Sergio Leone continue sa trilogie "dollars" pour notre plus grand bonheur. Avant même le fabuleux "le bon, la brute et le truand", Leone nous fait toujours voyager dans ce grand ouest à la recherche des ces précieux dollars et de flinguages à l'ancienne. Eastwood en cheval de Troie ouvre la voie au futur Blandin (le bon) en intégrant cet amas de gueules prêtes à tout pour le casse du siècle. Leone, comme à son habitude, ne cherche pas à faire au plus court mais nous sort SON cinéma, comme on l'aime, ponctué d'une bande originale inoubliable. Le vrai western spaghetti quoi.
Clint Eastwood est un monstre sacré, et ce n'est pas ce film qui nous dira le contraire. Un bijou d'humour, d'action, avec une bande son mythique (Ennio Morricone, ce génie !).
Ce film est une très grande oeuvre. Pourtant moins célèbre que son successeur dans la trilogie du dollar (Le bon, la brute et le truand), je le trouve beaucoup mieux réussi.
Il y a deux points forts majeurs selon moi. D'une part l'exploitation inégalée de chaque acteur, basée sur un casting judicieux. Le caractère et les émotions des trois personnages principaux sont véritablement prenants.
Et d'autre part les musiques d'Ennio Morricone, qui créent une ambiance rare. C'est, je pense, la plus grande qualité de ce film.
Lors des scènes où ces deux éléments sont habilement réunis par Sergio Leone, l'intensité du moment est incroyable et inoubliable. En particulier la scène finale...
Enorme ! Tout a déjà été dit sur ce western spaghetti de l'immense Sergio Leone. Le duel final sur fond de musique d'Ennio Morricone, avec en plus la petite mélodie de la montre, est à pleurer ! Bravo, bravo ! Ce n'est déjà plus un film, c'est de l'opéra !
Deuxième opus de la Trilogie du Dollar, Et pour quelques dollars de plus est la suite logique de son prédécesseur nous entraînant progressivement vers le style parfait du dernier fantastique opus, le cultissime Le Bon la Brute et le Truand. Nous y découvrons un Sergio Leone de plus en plus à l'aise derrière la caméra, continuant de filmer des décors désolés, des visages transpirants et des entourloupes de première. Clint Eastwood, pilier de la trilogie, revient donc pour une nouvelle histoire sans lien aucun avec Pour une poignée de dollars si ce n'est cette atmosphère pesante et le personnage de l'Homme Sans Nom, toujours aussi habile de la gâchette, toujours le cigare cloué aux lèvres et balançant toujours aussi bien des répliques fumantes. Dans cette nouvelle intrigue, nous le découvrons en chasseur de primes peu bavard aux côtés du nouveau venu Lee Van Cleef, truculent en Colonel aussi franc-tireur qu'insatiable provocateur. Ces deux chasseurs de têtes vont malgré eux s'allier pour infiltrer et abattre le dangereux criminel nommé L'Indien, ainsi que sa bande de malfrats, et toucher la récompense. Un stratagème audacieux voire suicidaire qui va les amener dans des situations parfois délicates, sources de véritables séquences à suspense prodiguées par Leone. Ce dernier va par ailleurs nous asséner de passages mémorables, des scènes bourrées de tension où les face à face basés sur d'interminables regards haineux sont plus palpitants que les coups de feu qui s'en suivent. C'est donc avec une puissante maîtrise et un scénario solide plein de rebondissements que Sergio Leone nous apporte sur un plateau d'argent la pierre angulaire de sa trilogie, un deuxième film encore plus trépidant que son prédécesseur et un western dans la plus grande tradition du genre où se mêlent braquages de banque organisés, trahisons multiples, intenses duels et gueules patibulaires, le tout rythmé par l'inoubliable musique d'Ennio Morricone. Ainsi, Et pour quelques dollars de plus demeure une véritable pépite du genre toujours aussi impressionnante que l'on ne se lasse jamais de contempler.
Un chef d'oeuvre dans la catégorie western. Une atmosphère qui ne laisse pas indifférent, se dégage de ce film avec comme éléments marquants la musique d'Ennio Morricone, l'ambiance pleine de tensions, les plans de toute beauté cinématographique, les "gueules" de bandits et surtout un trio de supers acteurs (le sobre Clint Eastwood, Gian Maria Volonté, parfait dans la peau d'El Indio, un truand déséquilibré, cruel et imprévisible et le très charismatique Lee Van Cleef dans la peau d'un ancien soldat devenu chasseur de prime. Ce dernier éclipse quelque peu ses partenaires lorsqu'il entre en scène) qui incarnent trois personnages inoubliables. Le duel de fin entre El Indio et Douglas Mortimer avec la musique d'Ennio Morricone restera à jamais comme l'une des scènes mythiques du cinéma, un sommet dans le genre western. A voir et à revoir avec un plaisir toujours constant.
