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    L'Appel de la forêt
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    12 critiques spectateurs

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    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 840 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 décembre 2015
    Je viens de lire le bouquin et que vois-je ? William Wellman qui a réalisé un film, que dis-je une adaptation de ce bouquin ? Forcément je me devais de le voir et c'est très bon.
    Alors c'est pas forcément super fidèle au livre, rien que parce qu'on prend le point de vue d''un humain et pas du chien... ça change déjà pas mal de chose. Mais en même temps c'est un choix judicieux, autant une narration interne au niveau du chien ça peut passer et ça passe très bien en livre, autant dans un film, ça devient souvent bien vite totalement abrutissant et bêtifiant.

    Surtout que là l'histoire est vraiment bonne, d'une grande simplicité dont le film tire toute sa force. Je dois dire que j'étais comme un fou durant tout le film, là à me dire : "putain, je suis né 130 ans trop tôt", j'aurai adoré parcourir le nord de l'Amérique avec des chiens, dormir dans la neige, construire un radeau... pas forcément pour l'or promis au bout... Mais pour le plaisir de le faire, pour l'exploit physique. Pour la beauté et la dureté de la nature.

    Enfin...

    En gros j'ai rien à reprocher au film si ce n'est son dernier plan (ou sa dernière scène) qui fait terminer le film sur une fin heureuse alors que juste avant on est en plein drame, j'avais le souffle court, j'étais profondément ému par ce que se jouait devant mes yeux... ça fait tâche on va dire, c'était pas la peine, surtout que ça sert à rien... Enfin... Si on enlève cette dernière scène on sans doute l'une des fins les plus tragique possible.

    Sinon, ces paysages... cette nature...
    La relation entre Gable et son chien... je trouve ça sublime.
    Et même la romance, je la trouve tellement juste et touchante.
    Et puis il faut bien le dire, Gable... quelle classe... je ne crois pas l'avoir vu dans un film aussi jeune. Et il en jette. Tu comprends son autorité naturelle... le fait que le chien lui obéisse... le fait que la femme l'aime.

    En fait c'est une aventure que j'aurai adoré vivre, tout simplement. La beauté de la nature, tout en ayant de vrais camarades de lutte contre cette même nature, qui aident à tenir, qui aident à s'en sortir et une femme qui rend la rigueur de l'hiver plus supportable.

    C'est beau !
    Caine78
    Caine78

    6 094 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    Les années 30 n'est pas la période que je préfère au cinéma, ce qui se confirme ici. Le rythme n'est pas assez soutenu, certains personnages restent trop caricaturaux et pas toujours évident de se sentir en immersion lorsqu'un film faisant l'apologie de la nature est tourné à 95% en studio. Malgré tout, et bien que le "personnage" du chien Buck soit ici nettement plus secondaire que dans le roman de Jack London, sans oublier quelques facilités étonnantes spoiler: (Loretta Young n'a pas l'air franchement perturbé par le présumé décès de son mari!!)
    , il y a quand même un certain charme qui se dégage de l'entreprise, que ce soit à travers ce goût de l'aventure décrit avec talent par William Wellman, la présence du grand Clark Gable et de la délicieuse Loretta Young n'y étant pas étrangère, pas plus que les joyeuses touches d'humour apportées par le sympathique Jack Oakie. Il y a une sorte de charme, de pureté, notamment dans la relation amoureuse entre les deux héros qui compensent ainsi les faiblesses de certaines situations, le touchant lien unissant Gable et son Saint-Bernard, sans être pleinement exploité, s'avérant d'une belle sobriété et sans doute plus subtil qu'il n'en a l'air. Pas le grand "western" escompté donc, mais très supérieur à la version de 1972 avec Charlton Heston.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    528 abonnés 2 526 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2011
    C'est un des tous premiers westerns parlants,l'indulgence est de rigueur. Le scénario convient parfaitement à un enfant de 12 ans mais pour un adulte,il y a vraiment trop de reproches à faire. Une fois de plus c'est dommage car c'est simple de peaufiner quelques détails pour que la crédibilité soit bonne. Heureusement, il y a de nombreuses séquences tout à fait réussies et le couple Gable/Young est agréable à voir bien que Jack donne l'impression de mieux aimer son énorme chien que la dame aux beaux yeux.. Les ambiances de saloons sont superbes d'autant plus qu'on ne sait plus faire cela en 2010;on n'oserait pas projeter les gens de si loin pour les faire atteindre le comptoir de cette façon. Tout ce qui est documentaire est soigné. Buck notamment est inoubliable ,son numéro personnel de tirage du traîneau, pesant 500 kilos,sur 100 mètres est unique, son charme joue à plein,surtout pour les spectateurs aimant les animaux .Il aurait mérité la célébrité au même titre que Rintintin ou Lassie.On ne s'attend pas du tout à voir chavirer le canoë ce qui donne prétexte à quelques vues sous rivière qui ont du être une vraie révolution technique en 1931.Un détail tout de même:Wellman a profité de ce film pour donner sa version de l'avenir du couple,la censure de l'époque n'a pas due s'en apercevoir.
    Plume231
    Plume231

