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fabrice d.
26 abonnés
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4,0
Publiée le 27 juillet 2023
C'est un énorme plaisir de voir ou de revoir ce film réalisé par Leone qui a su réinventé le genre. Les trois héros du film pare leur jeux minimalistes marquent le film de leur empreinte. Le tout combiné à une mise en scène elle aussi minimaliste par le réalisateur: peu de dialogues, quelques expressions du visage, des mouvements de caméras rapides sur les regards et on ajoute à ça non seulement une musique marquante de Morricone et un scénario plutôt en béton.
Sans doute moins abouti que " Le bon, la brute et le truand", véritable sommet de la trilogie. Ici, le personnage de Clint Eastwood, l'homme au poncho laconique , n'a pas encore l'étoffe qu'il prendra dans le " bon.."., au point de se faire voler la vedette par Lee Van Cliff, et son regard fascinant, qui incarne un personnage plus sympathique et plus humain que dans le "bon..". Manquent aussi la causticité et l'humour du "Bon.." , même si Léone reprend à peu près les mêmes ingrédients ( ébauche d'un duel mexicain qui sera le clou du " Bon") et les mêmes acteurs, Gian maria Volonte, dans le rôle du bandit psychopathe, venant seulement remplacer Elli Wallach. Il n'empêche que Léone a été le premier à filmer, dans ses westerns", ces trognes de bandits dégénérés et mal rasés.( apparition de Klaus Kinski). Avec Léone, l'Ouest, le vrai, ne fait pas joli et sent la sueur. A noter qu'un western de Léone sans Ennio Morricone ne serait pas le même western spaghetti..
Épaulé cette fois ci par à un Lee Van Cleef aussi charismatique que lui et opposé à un Gian Maria Volontè plus cruel et fou que jamais, Clint Eastwood part cette fois ci à la chasse aux bandits pour quelques dollars de plus. Ce second volet de la trilogie de Sergio Leone se rapproche beaucoup de "Pour un poignées de dollars" (mêmes décors, mêmes méchants, même ambiance...). Le scénario est aussi efficace et la mise en scène ainsi que la musique commencent à affirmer définitivement le style du realisateur (qui sera a son apogée dans "Le bon, la brute et le truand" et "Il était une fois dans l'Ouest")
Le héros du western américain est, en général un gentil qui combat les méchants et sauve les opprimés (un bon américain, quoi de l'espèce à sauver le monde) tandis que le héros du western italien est un homme avide de dollars. Sur une telle base, Sergio Leone bâtit un film dans lequel la forme prime sur le fond et l'émotion. C'est incontestablement innovant mais au bout d'une demi-heure de gros plans sur les yeux alternant avec des vastes vues d'ensemble, on a compris et on attend la suite qui ne viendra jamais. C'est en effet une suite de répétition des mêmes cadrages, du même rythme; c'est un peu lassant mais soit, c'est la marque de fabrique. Le scénario pourrait très bien être valorisé par ce formalisme mais où est le scénario? Une histoire manichéenne à l'issue prévisible avec des personnages qui se résument à une trogne style gueule cassée, un Cleant Eastwood qui fume cigarillos après cigarillos, un Lee van Cleef qui tire sur sa pipe d'écume, des panpans, wiiiz et une musique qui fait bwoing bwoing, ho he ho ha.Du suspence, ben non, de l'humour, oui mais lourdingue Démoli par la plupart des critiques lors de sa sortie, voilà qu'à présent on considère que c'est un classique du cinéma... alléluia!
Dans la trilogie du dollar, il y en a un qui est très bon (le 1e), et deux autres qui sont des chefs d'oeuvre. "Et pour quelques dollars de plus" est pour moi le plus fort psychologiquement, et si je ne saurais dire lequel est le meilleur (ça dépend sûrement de vos sentiments quand vous regardez un film...), je les trouve tous deux extraordinaires. Ce qui est sûr, c'est qu'au delà du western réinventé par Sergio Leone, il y a dans ce 2e volet quelque chose qui nous tient au corps, et c'est précisément cette mélancolie incarnée par Lee Van Cleef (magnifiée par la musique d'Ennio Morricone), bien épaulée par la bienveillance et le "respect" du manchot incarné par Clint. Et un Gian Maria Volonté plus sadique que jamais dans un de ses rôles de méchant les plus emblêmatiques. Entre ces deux films, je ne choisirai jamais : autant celui ci est intérieur, autant "Le bon, la brute et le truand", dans lequel Eli Wallach apporte un vrai souffle, est épique et grandiose (avec à nouveau E. Morricone aux instruments). Chef d'oeuvre quoi, les deux!
Sergio Leone est un immense réalisateur qui, en s’attaquant au genre western après avoir fait ses armes dans le péplum (plus italien), prouve qu’il est un grand cinéphile. Rien ne me choque dans l’idée de s’inspirer de ses prédécesseurs (dans un autre registre, The Beatles ont été copiés et recopiés à outrance), le principal c’est d’ajouter et d’imposer sa patte. Le génie de Sergio Leone repose sur sa capacité à renouveler le genre en s’appuyant sur des codes vus, revus et revisités. La lenteur, par exemple, à l’image du duel final, est un artifice pour créer de la tension quasi insoutenable alors que le dénouement est prévisible. « Et pour quelques dollars de plus » est une histoire classique de vengeance, mais le réalisateur ne s’appesantit pas sur le traumatisme initial. Gian Maria Volonté en psychopathe dont la montre l’aide à revivre son ignominie est admirable (les grands salauds font les grands films). Idem pour Lee Van Cleef, tout en dignité et sobriété. Sans oublier Clint Eastwood. Et que dire de la musique. Incontournable. Retrouvez mon amour du Far West dans le roman WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU - Eds VERONE - TOME 1.
