Un générique qui décoiffe et annonce la couleur ,Une tornade blonde d 'une beauté rare , voilà ce que les spectateurs ont découvert sur grand écran, en 1975. Comme si subitement, la France était propulsée sous les tropiques, mue par une attraction cinétique irréelle ! Mais jamais l'icône nationale Catherine Deneuve n'était apparue aussi décoiffante et explosive ... Sous le soleil, il est vrai, de Caracas, ou des Bahamas... Cheveux collés ou mouillés, jambes nues et bronzées, courant, parlant à perdre haleine, dans la splendeur désinvolte de sa trentaine
Nul hasard si 35 ans après, Le sauvage reste sa meilleure comédie. D'un rythme époustouflant, d'une précision irréprochable : Jean-Paul Rappeneau, cinéaste d'une méticulosité redoutable réinventait, cette fois-là, la notion de mouvement perpétuel.. Tandis qu'à ses côtés, le dialoguiste Jean-Loup Dabadie et le toujours génial compositeur Michel Legrand, accentuaient, ce tempo inégalé. A faire rougir les grands anciens de l'âge d'or d'Hollywood! Et en effet, on y pense ne serait-ce que dans l'articulation du scénario, diablement romantique!.
Yves Montand tel un ours Catherine 'nelly 'Deneuve telle une poupée se partagent l 'affiche de cette histoire énergique mais tellement touchante .. De courses-poursuites en courses folles , enchaînant succession de voitures, avions et bateaux , de rencontres inopinées en fuites contrariées, ces deux-là font merveilles et souhaitent la même chose que nous ....des vacances ....!