    3 527 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 octobre 2010
    Ici c'est du pur cinéma hollywoodien des années 30 auquel on a le droit c'est à dire du cinéma en studio (excepté quelques plans!). Donc pas de gigantesques étendues sauvages neigeuses ou de buées qui sortent de la bouche des acteurs. De plus, la figure centrale du roman de Jack London, le chien Buck doit céder sa place au fringant Clark Gable. Mais le réalisateur William Wellman a du métier et cela se voit en particulier dans les scènes intimistes entre Clark Gable et Loretta Young, où règne une véritable alchimie entre les deux comédiens qui fait que ces dernières sont très émouvantes et ne sont pas loin de faire tirer une larme. C'est cela qui fait que l'on pardonne très facilement les défauts de ce film au final très honorable.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    941 abonnés 4 863 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 février 2015
    Excellent film d'aventure. Les temps ont certes changé avec ses codes mais ici on n'est dans la grande aventure de l'or avec un un trio épatant. Évidemment, le thème de la liberté retrouvée n'apparaît pas de façon évidente et cela donne même envie de voir d'autres versions, celle avec Charlton Heston par exemple. C'est le chien que la forêt appelle et ici il est davantage le compagnon fidèle que le héros mais la quête est très bien filmée et on passe un très bon moment avec un Clark Gable fidèle à lui-même, très séducteur
    Cinememories
    Cinememories

    444 abonnés 1 434 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2020
    William A. Wellman les adore les drames et sait comment insuffler cette tension qui nous saisit, le temps d’une scène ou de toute une aventure épique. Avec “Les Ailes”, “l’Ennemi Public”, “Frisco Jenny” ou encore “Les Enfants De La Crise”, le réalisateur revient et nous capte avec l’un des récits merveilleux de Jack London. Ces deux hommes sont très engagés socialement, mais usent surtout de l’expérience du quotidien afin de nourrir leurs intrigues et leur mise en scène. Mais du côté du cinéma, on préfère un appétissant spectacle au parfum de liberté plutôt que cette routine qui conditionne l’Homme et ses animaux à une vie domestique. Grâce au parcours de la ruée vers l’Or, le Yukon apparaît si mystérieux et sauvage, donnant ainsi le cachet nécessaire pour rendre spirituelle l’aventure d’un chien et des hommes.

    Buck est ce chien domestique de Californie et inapte naturellement pour un environnement hostile et hivernal. Pourtant, ce dernier ne faiblit pas et accepte peu à peu sa condition pour ainsi épouser l’effort et l’audace de son nouveau maître Jack Thornton (Clark Gable). Dans une croisade vers le nord et la piste de l’or, matière sujet à malmener l’avidité des hommes, le réalisateur prend une certaine distance du roman et fige son récit dans des relations humains instables et bouleversantes. Cela ne veut pas dire que l’on met à l’écart ce bon compagnon de voyage à quatre pattes. On le met à contribution, grâce à une lourde charge dont il devra assumer le fardeau, mais c’est au moment où son instinct le reprendra qu’il saura tendre l’oreille vers la bonne direction, à savoir celle de la nature et celle de ses semblables. Mais les libertés tort cette fiction et la rend plus accessible à un grand public. Shorty (Jack Oakie) constitue le ressort comique qui fait plaisir à voir et Claire Blake (Loretta Young) est une jeune femme dont on souhaite développer l’intérêt sentimental plus qu’autre chose.

