AlloCiné
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Votre avis sur Le Sauvage ?
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Jean Paul Rappeneau signe une comédie débridé, poétique, délicieusement légère et réussie. Catherine Deneuve, merveilleuse, a rarement été aussi belle. Et Yves Montand brille dans l'un de ses meilleurs rôles.
J'ai aimé oui mais sans être quelque chose d'exceptionnel... De plus je trouve que les cheveux paille de Catherine deneuve sont une déception
Film léger à voir un soir d'été....scénario simpliste...avec des scènes à l'américaine mais peu crédibles.... Même Montand et Deneuve ne sont pas toujours convaincants dans leur jeu...
Une comédie d'aventures exotique et trépidante. Une jeune femme (Catherine Deneuve) qui fuit son fiancé vient troubler la vie tranquille d'un épicurien (Yves Montand) qui vit en ermite sur une petite île d'Amérique du Sud. Le duo Deneuve/Montand fonctionne à merveille et leurs chamailleries incessantes donnent du rythme au film. Deneuve est parfaite, pleine de charme et emmerdeuse à souhait. Son rôle et son duo avec Montand rappelle le rôle qu'elle tiendra quelques années plus tard au côté de Noiret dans "L'africain". Dans les deux films Deneuve vient perturber la vie tranquille d'un homme épicurien qui aspire à vivre en pleine nature. Montand est lui aussi parfait dans son rôle. Il incarne un ermite qui a fuit le monde moderne pour se ressourcer en pleine nature. C'est une vraie bonne comédie d'aventures très rafraîchissante qui fait passé un très bon moment et apporte ce qu'il faut d'évasion et de charme exotique. Le plaisir de voir ces deux formidables acteurs se chamailler dans des décors de rêve est intact. A voir.
this is my movies
Divertissement haut de gamme et made in France signé par le spécialiste du genre, à savoir J-P Rappeneau. Du coup, autant vous dire que la caméra va virevolter au gré d'une mie en scène enlevée, privilégiant le mouvement. Musique de M. Legrand au top, dialogues ciselés par un J-L Dabadie en forme, interprètes fabuleux, dépaysement garanti et thématique hawksienne en diable (avec cette femme qui oblige l'homme à se poser), scénario mitonné multipliant les rebondissements (toujours expliqués via des flashbacks impeccables et rendent une logique à des choses au départ irrationnelles) bref, c'est un ravissement permanent surtout que la photo de P. Lhomme (un des plus grands spécialistes du domaine de l'époque) multiplie es trouvailles pour se plier aux éxigences du réalisateur. Bien rythmé, comptant son lot de scènes et de répliques cultes, ce film d'aventure est une magnfique démonstration du savoir-faire de Rappeneau qui se paye également un magnifique hommage au cinéma US de l'âge d'or, mixant screwball et rencontre au sommet de 2 stars impliquées. D'autres critiques sur thisismymovies.over-blog.com
Réunissant Catherine Deneuve, plus belle que jamais en insupportable emmerdeuse et Yves Montant, cette comédie trépidante, mais quelque répétitive, signée Jean- Paul Rappeneau procure encore, près de 50 ans après sa sortie, un bon gros et salutaire bol d’air frais en plus d'être dépaysante.
Une comédie d'aventure réjouissante tourné en Amérique Latine, plus principalement sur une ile paradisiaque , par le réalisateur Jean-Paul Rappeneau !! Film classé culte d'après les échos de certaines critiques de presse, je n'irais pas jusque là, mais ce long métrage m'a fait beaucoup sourire et les décors sont magnifiques, ça donnerait envie de s'y installer. L'histoire d'une femme mariée qui s'échappe de son conjoint, embarque un tableau qui vaut beaucoup d'argents, il y a du monde à ses trousses et rencontre son voisin de palier, un cultivateur de fruits et légumes qui veut se débarrasser de cette femme envahissante allant jusqu'à son ils contre son gré. Les 3/4 du récit tourne autour de cette ile ou se chamaillent les deux personnages principaux avec des situations cocasses. C'est bien mis en scène par Jean-Paul Rappeneau avec la splendide musique de Michel Legrand. Yves Montand se laisse pousser la barbe et joue très bien à coté de la belle et encombrante Catherine Deneuve elle aussi excellente. C'est drole et rafraichissant.
Un très bon film d'aventures avec Catherine Deneuve et Yves Montand en Amérique du Sud. Un bon scénario. Une bonne réalisation de Jean-Paul Rappeneau.
