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    Hana-Bi
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    3,8
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    162 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 28 septembre 2017
    Commençons par le principal défaut du film : malgré sa courte durée , il traîne en longueur. Il y a de courts moments de violence qui ponctuent des scènes contemplatives pénibles.
    Entendons-nous je ne reproche pas au film de ne pas avoir d'intrigue, je lui reproche de n'avoir rien d'autre à proposer en l'absence d'intrigue.
    Ensuite, autre défaut majeur : nous ne sommes ni en présence d'un film policier ou de Yakuza, ni en présence d'un film romantique, à la rigueur d'un film sur la mort, mais en mode "passez il n'y a rien à voir" et certainement pas un film contemplatif, car il n'a aucune photographie, mais un mélange de tout ça à la fois.
    Dernier défaut, le manque de rythme. Comment Kitano fait-il pour avoir un si mauvais timing et tartiner des plans d'une platitude complète ?
    La seule qualité que je trouve au film, c'est le rôle principal, Kitano joue Kitano, mais il le fait bien. Donc un film pour les amoureux du bonhomme, les autres vous risquez de vous ennuyez ferme et d'avoir subit un teaser d'1H40.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 782 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 septembre 2017
    Hana-bi est un « feu d'artifice » déroutant, avec des pétards mouillés et des éclairs de génie. Kitano, miraculé d’un grave accident, est en verve au moment de ce tournage il y a vingt ans. La copie rénovée nous donne à voir les couleurs éclatantes des peintures naïves du même homme, acteur principal de surcroit ! Ses rictus convulsifs remplacent la parole chez ce policier taciturne, marqué par le meurtre d’un collègue et le cancer en phase terminale de sa femme. La violence côtoie brièvement la douceur dans ce cocktail sucré salé. Ces explosions aussi brèves que brutales sont les étapes d’un chemin vers une possible rédemption. Ici pas de morale sauve, l’inspecteur Nishi ne donne pas de leçons pour les jeunes flics. Un courant de poésie flotte dans l’air, on retrouve la neige de Dolls et des taches rouges. Ce film est certainement l’un des meilleurs de T. Kitano, lequel savoure chaque seconde de sursis que la vie lui procure. Il nous conduit vers un final durant lequel un simple « merci pour tout » vient conclure le retour d’une symbiose conjugale jadis perdue. La lenteur et le mutisme d’une grande partie du film dérouteront certains spectateurs qui ne connaissent pas le contexte personnel du réalisateur. Hana-bi n’a pas beaucoup d’équivalent dans le mélange éclectique des genres. Une vraie pépite. Cinéma 1. Aout 17.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 192 abonnés 5 208 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 août 2017
    Il y a chez Kitano ce sublime antagonisme de la beauté (poésie des images et des plans) et de la violence qui atteint son apogée dans Hana Bi avec les séquences de pure rêverie (les fleurs au centre du film) ou les longs plans de silence qui laisse vagabonder l'esprit. Certes Dolls peut rivaliser en beauté des images avec ses histoires d'une profondeur extrême mais ici le réalisateur aborde la mort avec une grande tristesse et quelle fin poignante.
    pentarou
    pentarou

    5 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 11 janvier 2017
    Je me suis endormi 3 fois devant. Heureusement que je n'étais pas au ciné et que je pouvais reprendre où je m'étais endormi (ce qui veut dire que 'ai vu le film en entier monsieur le modérateur d'allociné). Il ne se passe rien dans ce film. Je ne comprends vraiment pas. Surtout qu'il n'est pas contemplatif.
    Charlotte28
    Charlotte28

    129 abonnés 2 038 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 juillet 2024
    Un film au style épuré, poétique et mélancolique, dont le rythme et le montage mettent subtilement en avant les ressentis des personnages, entre violence et espoir. Une touchante oeuvre singulière.
    Raphaël C.
    Raphaël C.

    3 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 mai 2015
    Le plus crépusculaire des films de Kitano, le plus singulièrement émouvant aussi malgré ce côté parfois un peu ésotérique qui s'explique par ce mélange des thèmes (film de yakusas et de road movie). Mais la mise en scène est un régal, avec un sens du hors champ réjouissant et toujours, cet humour pince sans rire caractéristique des films de Kitano qui s'exprime souvent sans dialogues. La partition d'un Joe Hisaichi particulièrement inspiré renforce ce sentiment mélancolique auquel, à la fin de ce si beau film, on est toutefois heureux de succomber ...
    Kloden
    Kloden

