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Caine78
6 676 abonnés
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4,0
Publiée le 29 septembre 2006
Un très beau film d'aventures, filmé avec beaucoup de brio par Cecil B. DeMille. Les décors sont vraiment somptueux ùais on se passionne également pour l'histoire, traité de manière particulièrement intelligente. Il faut également préciser que la pointe d'érotisme et de sensualité apportée de manière particulièrement convaincante par Hedy Lamarr est un plus indéniable. Elle illumine le film de son incroyable beauté. De plus, Victor Mature et surtout le grand George Sanders sont très convaincants eux aussi. Du très bon cinéma!
Un des 5 plus beaux péplums de l'histoire du cinema parlant et pour moi le plus beau film d'amour que je n'ai jamais vu. C'est un spectacle qui peut plaire à un enfant de 8 ans et un agrégé de philosophie de 80 ans ; c'est dire s'il est intelligent et si le scénario est un modèle de rigueur intellectuelle. Dalila ne ment pour ainsi dire jamais et le Saran est aussi astucieux que Samson est bête. Le film est bourré de degrés de compréhensions et d'idéaux judeo-chrétiens qui lui apportent sa grandeur. La mise en scène est somptueuse dans l'intimité spoiler: (Dalila tirant le rideau du lit après avoir endormi Samson) comme dans la démesure (toutes les scénes de force ou de violence) et les acteurs parfaitement à leur place, reserve faite sur cette pauvre Angèla L. qui est de toutes façons rarement bonne. Un film faisant partie de mon panthéon cinématographique à 6 étoiles.
Moins connu que "Cléopâtre" ou les "Dix commandements", "Samson et Dalila" s'inscrit pourtant dans la même veine. Visiblement très inspiré par cette histoire divine, admirablement mise en scène et racontée, Cécil B. DeMille réalise ici un de ses plus grands films. Des décors aux costumes en passant par le scénario (forcément grandiose !), la qualité des images et le jeu des acteurs, tout concoure à faire de ce "Samson" un des piliers du genre. Et que dire du casting ! De Victor Mature (son plus grand rôle) à Georges Sanders, en passant par Henry Wilcoxon, la distribution brille au firmament de cette fin des années 40. Enfin, il y a Hedy Lamarr qui est ici tout à fait époustouflante. Du grand cinéma.
Je vais commencer par un point qui m'a sérieusement interpellé : malgré tout le respect que je dois à Angela Lansbury et à son talent (elle est vraiment flippante dans "Un Crime dans la tête" !!!), comment Cecil B. DeMille a-t-il pu croire une seconde qu'il serait crédible que l'on puisse préférer cette dernière à Hedy Lamarr, qui était juste une véritable bombe, d'une beauté incroyable à couper le souffle, qui n'avait nullement usurpé le titre de "plus belle femme du monde", de laquelle on est incapable de décrocher son regard une seule seconde, et qui en plus joue un personnage énamouré ??? Non mais franchement... Toujours est-il qu'Hedy Lamarr en Dalila, rien que cela suffit largement à faire du film un véritable régal visuel. Mais le soin extrême qu'a apporté le réalisateur des "Dix Commandements" à l’esthétisme de son film, sur les plans des décors, des couleurs de la photographie, de la composition des couleurs en général, des effets spéciaux fait pour beaucoup aussi dans le plaisir qu'on a regardé le film. Le fait qu'il laisse pratiquement de côté l'aspect pompeux qui a parfois contaminé ses œuvres, même parmi ses meilleures, et qu'il va plus loin que la simple imagerie biblique en approfondissant remarquablement, et, chose très rare chez DeMille, en évitant le manichéisme, les relations qui lient Samson et Dalila pour au final en faire une très belle histoire d'amour est une très belle surprise de sa part. Côté casting, Hedy Lamarr va bien au-delà de son sublime physique (désolé, je m'en remets pas !!!) en se montrant émouvante, Victor Mature en Samson n'a aucun mal à s'imposer dans toute sa virilité non dénuée d'une touche de fragilité en Samson, George Sanders est toujours l'excellence même en crapule d'apparence élégante...
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4,0
Publiée le 9 octobre 2013
C'ètait l'èpoque où le cynisme des producteurs hollywoodiens rèclamait tout bêtement « du sang, du sexe et de la Bible » . Cecil B. DeMille, qui ètait un merveilleux conteur, a quelque peu lancè tout ça avec son inoubliable "Samson and Dalila" en 1949! Impossible d'oublier Victor Mature faisant s'ècrouler les colonnes du temple, pour ècraser les Philistins! On ne peut s'empêcher de se demander comment ce temple grandiose pouvait être soutenu par deux colonnes si proches l'une de l'autre! Mais le propos de DeMille est autre: par l'imagerie populaire de ces films-illustrations bibliques, son but ètait d'illustrer et de propager la foi qui ètait la sienne en nous montrant sa vision du monde biblique! Un pèplum mythique où Victor Mature et Heddy Lamar incarnent l'essence de la virilitè et de la sèduction fèminine, un film historico-bibliques qui eut presque autant de spectateurs que la Bible a des lecteurs, une superproduction qui transforme le cinèma en un spectacle somptueux, cinèma qui exerça une forte influence sur le grand public que l’on peut qualifier de « spectateur-consommateur amèricain »...
