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Un visiteur
4,0
Publiée le 3 janvier 2017
Une suite à "Pour une poignée de dollars" mais qui n'en est pas une puisque Gian Maria Volonté ne devrait alors pas être là... mais on est bien content qu'il soit là à reprendre son rôle d'enfant de putain et de salopard endurci ! d'ailleurs, une partie de sa bande est revenue également avec un petit nouveau qui ne mange pas de pain, Klaus Kinski !
Ce ne sont bien entendu que tronches patibulaires et gueules d'assassins comme Sergio Leone sait si bien les filmer et les caricaturer. Le film est plus "léger" que le précédent et s'avère de façon générale plus ironique et drolatique tout en gardant son indéfectible côté pince-sans-rire.
A l'homme sans nom vient se joindre un autre chasseur de primes, un ancien de l'armée qui n'amuse pas le terrain, surtout en la personne de Lee Van Cleef et ses traits acérés d'oiseau de proie, le regard cruel comme le serpent, prêt à tuer en un instant...
Le style est comme Clint, celui du poseur et comme d'habitude, on prend beaucoup la pose chez Sergio Leone mais sur des délais qui savent rester assez raisonnables sans que l'impact n'en devienne rédhibitoire sur le rythme. Evidemment sur la musique tonitruante d'Ennio Morricone, les "duels" n'en sont que plus frappants encore et totalement "révolutionnaires" en matière de westerns.
Tant pis si le scénario s'égare un peu en chemin, du moment que nos deux super-héros du flingue peuvent revenir botter des culs avec style et élégance comme à un concours... d'élégance ? la fin retombe sur ses pieds néanmoins et se conclut sur une énième blague potache et un dernier clin d'oeil complice.
Un western à part, presque un dessin animé en fin de compte, exagéré et délirant quand on y regarde à deux fois mais toujours aussi... étonnant !
Le film a toujours cette lenteur, cette violence sourde et ses personnages typés qui le caractérisent. Malgré tout on a encore une histoire de vengeance au milieu d'un braquage de banque et c'est au final cette association assez inhabituelle de l'étranger et du colonel qui est la plus intéressante.
Un 2ème volet pour ma part nettement au dessus du 1er opus !! L'histoire est beaucoup plus fluide, les scènes de tir bien mise en scène avec une BO magistrale !! Sans oublier un Clint Eastwood avec une classe folle !!
Encore plus fort que le précédent ! Eastwood donne ici la réplique à l'excellent Lee VanCleef (la scène de leur première confrontation est culte), ou quand deux cowboys solitaires et particulièrement doués de la gâchette se rencontrent... Un grand moment de cinéma !
Collaboration de Leone et de Clint Eastwood pour la seconde fois, on pourrait dire on prend les mêmes et on recommence mais cette fois-ci, sous ces airs de simplicité, le film est plus dense, avec des personnages plus étoffés, une histoire où un nouveau personnage vient faire son entrée, Lee Van Cleef, parfait en chasseur de prime, calculateur, froid et efficace, qui vient en opposition avec le personnage de Eastwood, mais qui sont complémentaire. Toujours cette musique qui marque l'action du film, et qui a le mérite de combler les vides, quand rien ne se passe, c'est la musique qui prend le pas et qui nous offre un moment de pur action. Et de l'action il y en a dans ce film, on ne compte pas les coup de révolver, ni les coups tordus de l'Indien, psychopathe avant l'heure. Le duel final met en perspective tout le cinéma de Léone, l'attente, la sueur, les regards, le cynisme, la cruauté, la justice. Un deuxième volet qui tient toutes ses promesses, qui monte en qualité, qui a déstabilisé à l'époque, mais qui inscrit durablement la légende de l'ouest dans une nouvelle aire.
Même s'il n'atteint pas le niveau "Du bon, la brute et le truand" ou de "Il était une fois dans l'Ouest", "Et pour quelques dollars de plus" mérite amplement sa place parmi les œuvres marquantes du cinéma et plus particulièrement des westerns.
Le style western a réellement vieilli, mais Leone possède un réel talent. Les acteurs sont tous excellents, la bo impeccable une habitude chez Morricone. La mise en scène est d'une grande précision avec des plans dont seul Léone a le secret. Et pour finir une histoire qui malgré une certaine lenteur, arrive à surprendre avec des rebondissements très efficaces.
Un film efficace qui se tient dans la droite ligne de l’œuvre de Leone. Le cinéaste reste ici dans sa zone de confort et fait un western spaghetti classique et assez génial. Tout est là : la tension, les gueules, la poussière, les duels et une bande originale magnifique encore une fois signée Enio Morricone. Le scénario est a priori très classique, mais nous prend à revers en alliant Eastwood et Van Cleef, une idée superbe de scénario qui permet un intérêt particulier pour le métrage. Le film est à la fois sombre et lumineux et comme d'habitude le réalisateur filme les grands espaces avec autant de talents que les regards. Bref, une belle maîtrise pour un film à savourer.
C’est parti, les petits sifflements qui nous rendent nostalgiques démarrent dès l’introduction, rien de tel pour se (re)plonger dans le bain d’un western spaghetti. Sergio Leone faisait partie de ces metteurs en scène qui tentaient énormément de choses, et à qui le cinéma doit énormément. Le western a vu son blason se redorer sous les traits de ce trio de choc (Leone, Eastwood, Morricone), et d'autant plus avec ce second opus de la trilogie du dollar, plus attrayant que le précédent "Pour une poignée de dollars". Davantage rythmé, disposant d'un scénario plus entraînant et une composition musicale plus aboutie, "Et pour quelques dollars de plus" ne fera pas partie des suites à la qualité inférieure. Pour une trilogie, c’est tout de même étonnant de voir les mêmes acteurs dans différents rôles au cours des épisodes : Gian Maria Volonte interprètera Ramon dans "Pour une poignée de dollars", avant de se glisser dans la peau de l’Indien dans "Et pour quelques dollars de plus". Tout comme Lee Van Cleef qui jouera Douglas Mortimer dans "Et pour quelques dollars de plus", avant d’endosser le rôle de Sentenza (dit la brute) dans "Le bon, la brute et le truand". Remarque, avec les formidables gueules que Sergio Leone a dégoté, pas besoin de chercher ailleurs.