L'intérêt principal du film est Catherine Deneuve au summum de sa beauté. On peut y ajouter des paysages magnifiques qui ne gâchent rien, un rythme trépidant. Sinon c'est une comédie conventionnelle entre gens de bonne compagnie et sans souci financier, avec une fin plus qu'évidente. Ca passe un moment plaisant, comme manger des chamallows, mais rien de plus impliquant.
Le film de Jean-Paul Rappeneau est bien écrit, appliqué dans la narration et soucieux de vraisemblance. Cette comédie d'aventures mi-exotiques, mi-sentimentales se partage entre des séquences d'action plus ou moins spectaculaires mais très rythmées, et la relation tendue, pour ne pas dire explosive, entre Yves Montand et Catherine Deneuve dans une version mixte de "L'emmerdeur".
Les deux comédiens sont plutôt dans le contre-emploi: Deneuve incarne une blonde exubérante et égocentrique tandis que Montand interprète plus sobrement un maraicher se ressourçant dans la solitude et la nature. L'une est pourchassée (par de furieux amants), l'autre fuit (une pesante réussite industrielle).
Les rapports entre les deux personnages, entre Martin et Nelly, constituent bien évidemment, par leur contraste et une promiscuité forcée, toute la fantaisie du film. Conflictuelle, puis progresivement sentimentale, comme on peut s'en douter, cette relation aurait mérité d'être développée plus longuement, quitte à reléguer les seconds rôles et leur traque hystérique, pas franchement digne d'intérêt, à un rang plus subalterne. C'est dire ainsi que je trouve les deux rôles plaisants et séduisants.
Les deux comédiens sont plutôt dans le contre-emploi: Deneuve incarne une blonde exubérante et égocentrique tandis que Montand interprète plus sobrement un maraicher se ressourçant dans la solitude et la nature. L'une est pourchassée (par de furieux amants), l'autre fuit (une pesante réussite industrielle).
Les rapports entre les deux personnages, entre Martin et Nelly, constituent bien évidemment, par leur contraste et une promiscuité forcée, toute la fantaisie du film. Conflictuelle, puis progresivement sentimentale, comme on peut s'en douter, cette relation aurait mérité d'être développée plus longuement, quitte à reléguer les seconds rôles et leur traque hystérique, pas franchement digne d'intérêt, à un rang plus subalterne. C'est dire ainsi que je trouve les deux rôles plaisants et séduisants.
Yannickcinéphile
Un film à l’excellente réputation que Le Sauvage, que je ne partage tout de même pas complètement pour ma part.
Le souci que j’ai noté, c’est surtout que ce film propose une histoire finalement assez basique, qui n’a pas réellement le piquant ou le relief attendu. Sur un rythme allègre, Rappeneau orchestre une comédie d’aventure plaisante, certes, mais qui manque de moments marquants, et vivote parfois de trop sur le jeu des acteurs et les beaux paysages. En clair, ça manque d’enjeux, sorte de Robin Crusoé sentimental, où l’on assiste aux badinages, aux piques et à quelques situations amusantes concernant les héros, mais où l’on s’achemine tranquillement jusqu’à la fin sans avoir ressenti grand-chose d’autres qu’un plaisir simple mais un peu vain. C’est dommage car le film commençait bien, et même si dans la dernière partie il fait revenir le fameux Toulouse-Lautrec pour pimenter les choses, c’est assez tardif.
Néanmoins Le Sauvage est un film efficace. Si l’histoire est un peu basique, néanmoins on retrouve le travail plastique convaincant d’un réalisateur appliqué et soigneux des détails. De beaux paysages paradisiaques et authentiques, une photographie lumineuse du plus belle effet, une mise en scène qui s’empare à merveille de ces décors importants, et puis une bande son plaisante, dans le ton du film, bien que je ne l’ai pas trouvé aussi marquante que dans d’autres films de Rappeneau, et en dépit du grand compositeur qui a œuvré ici. Maintenant le film est esthétique, et surtout ce choix de l’authentique en tournant sur place était judicieux.
Reste le casting, et là c’est correct, le duo Montand-Deneuve est bien agréable. Personnellement Montand est un peu en-dedans ici, un peu trop sobre, trop flegmatique même, mais peut-être cette impression vient-elle d’une Catherine Deneuve survolté et piquante à souhait. Charmante à l’évidence, sa prestation est légère et malicieuse, mais là aussi, je ne l’ai pas toujours trouvé aussi naturelle qu’espéré. Il y a un côté un peu théâtral dans leurs prestations et artificielles dans leurs relations. Ils jouent bien, c’est un fait, mais l’osmose n’est pas parfaite, et peut-être à cause des dialogues ou de certaines situations, c’est parfois forcé.
