Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
rocky6
31 abonnés
1 730 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 7 septembre 2014
Un bon western servi par un casting de luxe (Eastwood, Van Cleef et Gian Maria Volonté). L'histoire est classique mais solide. Et la musique est formidable.
Sergio Leone a le don de mettre en scène des grands espaces qui au contact de sa mise en scène deviennent comme des petites pièces d'un appartement. Le soin apporté aus décors, aux costumes, aux comportements des personnages donne un réel plaisir à chaque vision, surtout lorsqu'on a la chance de le découvrir au cinéma. Dommage que le scénario ne soit pas toujours cohérent, ce qui gâche un peu le plaisir.
Deuxième volet de la trilogie du "Dollars " réalisé avec plus de moyens que "Pour une poignée de Dollars" par le maitre Sergio Léone avec maestro !! Que dire de ce film ou chaque plans est bien cadré avec une mise en scène élégante, un scénario malin, habile qui injecte de la violence chère à la mode qu'a crée ce genre de longs métrages d'une époque du Western Spaghetti et puis, il n'y a pas qu'un chasseur de primes mais deux, le personnage incarné par Clint Eastwood qu'on ne présente plus avec un regard qui en dit long, le cigare dans le coin de la bouche et la gachette rapide qui veut capturer l'homme d'une belle rançon et puis le personnage incarné par Lee Van Cleef, moustachu avec une tronche très "Léonienne" qui fume une pipe et très bon tireur avec pistolets de luxes. En face, Gian Maria Volonte, homme sans scrupule avec une armée de hors la loi qu'il commande(dont un certain Klaus Kinski). Un chef d'oeuvre de plus de Sergio Léone, une filmographie trop courte d'un metteur en scène qui aura marqué l'histoire du cinéma. La musique d'Ennio Morricone est superbe et culte. C'est toujours un régal de voir ce genre de films d'une époque.
Un bon western que je trouve un peu lent. J'en retiens l'histoire violente et les quelques bastons de grandes gueules typiques des westerns, toujours appréciées. Un bon Eastwood avec un humour propre, surtout sur le compte final.
Suite au succès surprise et gigantesque de Pour une poignée de dollars, toutes les portes s’ouvrent pour Sergio Leone, à commencer par celles des États-Unis. N’ayant jamais été payé par les producteurs (qui prenaient pour prétexte le procès de Kurosawa pour plagiat), il décide de rester en Italie et de produire un autre western pour se venger de ceux-ci. Grand bien lui en a pris ! En effet, avec Et pour quelques dollars de plus, il réussit à faire encore plus fort ! D’un point de vue formel, il pousse l’expérience encore plus loin en travaillant notamment sur la dilatation du temps et le suspense engendré par celle-ci : le duel final en est un pur exemple. Les cadrages et le rythme sont encore plus perfectionnés et Leone commence à travailler sur les flashbacks qui seront au cœur de la trilogie des Il était une fois. Cela est encore plus renforcée par la musique d’Ennio Morricone tout bonnement sublime : comment oublier le thème principal et celui composé à partir de la musique de la montre à gousset ! En effet, les compositions de Morricone sont encore plus marquantes que dans le film précédent. Elles constituent même un élément dramatique supplémentairespoiler: avec la séquence du duel final rythmée par la musique de la montre à gousset . L’association Leone-Morricone apparaît dès lors totalement complémentaire et indissociable. Au niveau du casting, Leone fait revenir devant la caméra Clint Eastwood, Gian Maria Volontè, Mario Brega et Joseph Egger dans les mêmes types de rôles et leur adjoint de nouveaux visages comme Klaus Kinski (qui s’est remarquablement bien comporté pendant le tournage, chose suffisamment rare de sa part pour le noter) et surtout Lee Van Cleef. Le duo formé par ce dernier et Eastwood, mélange de rivalité et de complicité, est particulièrement jouissifspoiler: (la séquence de leur rencontre) et la révélation finale permet à Leone de commencer à effectuer un travail sur les sentiments que l’on retrouvera dans ses trois derniers films et qui atteindra évidemment des sommets dans Il était une fois en Amérique. Avec Et pour quelques dollars de plus, Leone prouve que la réussite de son premier western n’était pas due au hasard et qu’il est un des plus grands créateurs de formes que l’Histoire du cinéma ait connu en signant un film encore supérieur à l’original qui était déjà un chef-d’œuvre. Non content de cela, il décide de clore cette trilogie des dollars avec Le Bon, la brute et le truand.
Le second opus de la trilogie, bien plus long, est aussi bien plus ambitieux que son prédécesseur, et ça se voit. Remarquablement interprété par le duo Eastwood-Van Cleef, dont l'association est marquante, l'oeuvre se conclut par un dernier duel d'une intensité incroyable. Ennio Morricone et sa musique font le reste.
Le western spaghetti dans toute sa splendeur, on retrouve l'excellent Clint Eastwood dans ce deuxième opus de la trilogie du dollar et un festival de gueules de ciné avec entre autre Lee Van Cleef, Klaus Kinski etc ... Si le scénario n'est pas la grande attraction de ce métrage, il n'en reste pas moins suffisant pour tenir deux heures entre des cadrages superbes et une bande son excellente signée évidemment du génial Ennio Morricone. Sergio Leone nous livre un de ses meilleurs films, pas le meilleur clairement mais un très bon, nonobstant les quelques scènes tantôt longuettes tantôt un peu bêtes. Un vrai bon moment de ciné, indémodable.