    Nous vivons les enjeux d’une époque qui se permet l’émancipation à outrance, mais l’entrée en matière du divertissement n’a pas à être boudé, notamment lorsque Buck ressort victorieux de chaque épreuve, conçu par la mauvaise appréciation des hommes ou d’une Nature plus pertinente. En réalité, tout tourne autour de Thornton et son escapade pour une richesse perdue. Aux confins de territoires inexplorées ou presque, l’aventure prend les couleurs d’une idylle naissante, dans le récit comme sur le plateau. Et c’est justement sur cette relation que le réalisateur tente de concentrer son attention, faute de contraintes évidente de la part d’un studio qui semble uniquement vouloir brasser l'aspect positif et bienveillante de l’oeuvre. Le dénouement jure malheureusement avec celui du roman et la morale initiale qui s’est peu à peu dissipée dans ce récit Hollywoodien, dommage.

    “L’Appel de la Forêt” (The Call Of The Wild, 1935) est une seconde adaptation sur grand écran et renouvelle des idées sombres d’une conquête qui tourne un peu mal, mais qui tend vers un équilibre singulier. Mais même si le message est passé au second plan, voire esquivé par moment, le divertissement est présent et l’intérêt est redirigé vers le décor naturel et à ciel ouvert, en passant par une romance satisfaisante. Enfin, Buck finit tout de même par rapprocher ceux qui l’entourent, malgré lui. Son instinct prédomine et il s’agit de la merveille cachée, que l’on sous-exploite sans aucun doute, mais à chaque apparition, il serait difficile de croire en sa combativité, son courage et sa sensibilité qui existent bel et bien.
    bobmorane63
    bobmorane63

    158 abonnés 1 902 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 octobre 2010
    Film plutot pas mal des années 30 dont l'adaptation vient d'un livre de Jack London, écrivain dont je suis un nouveau fan meme si je n'ai pas encore lu 'L'appel de la foret". Je pense surement que le livre doit etre meilleur que le long métrage, le seul cinéaste qui a su donné du neuf à l'univers du romancier est Sean Penn avec le magnifique "Into the wild". Le film de William A. Wellman est pour ma part une oeuvre toute mignonne avec le charme de l'aprés cinéma muet. L'Alaska, les péripéties de trouver l'or, l'amour d'un chien, les loups et meme une histoire d'amour entre le grand Clark Gable et la jolie Loretta Young qui apportent un souffle romanesque. On peux reprocher le coté burlesque du bar au début du film incompatible à l'univers de Jack London. Un film à découvrir en famille pour un moment de bonne détente.
    JamesDomb
    JamesDomb

    82 abonnés 1 061 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 avril 2012
    En 1897, Jack London s'embarque pour participer à la ruée vers l'or du Klondike. Atteint du scorbut, rapatrié, l'écrivain entreprend la rédaction d'une histoire s'inspirant de son expérience dans le Grand Nord canadien. L'Appel de la forêt est un triomphe en 1903. Cinq ans plus tard, le roman connaît une première adaptation grâce au réalisateur D.W. Griffith. Il faudra attendre près de trente ans pour qu'une nouvelle transposition voit le jour.

    Suite à un sondage plaçant L'Appel de la forêt au top des romans préférés des américains, une nouvelle adaptation se profile à l'horizon. Habituellement spécialisé dans les registres du western et du film de guerre, le metteur en scène William A. Wellman est appelé pour diriger Clark Gable, la star du studio. La production devient la plus attendue de l'année. Déjà réputé comme un grand artisan du cinéma hollywoodien, William A. Wellman, qui avoue n'avoir jamais ouvert le roman de Jack London, signe un très beau film d'aventure même si les fans inconditionnels de l'oeuvre originale risquent d'être interloqués devant les libertés de transposition qui ont été prises.

