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    Et pour quelques dollars de plus
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    Le Loubar
    Le Loubar

    42 abonnés 147 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 juin 2018
    Malgré le succès commercial de son premier western "Pour une poignée de dollars", un problème de droits d'auteurs aura fait perdre une bonne partie des recettes du film à Sergio Leone. Par pur rancune, il décide de tourner un nouveau western, toujours accompagné de Clint Eastwood et de Gian Maria Volonte.. Cette fois-ci, un dangereux criminel surnommé "L'indien" s'est échappé de prison avec l'aide de sa bande et voit sa tête mise à prix. L'"homme sans nom" gagne sa vie en livrant à la justice ceux qu'elle recherche, tout comme le colonel Douglas Mortimer, un chasseur de primes taciturne extrêmement doué pour traquer les criminels et les abattre. Les deux hommes vont dans un premier temps se disputer la prime, puis vont décider de collaborer.. "Et pour quelques dollars de plus" est encore plus abouti que le précédent film : le scénario utilise des éléments du western traditionnel (vengeance, chasseurs de primes, pillage de banque, ...) mais les illustre par des personnages d'une densité remarquable, si bien qu'on ne sait jamais vraiment qui est méchant ou pas.. Chacun des personnages entretient un lien particulier avec un autre spoiler: (Sans nom est uniquement en quête de profit tandis que le colonel veut venger le viol et le suicide forcé de sa sœur)
    et souvent croit avoir une longueur d'avance sur les autres alors que ce n'est pas le cas.. Le réalisme de la mise en scène (Leone s'est documenté pour les besoins du film sur les chasseurs de primes et les armes) et le talent des acteurs (inutile de parler à nouveau de Clint Eastwood, impérial dans son rôle de Sans nom qui lui colle parfaitement à la peau, mais aussi le puissant Lee Van Cleef qui donne à son personnage un côté mystérieux et très professionnel, mais aussi Gian Maria Volonte dont le cabotinage donne à son personnage une aura de méchanceté absolument divine) rendent cette intrigue déjà méchamment bien ficelée captivante, mais c'est sans compter l'incroyable talent de Sergio Leone à la caméra. Il pose une ambiance unique, où chaque détail est travaillé : magistrale utilisation du silence, étirement des scènes, plans aériens précédent des gros plans sur les visages des protagonistes, montage avec la musique d'Ennio Morricone (dont je ne vante plus les mérites) qui donne à chaque personnage son thème bien à lui, ... Résultat, le visionnage en est immersif à souhait. L'humour noir est présent dans ce western grandiose spoiler: (en témoigne la scène d'ouverture où un cow-boy solitaire se fait descendre au beau milieu de nulle part)
    où les personnages vivent dans un monde où rien n'a de valeur à part l'argent et la mort.. Du grand cinéma.
    Miamsolo
    Miamsolo