Bon, cela étant Rappeneau ne déçoit pas souvent, et ce n’est pas le cas ici avec cette comédie d’aventure rafraichissante, se laissant peut-être de trop happé par le farniente de temps à autre. Le Sauvage est sympathique, mais pour ma part, dans le registre, Le Magnifique par exemple est au-dessus. 3.5
Le souci que j’ai noté, c’est surtout que ce film propose une histoire finalement assez basique, qui n’a pas réellement le piquant ou le relief attendu. Sur un rythme allègre, Rappeneau orchestre une comédie d’aventure plaisante, certes, mais qui manque de moments marquants, et vivote parfois de trop sur le jeu des acteurs et les beaux paysages. En clair, ça manque d’enjeux, sorte de Robin Crusoé sentimental, où l’on assiste aux badinages, aux piques et à quelques situations amusantes concernant les héros, mais où l’on s’achemine tranquillement jusqu’à la fin sans avoir ressenti grand-chose d’autres qu’un plaisir simple mais un peu vain. C’est dommage car le film commençait bien, et même si dans la dernière partie il fait revenir le fameux Toulouse-Lautrec pour pimenter les choses, c’est assez tardif.
Néanmoins Le Sauvage est un film efficace. Si l’histoire est un peu basique, néanmoins on retrouve le travail plastique convaincant d’un réalisateur appliqué et soigneux des détails. De beaux paysages paradisiaques et authentiques, une photographie lumineuse du plus belle effet, une mise en scène qui s’empare à merveille de ces décors importants, et puis une bande son plaisante, dans le ton du film, bien que je ne l’ai pas trouvé aussi marquante que dans d’autres films de Rappeneau, et en dépit du grand compositeur qui a œuvré ici. Maintenant le film est esthétique, et surtout ce choix de l’authentique en tournant sur place était judicieux.
Reste le casting, et là c’est correct, le duo Montand-Deneuve est bien agréable. Personnellement Montand est un peu en-dedans ici, un peu trop sobre, trop flegmatique même, mais peut-être cette impression vient-elle d’une Catherine Deneuve survolté et piquante à souhait. Charmante à l’évidence, sa prestation est légère et malicieuse, mais là aussi, je ne l’ai pas toujours trouvé aussi naturelle qu’espéré. Il y a un côté un peu théâtral dans leurs prestations et artificielles dans leurs relations. Ils jouent bien, c’est un fait, mais l’osmose n’est pas parfaite, et peut-être à cause des dialogues ou de certaines situations, c’est parfois forcé.
Bon, cela étant Rappeneau ne déçoit pas souvent, et ce n’est pas le cas ici avec cette comédie d’aventure rafraichissante, se laissant peut-être de trop happé par le farniente de temps à autre. Le Sauvage est sympathique, mais pour ma part, dans le registre, Le Magnifique par exemple est au-dessus. 3.5
Une comédie sentimentale qu'on pourrait dans un premier temps qualifié d'« à l'ancienne ». Toutefois, on se rend vite compte que c'est toujours la même recette dans celles d'aujourd'hui. Point de grande surprise donc quant au déroulement de l'histoire. Après un premier acte poussif, certaines séquences se révèlent relativement distrayantes. De plus, les passages sur l'île sont plutôt dépaysants. Pour le reste, il n'y a pas grand chose sur le plan de la comédie pure. Les scènes qui se veulent amusantes en deviennent même un peu pénibles avec le cabotinage de Catherine Deneuve dont le personnage est souvent infernale. Yves Montand délivre toutefois une bonne composition et l'interrogation que le film pose sur l'indépendance et la liberté est subtile et bien vue. Dans l'ensemble toutefois, beaucoup d'eau de rose et peu de rires pour une comédie sentimentale que je trouve largement dispensable. Les amateurs du genre devraient toutefois apprécier.
Un classique désormais JP Rappeneau mettant en scène Montant et Deneuve dans une comédie enlevée et originale dans son cadre paradisiaque. Z eux deux ils font le spectacle dans ce huit clos insulaire pour notre plus grand plaisir.
Jean-Paul Rappeneau signe une comédie sentimentale à l'ancienne, avec la touche d'exotisme et d'aventure nécessaires pour proposer un spectacle familial de 7 à 77 ans, sans jamais tomber dans la mièvrerie pour autant.
Pour sa deuxième collaboration avec le réalisateur français (après "La vie de château"), Catherine Deneuve n'a jamais été aussi belle, sa peau hâlée faisant ressortir sa blondeur naturelle, tandis que Montand se régale en Robinson baroudeur entre deux âges.