    La relation entre l'homme et le chien Buck est reléguée au second plan, le cinéaste privilégiant celle plus conventionnelle du héros (un homme cynique et uniquement guidé par l'appât du gain) avec une jeune femme dont il tombe amoureux. Sans divulguer les éléments de l'histoire, nous pouvons dire que l'adaptation réalisée par Ken Annakin en 1972 avec Charlton Heston en vedette est beaucoup plus respectueuse de l'écrit de Jack London. Bien que réduite par la censure de l'époque qui appréciait peu les libertés de son cinéma, la version de Wellman demeure néanmoins un très bel objet de cinéma tourné dans de superbes décors naturels, et démontre l'aisance du metteur en scène à maîtriser les éléments naturels et sauvages où il plonge ses personnages avec un malin plaisir.

    Malgré son imposant succès lors de sa sortie, L'Appel de la forêt reste un film souvent ignoré et méconnu de William A. Wellman. Pourtant, derrière cette oeuvre de commande, les fans du cinéaste y reconnaîtront sa griffe implacable et ses thèmes de prédilection tel l'homme plongé dans un milieu hostile qui doit lutter afin d'affirmer son individualité.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 027 abonnés 4 096 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 juillet 2013
    Jack London comme Hemingway a été de nombreuses fois adapté au cinéma. William Wellman passe ici de la Warner où il était abonné aux films à caractère social à la Twenty Century Fox qui vient tout juste suite à la fusion de deux compagnies d’acquérir son statut de « major compagnie ». Il va ainsi pouvoir goûter aux plaisirs et aux contraintes des tournages en extérieurs et se rapprocher du cinéma des Ford, Curtiz et Walsh. Quoi de mieux pour faire ses armes que l’adaptation d’un des romans phares de l’auteur préféré des américains ? Avec ses scénaristes, Wellman minore un peu le thème central du livre qui traite de la relation entre le chercheur d’or et un chien sauvage dans le contexte hostile du Grand Nord. Nous sommes à Hollywood et Gable qui n’est pas encore une immense star doit parfaire son image de séducteur déjà bien affirmée par ses duos avec Jean Harlow, Joan Crawford ou Claudette Colbert. C’est donc la romance avec la toute jeune Loretta Young qui servira de fil conducteur à l’intrigue. Wellman peut ainsi user de toute la palette de jeu de Gable faite d’un savoureux mélange de gouaille et de virilité saupoudré d’une légère touche de cynisme qui sied très bien au chercheur d’or avide de gains. Toutefois la relation avec le chien (ici un Saint Bernard) n’est pas complètement sacrifiée, Wellman utilisant la bête comme trait d’union entre les membres de l’équipée mais aussi pour faire une analogie narquoise entre le maître et la bête tous les deux irrépressiblement happés par l’appel de l’autre face de leur espèce. Malgré les conditions de tournage difficiles, Wellman parvient à tirer le meilleur de ses acteurs et marie fort bien les scènes de studios avec les prises extérieures. Quelques scènes épiques rondement menées comme celles de rapides et celle du pari sur le chien montre la capacité de Wellman à mettre en valeur le combat de l’homme face aux éléments déchaînés. Une thématique qui sera par la suite récurrente dans son œuvre. « L’appel de la forêt » n’est sans doute pas un chef d’œuvre car un peu trop convenu et prévisible mais par son sens du rythme constitue une excellente entrée en matière pour Wellman dans le domaine du film épique.
    loulou451
    loulou451

    108 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 22 juin 2011
    Etrangement, Wellman prit le parti d'axer son histoire autour de l'histoire d'amour entre Gable et Loretta Young, le contre-pied parfait de l'oeuvre de London qui tourne autour du chien qui redevient loup... Du coup, l’œuvre perd une grande partie de sa charge symbolique, les animaux dans l'oeuvre de London représentant symbolisant justement les combats humains... Reste Gable justement qui permet à Wellman de signer ici un honorable long métrage, bien loin toutefois de son chef-d’œuvre, la "Ville abandonnée" (1948)...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 25 février 2020
    Film non conseillé à tout les âges, beaucoup de scènes violentes et tristes contre peu de moments amusants. Le film ne correspond pas à la bande d'annonce qui elle, montrait un film amusant et gai. Décu pour un film qui avait pourtant l'air d'avoir une histoire incroyable.
    ALPHA
    ALPHA

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 mars 2020
    Un filme tout simplement fantastique avec des scènes amusantes et d'autres tristes émouvantes je recommande se filme pour les plus jeunes
    Les meilleurs films de tous les temps
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