Deuxième film de la trilogie du dollar, Leone met encore plus sa pâte qui le caractérise dans la mise en scène où la musique de Morricone est un véritable acteur du récit. Sa réalisation est très inventive et emprunt d'une certaine nostalgie. Si certaines scènes sont jouissives, elles le sont un peu moins que dans ses 2 prochaines grandes réalisations avec des récits également plus aboutis selon moi. Pour ma part, je n'ai pas été scotché devant mon écran autour de cette intrigue et le rythme un peu trop lent de son déroulement, si ce n'est dans les séquences de duels particulièrement tendues (avec la musique produite par la montre, whoaa).
Malgré mes réserves, le duo Eastwood-Van Cleef est mythique, le film aussi (à noter qu'il est dispo gratuitement en 720p sur youtube en VO et VF !).
J'avoue que je suis assez surpris par ce second opus de la trilogie du dollar, une nouvelle fois réalisé par Sergio Leone évidemment et sorti en 1965, car, malgré son excellente réputation, j'avoue que je ne suis pas fan des westerns. D'ailleurs, n'ayant pas vraiment apprécié le premier et le trouvant notamment très long, je redoutais ce deuxième volet qui dure plus de deux heures. Mais finalement, je dois avouer que, mis à part quelques temps morts, je n'ai pas vu passer ces deux heures ! J'ai en effet été tout de suite pris dans l'ambiance, contrairement au premier volet de la trilogie qui peinait beaucoup à avancer mais surtout à captiver son spectateur. Comme je l'ai dit plus haut, je ne suis pas fan de western mais je suis aussi complètement néophyte dans le genre, n'ayant vu que quelques films par-ci, par-là. Et pourtant, j'ai tout de suite reconnu les codes du genre qui surviennent dès le début du film, notamment avec le regard perçant du colonel et la peur qu'il inspire aux autres personnages. Puis il faut dire que ce personnage est très classe, c'est d'ailleurs mon préféré du film ! Mais bref, pour en revenir à l'intrigue, le film nous présente l'histoire de deux chasseurs de prime qui tentent d'infiltrer une bande de bandits. Afin de nous présenter les personnages, le film adopte un schéma très simple mais très efficace. Nous suivons tout d'abord le colonel qui tue un bandit recherché puis le fameux homme sans nom qui fait de même dans la séquence suivante. Les deux personnages se rencontrent ensuite dans une sorte d'affrontement dans lequel chacun peut montrer à l'autre ses compétences. C'est un schéma qui est donc très efficace car les personnages ont une manière différente de travailler, de procéder, de tirer etc. et ces deux séquences permettent ainsi au spectateur d'appréhender chaque personnage pour ensuite savourer leur rencontre dans une troisième séquence. Et c'est ensuite que démarre l'histoire principale avec l'infiltration etc. Et j'avoue que même si j'ai préféré ce film au premier, j'ai tout de même trouvé certaines scènes ou mêmes dialogues un peu longs. Néanmoins, j'avoue avoir passé un très bon moment devant les scènes de duel etc. dont la réalisation est d'ailleurs impeccable. Concernant les acteurs, nous retiendrons donc Clint Eastwood et Gian Maria Volonté qui jouent très bien mais surtout Lee Van Cleef qui perce réellement l'écran avec son charisme. "Et pour quelques dollars de plus" est donc un film que je ne regarderai pas toutes les semaines mais qui m'a tout de même fait passer un bon moment et dont je reconnais les qualités évidentes, même si ce n'est pas mon genre de prédilection.
Sergio Leone, Ennio Morricone, Clint Eastwood : ces trois noms-là dans un western suffisent à accepter de regarder ce monument du cinéma italien. Oui, italien, pas américain, aussi étrange que cela puisse paraitre. Tourné en partie à Cinecittà et en partie en Espagne, les paysages ressemblent à ceux de l'ouest des États-Unis mais sont bien européens. Les chevauchées, les échanges de regards, juste ce qu'il faut de dialogues et cette musique qui colle à l'action, quelles merveilles ! Au niveau des répliques, bien que rares (le script doit tenir en vingt pages), j'ai adoré celle du Manchot infiltré chez ceux qu'il s'apprête à berner : "Moi chaque fois que je dois me battre, je me couche de bonne heure." Simple, efficace, sans chichis. Un must !
Sergio Leone nous sort un second opus incroyablement bien réalisé ! On ressent la détermination et la tension des personnages ! C'est fort et percutant, on passe un très bon moment !
Second opus de la trilogie, cette fois ci on retrouve Clint Eastwood dans le rôle d'un chasseur de prime au côté de Lee Van Cleef(qui est déjà une star à l'époque) . Sergio Leone à réussi à ne pas évincer Eastwood au profit de Lee Van Cleef. Et pour quelques dollars de plus est plus travaillé. Les scènes de duel sont plus cultes et mieux travaillé. Un très grand western, bien que les spaghetti ont leur styles, ce qui est parfois vu par certains comme des défauts. Mais ce qui fait son charme.