    202 abonnés 1 467 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 décembre 2012
    Après Pour une Poignée de Dollars, Sergio Leone refait appel à Clint Eastwood pour le second film de la trilogie du Dollar, même si ce ne sont pas des suites à proprement parler. Ce sont en fait 3 films qui regroupent les mêmes thématiques. J'ai trouvé ce film meilleur que le précédent. L'histoire m'a plus convaincue, et les acteurs sont excellents. Clint Eastwood et Lee Van Cleef forment un excellent duo. L'histoire est très intéressante et prend tout son sens à la fin du film. D'ailleurs, la fin de ce film est excellente et émouvante, avec la petite musique de la montre. J'aime beaucoup les westerns, et selon moi, Sergio Leone a réalisé les meilleurs à sa grande époque. Sans oublier Ennio Morricone, qui une fois de plus nous livre une magnifique composition musicale. Bref, un très bon western qui fait honneur au genre.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 septembre 2012
    Tout comme Pour une poignée de dollars, Et pour quelques dollars de plus est un de mes films préférés .Il m'a été difficile de trouver les mots pour en parler, car je connais ce film depuis que je suis petit, donc désolé si je pars en vrille.
    Officiellement présenté comme une suite, ce nouveau western de Sergio Leone fait preuve d'une maturité dans sa mise en scène et son scénario.
    Avant de parler de l'histoire du film, parlons de la genèse du film. Quand Sergio Leone sort Pour une poignée de dollars, il ne se doute pas réaliser un grand film, malheureusement les producteurs l'obligeront à payer une somme plus ou moins importante pour son film et déclara à ses producteurs "pour quelques dollars de plus", en disant cela Sergio Leone se lança dans l'élaboration d'un western beaucoup plus ambitieux que le précédent.
    Et pour quelques dollars de plus est un western qui traite d'un duo, de vengeance, de violence, elle se concentre sur deux hommes (le manchot et le colonel Mortimer) qui s'associent pour éliminer l'Indien, un dangereux meneur d'hommes, et s'octroyer la forte somme sur sa capture (ou sa mort). Mais pour Mortimer, il s'agit plus qu'une simple affaire d'argent.
    Plus ambitieux (malgré un budget dérisoire de 200-300 000 dollars) artistiquement, visuellement, symboliquement, Sergio Leone montre enfin son savoir de réalisateur: les menus défauts de mise en scène sont balayés ainsi que des dialogues inutiles (on parles moins, on s'intéresse plus au silence).
    Artistiquement, malgré une limitation des décors (un village, une ville, le désert d'Alméria) Leone leur donne une grandeur, une importance, il ne se contente plus de filmer dans des intérieurs répétitifs ou dans un seul et unique lieu mais se permet de bouger et de déplacer l'action.
    Il y a d'ailleurs 2 types d'action dans le film: l'action brutale esthétique, élégante comme l'aime Sergio Leone, et une action assez particulière la les situations comiques.
    Les situations comiques découlent de ces formidables acteurs qui sont Clint Eastwood et Lee Van Cleef; ils transforment le banal de gens ennuyés en un festival de gags burlesques (le manchot demandant une chambre à coucher, le duel Mortimer/le manchot) qui renforcent le surréalisme des visions de l'indien.
    L'action violente est enfin esthétisée comme la scène final de Pour une poignée de dollars: violente certes, la mort est montrée comme un ballet d'opéra, Sergio Leone trouvant l'angle qu'il faut pour montrer ces hommes tombant sous les balles. La violence est beaucoup plus terrifiante que le volet précédent, on y voit l'indien massacrer une femme et un bébé (hors champs certes), violer une autre femme, sans parler des morts qui émanent du film.
    Symboliquement, Sergio Leone montre l'église comme le repère des bandits, le shérif est un homme corruptible, seuls des hommes qui comprennent cette violence peuvent s'en sortir (Mortimer est un ancien colonel qui a déjà vu la mort, le manchot a le don de sortir de situations critiques).
    Les acteurs sont excellents, le duo Clint/Lee donne l'impression d'une relation père/fils très subtile, très respectueuse.Lee Van Cleef, qui n'avait plus tourné depuis longtemps, montre à la fois un vrai charisme et aussi une humanité, une gravité à son personnage. Clint Eastwood, lui, s'amuse encore plus, joue avec le mystère avec son personnage. Bref un duo qui deviendra un trio avec Le bon, la brute et le truand.
    Gian Maria Volonté fait encore plus peur dans ce film et donne l'impression d'être un vrai psychopathe (tout comme Klaus Kinski), inquiétant, fou, instable, insaisissable, il s'agit d'un de ses meilleurs rôles.
    La musique d'Ennio Morricone est toujours aussi magnifique (le thème du duel et du carillon magnifiques), le compositeur développe de nombreux thème devenus cultes.
    Ce 2ème épisode est une réussite sans faille, montrant une maturité chez Sergio Leone dans la mise en scène.
    boscopax
    boscopax