Ca gesticule à tout-va, comme dans "L'homme de Rio" (dont Rappeneau était également scénariste) , mais dans une tonalité moins enfantine, et le résultat est globalement plus réussi, de mon point de vue .
Je m' explique ...
Il s' agit d 'une comédie particulièrement véloce où les péripéties s’accumulent les unes aux autres. Jean-Paul Rappeneau est l’auteur des plus belles mécaniques françaises de comédie. Là où un Philippe de Broca prend parfois le temps de rêvasser et poétiser (ce qui n’est pas mal non plus), Rappeneau est quasi continuellement pied au plancher à faire virevolter ses personnages. En cela il rappelle les comédies américaines des années 1940-1950.
« Le sauvage » , en plus , utilise quelques recettes américaines comme une poursuite en voiture assez phénoménale ( pour l’époque ! ) ainsi qu’un éclairage éclatant assez rare dans les productions françaises.
Dommage que le film s’essouffle sur des scènes explicatives à la fin et que les retrouvailles ne soient pas franchement réussies non plus.
On peut dire que le rôle d’enquiquiqneuse tropicales réussit aux sœurs Dorléac ; Françoise Dorléac dans « L’homme de Rio » (1964) de Philippe de Broca (d’ailleurs en partie scénarisé par Jean-Paul Rappeneau,) y était éclatante.
Catherine Deneuve en égocentrique, qui veut faire argent de tout, impose sa blondeur incroyable et fait montre d’un sens du rythme - dans les dialogues et les déplacements - très affûté. Déjà dans « La vie de château » (1966) du même Rappeneau elle avait su donner un bel échantillon de ses talents pour la comédie, mais ici elle est au sommet de cet art difficile en plus de son physique agréable.
Yves Montand joue un personnage plus posé et en quête de quiétude solitaire; il subit la tornade blonde, l’exècre et l’aime à la fois : c’est excellent , c’est du grand Yves Montand.
Enfin la musique de Michel Legrand enlève le tout d’un coup de baguette magique. Les notes comme l’héroïne du film virevoltent et donnent de la classe à cette comédie.
Pour sa deuxième collaboration avec le réalisateur français (après "La vie de château"), Catherine Deneuve n'a jamais été aussi belle, sa peau hâlée faisant ressortir sa blondeur naturelle, tandis que Montand se régale en Robinson baroudeur entre deux âges.
Ca gesticule à tout-va, comme dans "L'homme de Rio" (dont Rappeneau était également scénariste) , mais dans une tonalité moins enfantine, et le résultat est globalement plus réussi, de mon point de vue .
Je m' explique ...
Il s' agit d 'une comédie particulièrement véloce où les péripéties s’accumulent les unes aux autres. Jean-Paul Rappeneau est l’auteur des plus belles mécaniques françaises de comédie. Là où un Philippe de Broca prend parfois le temps de rêvasser et poétiser (ce qui n’est pas mal non plus), Rappeneau est quasi continuellement pied au plancher à faire virevolter ses personnages. En cela il rappelle les comédies américaines des années 1940-1950.
« Le sauvage » , en plus , utilise quelques recettes américaines comme une poursuite en voiture assez phénoménale ( pour l’époque ! ) ainsi qu’un éclairage éclatant assez rare dans les productions françaises.
Dommage que le film s’essouffle sur des scènes explicatives à la fin et que les retrouvailles ne soient pas franchement réussies non plus.
On peut dire que le rôle d’enquiquiqneuse tropicales réussit aux sœurs Dorléac ; Françoise Dorléac dans « L’homme de Rio » (1964) de Philippe de Broca (d’ailleurs en partie scénarisé par Jean-Paul Rappeneau,) y était éclatante.
Catherine Deneuve en égocentrique, qui veut faire argent de tout, impose sa blondeur incroyable et fait montre d’un sens du rythme - dans les dialogues et les déplacements - très affûté. Déjà dans « La vie de château » (1966) du même Rappeneau elle avait su donner un bel échantillon de ses talents pour la comédie, mais ici elle est au sommet de cet art difficile en plus de son physique agréable.
Yves Montand joue un personnage plus posé et en quête de quiétude solitaire; il subit la tornade blonde, l’exècre et l’aime à la fois : c’est excellent , c’est du grand Yves Montand.
Enfin la musique de Michel Legrand enlève le tout d’un coup de baguette magique. Les notes comme l’héroïne du film virevoltent et donnent de la classe à cette comédie.
A voir ou revoir en zappant juste pour voir Catherine Deneuve ici tres belle dans la trentaine je crois . Film nul ou l'on fait du surplace. Bien dommage d'avoir de si bon acteur je pense a Yve Montant qui pour moi n'a fait que des bons films.
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