Finalement dans cette trilogie, le troisième restera le meilleur. Si le premier était un western très réussi qui se suffisait à lui-même, ce deuxième volet le surpasse largement. S’il garde certaines idées de son prédécesseur, il s’impose largement par une maîtrise total. En levant le western spaghetti à un tout autre niveau.En plus de Eastwood et Volonte qui sont de retour, un nouveau venu dans cette univers, Lee Van Cheff, acteur de série b devenue culte depuis. Aucun déception à noter : Les gros plans sur les visages, des gros plans sur les flingues, la musique et les relations entre les personnages. Une aventure pleine d’entrain et de jeu d’acteur incroyable. Clint encore plus (quoi que Van Cheff est le meilleur des trois dans celui-là) Un beau mélange de grand cinéma et de série b. Un pur moment de grand cinéma.
Après le " hold-up " commercial et critique d'un premier volet, Leone réalise le second opus des aventures du tueur sans nom. Avec " Et pour quelques dollars de plus ", le genre entre définitivement dans l'ère du baroquisme, le western spaghetti est né. Tourné dans les déserts arides d'Espagne, le film, réalisé avec maestria, joue la carte de la stylisation à la manière d'enchaîner les duels expéditifs et impressionnants. Emmenés par des acteurs aux "gueules" d'enfer ( Lee Van Cleef en tête), l'œuvre de Sergio Leone, n'a rien perdu de son caractère aventureux et provoque un irrésistible plaisir jouissif à la vu d'un monde dominé par l'argent tant convoité des meutes de chiens enragés qu'étaient les bandits de l'Ouest Américain. Afin de gagner en nuance, le cinéaste exerce l’art du paradoxe pour terminer le film sur une note dramatique et nostalgique après un torrent de cruauté et d'inhumanité décomplexée. Un western spaghetti devenu culte, porté par sa bande originale magistrale et éternelle.
Moins bien que "Le bon, la brute et le truand" mais mieux que tous les autres westerns. Le duo Eastwood/Van Cleef est parfait. L'Indien est très charismatique. Le scénario est excellent. Beaucoup d'humour. Et la musique de Morricone est magistrale. Encore un chef-d'oeuvre de Leone.
Première chose qui choc... Cette musique fabuleuse, ou plutôt ces mélodies fantastiques car il y en a 2 qui résonnent encore dans nos têtes longtemps après le film... Deuxième chose qui choc... Finit la chasse solitaire contre tous ces maudits canards du village mexicain, cette fois si la chasse se fait à 2, à notre grand plaisir, un duo efficace en ce qui concerne d'exterminer tous les méchants cow-boys... Dernière chose qui choc... C'est toujours bien au début, chiant au milieu et un beau duel final à la fin... Cliché jouissif du Western.
Suite à "Une poignée de dollars" agréable et prenante, Sergio Leone marque définitivement sa révolution du western avec "Et pour quelques dollars de plus". Mettant toujours à l'honneur un homme sans nom, ce nouveau volet de la mythique trilogie s'avère à la fois plus fourni et plus abouti que son prédécesseur. On y retrouve ainsi un Clint Eastwood à la classe universelle, un Gian Maria Volonte bien rusé et un nouvel arrivant : Le charismatique Lee Van Cleff. C'est par ce casting de marque qu'une histoire de chasseurs de prime prend forme sous vos yeux et vous captive grâce à un scénario bien mené et une mise en scène calme mais intense. Jouant remarquablement sur l'efficacité du duo Eastwood/Van Cleef, Sergio Leone a su tirer partie des atouts présents dans sa main en nous délectant de scènes de légendes. Duel de profession mais amical sur le fond, le fil conducteur du long-métrage est un délice pour les sens. Ente échanges de coup et belle émotion sur une bande originale d'Ennio Morricone, "Et pour quelques dollars de plus" enchantera les fans du genre comme les novices.
Encore éloigné de la magie et du lyrisme des opéras picaresques qui allaient suivre, ce film remarquablement raconté en est tout de même l'annonciateur. La musique est de plus en plus présente, l'humour noir pointe comme tous les caractéristiques du style Leone : l'ironie, la mélancolie, l'intensité, la violence inédite de certaines scènes, le flash back à rebondissement, le fétichisme (déjà une montre). Le génie est déjà là.
Leone fait partis des rares réalisateurs qui maitrisent assez leur narration pour nous faire passer des films de plus de 2H comme une lettre à la poste. Le scénario est une petite merveille, parfaitement rythmée, où la caractérisation des personnages fonctionne à plein régime. La mise en scène est bien sûr parfaite, avec des moments cultes (le duel final rythmé sur la mélodie d'une montre à gousset). La prestation de Gian Maria Volonte est vraiment sublime.