    81 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2008
    Sergio Leone continue sa trilogie "dollars" pour notre plus grand bonheur. Avant même le fabuleux "le bon, la brute et le truand", Leone nous fait toujours voyager dans ce grand ouest à la recherche des ces précieux dollars et de flinguages à l'ancienne. Eastwood en cheval de Troie ouvre la voie au futur Blandin (le bon) en intégrant cet amas de gueules prêtes à tout pour le casse du siècle. Leone, comme à son habitude, ne cherche pas à faire au plus court mais nous sort SON cinéma, comme on l'aime, ponctué d'une bande originale inoubliable. Le vrai western spaghetti quoi.
    Carne
    Carne

    83 abonnés 1 116 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Et Pour Quelques Dollars De Plus, ou encore un chef d'oeuvre du maître Sergio Leone. Musique légendaire, acteurs aux gueules patibulaires (Clint Eastwood, Lee Van Cleef, Klaus Kinski,...), mise en scène inspirée aux dialogues excellents, scénario ingénieux (Beaucoup de rebondissements et de scènes inattendues), scènes d'action nombreuses dont un fameux duel digne d'un grand Leone,... Ce film est un chef d'oeuvre à découvrir absolument au même titre qu'Il Etait Une Fois Dans L'Ouest ou qu'Il Etait Une Fois La Révolution. Magnifique !!!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 septembre 2009
    Un western géant à l'ancienne. Un must que ce film avec un Eastwood et un Lee Van Cleef au top ! Un grand film ou tout est parfait du scénario à la bande son. A regarder à volonté !
    Sebmagic
    Sebmagic

