rôle de héros des plus ambigus. Il est rejoint par Lee Van Cleef, impérial en mentor plus sophistiqué, derrière lequel se cache une sombre vengeance. Le film permettra d'ailleurs à Lee Van Cleef de rebondir, alors que sa carrière américaine semblait terminée à l'époque. Face à eux, l'antagoniste incarné à nouveau par Gian Maria Volonte. Sauf que l'acteur ne se contente pas de rejouer le bandit cruel. Il est ici carrément psychopathe, à moitié fou, drogué, et pourtant redoutablement intelligent ! Un méchant terrible, secondé encore une fois par une horde de têtes sinistres, dont beaucoup issues du premier volet. Notons tout de même l'apparition de Klaus Kinski, dont le regard halluciné fait toujours son effet... Enfin, il faut signaler un scénario plutôt malin. Tandis que "Per un pugno di dollari" était un remake de "Yojimbo", l'histoire est ici originale et s'avère aussi efficace que relativement imprévisible. Ainsi, "Per qualche dollaro in più" n'a rien perdu de sa superbe au fil du temps. Et même s'il est moins réussi que les mastodontes de Leone qui le suivront, il reste un must du western spaghetti.
Et Pour Quelques Dollars De Plus, ou encore un chef d'oeuvre du maître Sergio Leone. Musique légendaire, acteurs aux gueules patibulaires (Clint Eastwood, Lee Van Cleef, Klaus Kinski,...), mise en scène inspirée aux dialogues excellents, scénario ingénieux (Beaucoup de rebondissements et de scènes inattendues), scènes d'action nombreuses dont un fameux duel digne d'un grand Leone,... Ce film est un chef d'oeuvre à découvrir absolument au même titre qu'Il Etait Une Fois Dans L'Ouest ou qu'Il Etait Une Fois La Révolution. Magnifique !!!
Reste un classique grâce à l'inoubliable Clint Eastwood et Lee Van Cleef. Un scénario riche bien entammé par une musique exceptionnel. A noter aussi, une très belle réalisation de la part de l'incontournable Sergio Leone.
Mon second Western Préféré, avec le Bon, La Brute & Le Truand. Scénario un peu plus simpliste, rattrapé par une musique mythique (le thème de la montre, et le duel final) & une ambiance générale absolument exceptionnelle.
Deuxième volet des aventures de l'homme sans nom, "Et pour quelques dollars de plus" représente un pas en avant pour Leone (bien que moins important que la pas suivant que sera "Le Bon, La Brute et le Truand). Le film est plus flamboyant encore mais sans perdre cette vision radicale de l'Ouest. Et Leone commence à s'attacher plus profondément à ses personnages, à leurs blessures, à leurs obsessions, à ce qui leur reste d'humanité. Leone était un des rares à pouvoir faire cohabiter la petite mélodie triste qui s'échappe du souvenir de l'être aimé et le déchainement de violence que sa perte engendre.
Western spaghetti dans la lignée du bon, la brute et le truand. Duel au pistolet classe, mise en scène brillante et interprétation efficace, avec un duo Eastwood-Van Cleef de premier ordre. De la belle ouvrage.