Malgré le côté peplum et la magnificence des costumes et des grandes scènes historiques, on est happé par cette histoire finalement intimiste entre ces deux héros qui se détestent et s’aiment à mort. La fin est particulièrement belle où le sacrifice vient clore avec panache la douleur d’un amour devenu impossible.
Ce film est grandiose, une épopée ambitieuse et admirable adaptée des textes bibliques. Victor Mature est parfait dans rôle de Samson, personnage dont la force herculéenne réside dans sa chevelure et lui sera enlevée, trahie par la belle Dalila. On y retrouve également Angela Lansbury. Comme tous les Cécil B. De Mille, le travail de recontitution est phénoménal et le film reste passionnant bien que sorti en 1949. (Re)vu sur une vieille VHS, une édition en DVD serait la bienvenue.
une épopée grandiose,sublimée par le travail de reconstitution et la réalisation de cecil B demille.L'histoire d'amour est également tragique et intense.UN CHEF D'OEUVRE
A l'image des principaux autres oeuvres que j'ai pu visionner de Cecil B. De Mille, il se trouve que c'est la mise en scène qui s'avère le plus réussi dans ce film. En effet, il y a dans ce " Samson et Dalila " quelques séquences qui sont vraiment très bien réalisé ( notamment celle de l'écroulement du Temple à la fin du film qui est vraiment impressionnante ), ce qui fait que le tout se suit sans véritable ennui. Il faut préciser également que cette superproduction possède un brillant casting ( Victor Mature, Hedy Lamarr, Angela Lansbury, George Sanders ou encore Henry Wilcoxon, ce qui n'est pas rien ! ) tous bien à l'aise dans leurs rôles et des décors qui sont pour certains assez incroyable pour l'époque ( le film à été réalisé en 1949 ). Maintenant et personnellement, je n'ai pas été totalement conquis par l'histoire ( celle des Croisades que le cinéaste à réaliser bien avant s'avère bien plus passionnante en ce qui me concerne ), ce qui en fait que pour moi il s'agit du point faible de ce film, mais ceci ne m'a pas empêcher évidemment de passer un agréable moment en le visionnant.
C.B. De Mille renoue avec sa fibre biblique et s'attaque à l'un des mythes les plus emblématiques de ce livre, celui de Samson et Dalilah. Pour ce faire, il confie le rôle du musculeux héros à V. Mature, ce dernier s'acquittant de sa tâche avec sérieux et application. En face, sa partenaire irradie l'écran de son charme vénéneux et compose un personnage trouble, femme déçue et vengeresse mais toutefois sincèrement amoureuse. J'ai découvert ce film sur le tard et du cou, la magie a sans doute un peu moins fonctionné mais c'est aussi dialogué avec lourdeur, parsemé de figures de style pesantes (une mauvaise blague d'un figurant suivi d'éclats de rires forcés insupportables et autres vieilleries) mais il faut aussi reconnaître l'incroyable bonne tenue de la mise en scène de De Mille avec des scènes flamboyantes, des plans incroyables (voir celui sur Dalilah qui se présente à Sanson durant son supplice de la meule) et une certaine sauvagerie dans certaines scènes qui surprend. C'est un peu longuet, la reconstitution est soignée certes mais aussi un peu trop propre et malgré des scènes dantesques prouvant amplement l'immense talent du metteur en scène, ça reste un film qui vieillit mal à de nombreux endroits. A voir quand même pour profiter de quelques belles prestations d'acteurs et de magnifiques compositions de cadres et de couleurs éclatantes. D'autres critiques sur
Une autre œuvre classique au rayon religieux du réalisateur des « dix commandements », 1100 ans avant jésus-christ, le temps où vécut Samson, tragique héros biblique, une force cachée de surhomme qui lui vient de sa tête, la chevelure est son pouvoir de Dieu. Les philistins sont l’ancienne Palestine, un peuple de riches païens, telle fut l’opinion des monothéistes, et des ignorants incultes, l’image péjorative des polythéistes. Les acteurs se débrouillent convenablement, il y des énigmes aux rimes poétiques, une histoire moyenne, de la divergence religieuse. Dalilah, perçue comme une femme fatale malfaisante, possède une personnalité complexe, son amour est contrariée par la jalousie et l’orgueil, cela devient des remords après avoir atteint son but, blessé profondément Samson, une brute affaiblie jusqu’à l’aveuglement, contient encore de la ressource malgré tout pour reprendre le dessus.
Bonjour Grand film de l age d or d Hollywood, une énorme fresque historique sur l histoire de Samson et Dalila Tres bonne distribution des rôles pour cette histoire de rêverie et trahison A redécouvrir pour tout age
Un classique de Cecil B DeMille de 1949 qui raconte une histoire assez spéciale et détaillée dans la Bible. Un drame spectaculaire plus impressionnant en l'ayant vu dans les années 1970 que maintenant. Très hollywoodien dans sa facture avec ses allures de carton-pâte, sa romance prédigérée et ses multiples acteurs costumés.
Une belle fresque biblique bien reconstituée même si les décors sentent le carton pâte à plein nez. avec des acteurs qui semblent habités par leur rôle. Petit digression, une fois n'est pas coutume : Ce Samson fait partie des plus grands imbéciles qu'il m'ait été donné de voir. Se faire trahir une fois par une femme, passe encore! Mais 2 fois! Faut vraiment avoir de l'eau pour cerveau. A voir par les amateurs de péplum biblique, qui a malheureusement vieilli, mais se laisse encore regarder.