    175 abonnés 1 128 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 juillet 2011
    Encore une fois, je suis subjugué par le cinéma de Sergio Leone. C'estm on troisième film réalisé par ce maître du western, j'ai ainsi conclu la trilogie du dollar (pas dans le bon ordre certes) en beauté. Bien sûr, Le Bon, La Brute et le Truand reste pour moi le meilleur des trois, premièrement parce que c'est le film qui m'a fait découvrir Leone et que ce fut un gros coup de coeur, deuxièmement parce que je le trouve plus épique, plus classe (Clint Eastwood quoi...) et plus intense notamment concernant le duel final. Mais le duel final de Et pour quelques dollars de plus n'a pas a rougir car il m'a filé des sacrés frissons aussi, mais j'y reviendrai plus bas. Il y a une question que je ne parviens toujours pas à trancher : celle de savoir si j'ai préféré Pour une poignée de dollars ou Et pour quelques dollars de plus. Je les mets à priori à égalité car chacun a des qualités que l'autre n'a pas. L'avantage qu'a le premier sur le second a été (pour moi) le scénario. J'ai trouvé l'ambiance, le cadre et l'idée de départ de Pour une poignée de dollars beaucoup plus passionnants et géniaux que pour l'autre. Je trouve que l'entrée en scène de Eastwood dans le premier est simplement classe, énorme, jubilatoire (il débarque dans un village et demande des excuses pour sa mule). Un peu moins pour l'autre ou il entre dans un bar pour faire régner sa "loi", j'ai trouvé ça plus convenu (même si c'est classe). Ensuite, concernant le scénario, j'ai vraiment préféré le mec qui débarque dans un village paumé et se retrouve pris entre deux camps, plutôt que le simple chasseur de prime en concurrence avec un autre. Pour ce second film, j'ai ressenti parfois un peu d'ennui (juste un peu). Par contre, il surpasse le premier sur deux terrains : les personnages et le duel final. Déjà, les acteurs sont de haut niveau. On a quand même Lee Van Cleef que j'avais découvert dans Le Bon la Brute et le Truand, il est vraiment excellent dans son rôle et ça m'a fait d'ailleurs bizarre que son personnage soit aussi cool, ça contraste bien avec la Brute Sentenza. Et puis bien sûr Gian Maria Volonte dans le rôle de l'Indien, une véritable enflure mais pas dénué d'une certaine puissance charismatique. Un atout concernant les personnages est leur profondeur (ils ont un passé, symbolisé par la montre de gousset qui fait de la musique), chose qui n'était pas présente dans Pour une poignée de dollars même s'il n'y en avait pas nécessairement besoin (un personnage sans nom et sans passé, un peu "ponctuel", c'est tout aussi génial comme concept). Et pour finir donc, même si le duel final de Pour une poignée de dollars est excellent, j'ai largement préféré celui de Et pour quelques dollars de plus, qui ouvrait le chemin pour celui de Le bon, la brute et le truand. Chacun des duels finaux est meilleur que le précédent, et celui-ci est particulièrement savoureux, Clint Eastwood restant cette fois-ci simple spectateur et arbitre du duel, comme le jeune "inexpérimenté" qu'il est. Ca n'empêche pas au face à face Lee Van Cleef / Gian Maria Volonte d'être purement jouissif, vibrant et épique, intensité bien évidemment due à la musique de génie d'Ennio Morricone qui nous poursuit pendant tout le film. Le compositeur est vraiment un réel créateur de frissons, c'est très très bon. La BO étant accompagnée de la superbe mise en scène (gros plans sur les yeux, plan large sur les trois personnages qui attendent la fin de la musique) nous fait monter la tension et c'est vraiment réjouissant. Bref, j'ai encore pris mon pied, je suis définitivement fan.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 23 décembre 2013
    Second volet de la célèbre trilogie du dollar, signée Sergio Leone, "Et pour quelques dollars de plus" est en tout points supérieur à "Pour une poignée de dollars". Le premier opus, même si très réussi, était "plombé" si je puis dire, par un scénario assez prévisible et survolant quelque peu son histoire. "Et pour quelques dollars de plus" vient remédier aux défauts de son ainé, sans pour autant négliger le côté divertissant. Le film raconte l'alliance de deux chasseurs de primes, l'Homme sans nom, toujours interprété par un Eastwood mystérieux et taciturne, et le colonel Mortimer (le classieux Lee Van Cleef) pour traquer une bande de criminels présidé par la figure de l'Indien, bad guy joué à nouveau par Gian Maria Volontè. Toutefois, contrairement à "Pour une poignée de dollars" ou l'action était uniquement centré dans un petit village de l'ouest américain, Leone ouvre l'espace d'action de ce deuxième film, pour livrer une sorte de jeu du chat et de la souris nerveux et passionnant. Et cette fois-ci, le scénario s'attarde aussi sur la psychologie de ses personnages, en particulier le lien entre Mortimer et l'Indien, tous deux liés par une soif de vengeance à cause d'une personne particulière. On note une dimension tragique dans ce film concernant Mortimer donc, et l'Indien, dont la mort envahi l'existence des deux êtres, les forçant à combattre le crime pour l'un, à être un affreux salopard pour l'autre. Sergio Leone frappe fort avec "Et pour quelques dollars de plus" avec une histoire qui prend aux tripes du début à la fin, de même qu'une réalisation talentueuse. Leone possède un sens du rythme inné qui permet de donner un sens quasiment symphonique à son film, de par les montées de suspense, d'action, sans même sentir une seule longueur. "Et pour quelques dollars de plus" constitue le summum du western spaghetti. Un film fun et nerveux, qui scotche ses spectateurs de bout en bout.
    JamesDomb
    JamesDomb