Second volet de la trilogie de “l’homme sans nom”, avec toujours Clint Eastwood, rejoint cette fois-ci par le mystérieux et électrisant Lee Van Cleef, où tous deux forment un magistral duo, deux chasseurs de primes chevronnés qui vont faire équipe pour arrêter une bande de gangsters. Et pour quelques dollars de plus (1966) nous offre là un superbe tandem, porté par deux excellents acteurs, les seconds rôles sont taillés sur mesure, avec des gueules faites pour l’emploi ! Une mise en scène stylisée (avec notamment un très beau générique de début) et une B.O toujours aussi envoûtante (et une fois de plus, composée par Ennio Morricone), Sergio Leone continue dans sa lancée, après Pour une poignée de dollars (1966) et juste avant le chef d’œuvre Le Bon, la brute et le truand (1968), en offrant ses lettres de noblesse au western spaghetti !
Deuxième opus de la trilogie du dollar, Et pour quelques dollars de plus est lui aussi un western spaghetti en bonne et due forme (désolé Mr Leone, mais l'expression est aujourd'hui passée dans la langue courante de tout bon cinéphile). Violent pour l'époque, où il fut jugé par moments sadique et décrié, mais rapidement imité par bon nombre de réalisateurs italiens, le film de Leone et la trilogie dans son ensemble auront au final apporté un réel souffle nouveau au cinéma. Certes le film n'est pas parfait, un peu inégal, mais il se suit encore avec un plaisir que je ne me priverai pas de savourer. Eastwood retrouve son compère (son ennemi, en fait) Gian Maria Volonte, et les deux sont rejoints par un excellent Lee Van Cleef. Le trio nous offre une belle confrontation, magnifiée par une réalisation (cadrage, vacuité et grandeur des décors) qui témoigne d'une réelle maîtrise dans l'art de mettre en scène des faces à face pleins tant d'enjeux que de classe. Art qu'aura porté au sommet Sergio Leone, toujours assisté par un Ennio Morricone très à l'aise derrière sa partition, plus encore que Pour une poignée de dollars. Bref, un western spaghetti de bonne qualité.
Deuxième opus de la Trilogie du Dollar, Et pour quelques dollars de plus est la suite logique de son prédécesseur nous entraînant progressivement vers le style parfait du dernier fantastique opus, le cultissime Le Bon la Brute et le Truand. Nous y découvrons un Sergio Leone de plus en plus à l'aise derrière la caméra, continuant de filmer des décors désolés, des visages transpirants et des entourloupes de première. Clint Eastwood, pilier de la trilogie, revient donc pour une nouvelle histoire sans lien aucun avec Pour une poignée de dollars si ce n'est cette atmosphère pesante et le personnage de l'Homme Sans Nom, toujours aussi habile de la gâchette, toujours le cigare cloué aux lèvres et balançant toujours aussi bien des répliques fumantes. Dans cette nouvelle intrigue, nous le découvrons en chasseur de primes peu bavard aux côtés du nouveau venu Lee Van Cleef, truculent en Colonel aussi franc-tireur qu'insatiable provocateur. Ces deux chasseurs de têtes vont malgré eux s'allier pour infiltrer et abattre le dangereux criminel nommé L'Indien, ainsi que sa bande de malfrats, et toucher la récompense. Un stratagème audacieux voire suicidaire qui va les amener dans des situations parfois délicates, sources de véritables séquences à suspense prodiguées par Leone. Ce dernier va par ailleurs nous asséner de passages mémorables, des scènes bourrées de tension où les face à face basés sur d'interminables regards haineux sont plus palpitants que les coups de feu qui s'en suivent. C'est donc avec une puissante maîtrise et un scénario solide plein de rebondissements que Sergio Leone nous apporte sur un plateau d'argent la pierre angulaire de sa trilogie, un deuxième film encore plus trépidant que son prédécesseur et un western dans la plus grande tradition du genre où se mêlent braquages de banque organisés, trahisons multiples, intenses duels et gueules patibulaires, le tout rythmé par l'inoubliable musique d'Ennio Morricone. Ainsi, Et pour quelques dollars de plus demeure une véritable pépite du genre toujours aussi impressionnante que l'on ne se lasse jamais de contempler.
Ce deuxième opus de la trilogie du Dollars, où l'on retrouve l'homme sans nom s'avère particulièrement réussi. On retrouve Clint Eastwood, toujours impeccable mais cette fois ci on ajoute un deuxième larron dont le personnage est brillamment écrit et réussi, en la personne de Lee Van Cleef, un chasseur de prime. Le scénario est intéressant et bien construit. Les dialogues sont excellents et l’atmosphère du film est prenante et captivante. Les scènes de duels sont superbes, à l'image de la première vrai rencontre entre Van Cleef et Eastwood. Et on n’oubliera pas la musique de Morricone, superbe. Sans atteindre la perfection de "Le Bon, La Brute et le Truand", Et pour quelques dollars de plus s'avère excellent.