    105 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Doté d'un budget plus confortable suite à l'énorme succès de Pour une poignée de dollars, Sergio Leone, qui n'avait rien touché des recettes du film, veut prouver qu'il possède de nombreuses ressources et que ce succès n'était pas un coup de chance. Et pour quelques dollars de plus démontre que Leone affirme et affine son style. Sa griffe apparaît dans le cadrage spécifique, le duel se déroulant dans une arène, les gros plans sur les visages, l'action en arrière-plan, l'histoire prenant le temps d'être exposée durant 20 minutes avant de commencer. Tous prennent de l'assurance : d'Ennio Morricone dans sa musique en passant par Clint Eastwood qui peaufine son personnage de cowboy taciturne et énigmatique. C'est aussi l'explosion de Lee Van Cleef, visage et regard acéré, sorte d'alter-égo du personnage de Manco, habituellement cantonné dans les seconds rôles, bouffant l'écran et piquant la vedette à Eastwood. Les personnages sont mieux définis, les affrontements mieux chorégraphiés. A ce titre, la rencontre du Colonel et de Manco est un des moments les plus jubilatoires que j'ai vu au cinéma. Leone consolide le genre qu'il a créé avec son précédent western. Le jeu théâtral et survolté de Gien Maria Volonte (qui tapait sur les nerfs du cinéaste) finit de dresser le tableau du Maestro Leone. Une histoire d'amitié et de respect entre deux hommes, de vengeance avec une touche d'humour qui elle aussi prend plus de place et renforce un aspect un peu parodie voulu par Leone, voulant imprimer ses rêves et jeux d'enfant sur pellicule. Pas étonnant que de nombreuses scènes aient des enfants comme témoins. Leone finit de se démarquer du western traditionnel par des "héros" crasseux, sales, pas rasés et dépoussière le mythe de l'ouest sauvage en y brisant les règles hollywoodienne du genre. La violence existe, elle n'est pas asseptisée, les saloons sont irrespirables, les femmes et enfants ne sont pas épargnés. Une tragédie grecque au Far-West. Epique, ironique, unique.
    Skipper Mike
    Skipper Mike

    90 abonnés 650 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 septembre 2014
    "...Et pour quelques dollars de plus" est un puissant western dans lequel Sergio Leone expérimente différentes manières de filmer, multipliant les cadres improbables, les décors inoubliables et les éclairages impressionnants. Lee Van Cleef et Clint Eastwood sont géniaux en intraitables chasseurs de primes, inhibant tous ceux qu'ils croisent par leur seule présence. Le réalisateur joue avec l'espace et le son, instaurant de longues plages de silence entre chaque réplique, apportant ainsi de la tension dans les dialogues. De même, les regards lancés par chaque protagoniste sont chargés de mort et de virilité. Ça sue, ça beugle, ça tue, ça pisse dans les coins ; le film est empli de la crasse que Leone cherche à mettre en place dans tous ses westerns. Autrement dit, il tourne les plus beaux plans pour représenter les choses les plus anti-esthétiques. Mais l'immense talent du cinéaste s'exprime aussi dans le caractère dramatique de l'histoire, ponctuée d'affrontements dont l'intensité culmine avec la musique d'Ennio Morricone qui les accompagne. Il y a d'un côté un plaisir infini à regarder ces duels et dialogues savoureux s'enchaîner et de l'autre une certaine douleur quand surgissent les images du passé tourmentant Mortimer. En d'autres termes, les marques d'un chef-d’œuvre...
    pietro bucca
    pietro bucca

    71 abonnés 1 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 septembre 2014
    Un des must du western. Que dire? de A a Z le film est parfait, entre duels et grands acteurs, on est servi.
    Akamaru
    Akamaru

    3 133 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 janvier 2013
    Avec ce deuxième volet de la trilogie des dollars,Sergio Leone,enhardi par le succès de son western-spaghetti,peut laisser libre cours à sa passion du baroque et de la narration par la musique,les panoramas et les visages."Et pour quelques dollars de plus"(1965)se révèle donc captivant,tant il regorge de richesses visuelles et de trouvailles de mise en scène(flash-backs cruels,duel qui tourne au jeu d'enfant...).Il se permet même un pied de nez culotté à l'égard du christianisme,le tueur habillé de blanc représentant le Christ,ses complices,ses apôtres et son mini coffre-fort symbolisant la croix.Leone assume l'amoralité de son film,puisque aucun des deux compères à la recherche de l'Indien n'a de raison pieuse.L'un est aveuglé par une vengeance certes justifiée,l'autre par une prime conséquente.Clint Eastwood est toujours là,avec son air pincé et son humour sardonique.Lee Van Cleef vient se joindre à lui en colonel intimidant,qui va se lier d'amitié avec l'inconnu.Les séquences s'étirent à leur maximum,dans un souci de tension extrême,comme lorsque l'Indien(Gian Maria Volonté,bien décalqué)vient défier ses adversaires,à la fin de la musique lancinante d'une petite montre.Ennio Morricone enrobe le tout,comme s'il s'agissait d'un opéra picaresque.Magistral.
    Ti Nou
    Ti Nou

    508 abonnés 3 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 mars 2008
    Après le très réussi "Pour une poignée de dollars", Sergio Leone signe un autre western très stylisé tout aussi réussi. Sa mise en scène, accompagnée par la musique d'Ennio Morricone et la prestation de Clint Eastwood, crée un univers, devenu mythique.
    Flavien Poncet
    Flavien Poncet

    242 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 juin 2008
    La modernité au cinéma est reconnue, en majeure partie, depuis les films de Bergman, d’Antonioni ou de la Nouvelle Vague. Il est pourtant un cinéaste dont l’audace possède une charge moderne à la hauteur des auteurs cités précédemment. Sergio Leone s’inspire pour bâtir son cinéma non plus des arts classiques (peintures, sculpture, musique) mais prend pour modèle la bande-dessinée. «Per qualche dollari di piu» (Italie, 1965), dont la calligraphie du générique évoque le lettrage des B.D., nourris son imaginaire de la «nouvelle littérature». Les bruitages avec lesquelles Ennio Morricone accompagnent chaque personnages renvoient aux onomatopées du 9ème art. Jusque dans le cadrage baroque des visages, aplanissant gros plans et plans d’ensemble, Leone s’inspire des comics comme il en inspirera par la suite. Ce double mouvement, qui fait de Leone un monument nourris de ce dont il s’inspire et de ce qu’il inspirera, assure Leone comme un grand cinéaste. Ainsi il possède avec Mankiewicz une même particularité narrative. Comme Mankiewicz, et comme d’autres par ailleurs, Leone met en scène l’introduction de ses héros à l’écran en retardant leur apparition. Chacun est un murmure dont l’ampleur grandissante amène à leur donner corps. Leone, maître de fil du western-spaghetti, rend également maints fois hommage aux maîtres du western (Walsh, Ford, Hawks…) si bien que la beauté de son Technicolor côtoie celle de «The Searchers». «Per qualche dollari di piu» et l’œuvre de Leone ont donné naissance à des films comme «Fang juk» de Johnnie To. Pourtant le premier est aussi inventif que le second est sclérosé. Il est évident que To s’inspire beaucoup de Leone, comme de Peckinpah. Ce fossé qui sépare les deux auteurs provient du fait que le cinéma de Leone réinvente un genre, est audacieux et crée un style élégant tandis que To se confond dans la futilité du style, dans le duplicata de l’élégance. Le western selon Leone s’avère le genre parfait pour réinvestir les fondements du cinéma.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 20 janvier 2013
    Après le très bon "pour une poignée de dollars", Sergio Leone revient avec Clint Eastwood pour nous offrir le deuxième volet de la mythique trilogie du dollar. Qu'on le dise d'entrée, ce film n'es ni meilleur, ni pire que le précédent tant ces deux films diffères totalement. Car là où le scénario de "Pour une poignée de dollar" permettait de nous tenir dans un climat tendu mais prenant, celui de sa suite et beaucoup moins inventif et plus basique, forçant Sergio Leone à trouver de quoi combler ce manque. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que Leone comble admirablement bien ce vide notamment avec une réalisation exceptionnel beaucoup plus maîtrisée. Mais ce qui porte encore d'avantage le film est bien entendu le magnifique duo Clint Eastwood , Lee Van Cleef qui se complètent à merveille et jouissent d'une forte présence à l'écran. Malgré tout, il faut noter que le film subit aussi un rythme plus irrégulier, notamment lors de la mise en place longue et hasardeuse des protagonistes qui amène la principale longueur du film. Au final, Et pour quelques dollars de plus est un très bon western spaghetti qui égale son prédécesseur tout en innovant sur de nombreux aspects.
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