    128 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 avril 2015
    Sans doute parce que ce n'est pas mon premier contact avec le Kitano de la grande époque, mais également sans doute à cause de bien d'autres aspects, je n'ai pas autant été marqué par Hana-Bi que par Sonatine. Takeshi Kitano y répète pourtant sa mélancolie déprimée, son style atypique fait de plans fixes et du refus de mener son récit frontalement, ses thèmes de prédilection, à commencer par l'emprise de la mort sur chaque être humain. A vrai dire, Hana-Bi est même carrément un suicide d'une heure trente-cinq, tout à fait imparable. Dans un premier temps, le septième film de Kitano contient des idées extrêmement riches et surprenantes. En montrant d'emblée les toiles que peindra l'inspecteur Horibe, flic moribond cloué dans un fauteuil par une blessure et orphelin d'une femme et d'une fille déserteurs, il montre que nos moyens pour tromper la mort de l'âme viennent d'elle-même, et sont par essence eux-mêmes destinés à s'épuiser immédiatement. Ces tableaux, déjà montrés et déjà présents, ne demandent quelque part qu'à se peindre, à constituer ce dernier recours inutile qui signalera la mort spirituelle du personnage bien plus qu'elle ne viendra la sublimer ou calfeutrer le mur usé par lequel elle s'insinue. Peintes par Beat Takeshi lui-même, ces toiles rendent le discours du film encore plus personnel, plus véritable. J'ai également beaucoup aimé la gestion narrative de la première partie, qui est embrouillée sans être confuse. Pendant un temps, j'ai eu du mal à tout remettre à l'endroit, et le plus étrange c'est que certaines scènes me semblaient pouvoir se passer à différents moments de ce récit sans que sa cohérence en soit atténuée. Voilà qui m'a donné une vraie impression d'évidence, comme si les faits parlaient d'eux-mêmes, sans qu'on ait besoin de les agencer avec la rigueur d'une démonstration mathématique pour en laisser s'exprimer la puissance. Jusque là, tout était en place, et j'aimais vraiment Hana-Bi, notamment pour ces instants plus joueurs où Kitano s'attarde sur des détails extérieurs, souvent avec une pointe d'humour, pour laisser respirer son film et revêtir un peu l'once de folie que la perspective permanente de la mort semble susciter chez ses personnages. Mais arrivé à un moment, à peu près celui où Kitano et sa femme partent à la mer pour un dernier voyage, j'ai progressivement décroché. J'ai trouvé que les cadrages du réalisateur commençaient à se répéter, que son style et ses choix se paraphrasaient. Pas illogique pour illustrer les derniers jours d'un couple qui tue le temps en attendant le bout du chemin, cette impression demeure quand même une vraie plaie, qui a fait de Hana-Bi un film inapte à me stimuler sur la durée, donc à me maintenir dans cet état psychologique et émotionnel particulier qui me rend capable de m'ouvrir totalement à un film. De plus, la jolie musique de Joe Hisaishi est quand même beaucoup moins marquante que celle de Sonatine. Et comme je l'ai dit, la surprise n'opérait plus totalement, puisque Hana-Bi est mon troisième Kitano. Bon mais inégal, et parfois un peu trop étiré.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 31 mars 2015
    Excellent film,violent,froid mais très beau,c'est très poétique et quelques passages sont tellement sublimes comme la fin..... juste magique ! La B.O est magnifique, Kitano que ce soit derrière ou devant la camera est vraiment excellent(même s'il parle pas beaucoup ;) ).

    Mais le film est très très lent et même si c'est pas un défaut,cela m'a un peu dérangé et quelques passages étaient un peu inutiles comme les peintures de l'handicapé qui sont montrées un peu trop souvent je trouve. Mais la beauté du film nous fait oublier cette lenteur et tous les autres défauts du film !

    Excellent film japonais ! 4.5/5
    cocolapinfr
    cocolapinfr

    70 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2014
    Tragédie suivant le désespoir d'un policier face à la maladie de sa femme, la mort coéquipiers, l'infirmité de son ami d'enfance. Des longueurs appuient cette fatalité, contrebalancées par des passages plus actifs témoignant de la ténacité du policier dans le soutien de son épouse et de son ami.
    carbone144
    carbone144

    94 abonnés 775 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 octobre 2014
    La lenteur est une chose, pas mauvaise en soi, à condition que l'on ait quelque chose à contempler afin de ne pas perdre le film de vue. Mais ici, il y a beaucoup de vide. Mon esprit s'est régulièrement égaré et j'ai perdu pas mal d'intérêt pour ce film qui finira à destination de ma mémoire de poisson rouge. Pourtant, il y a des choses intéressantes, notamment ce somptueux contraste entre la violence, la noirceur d'un homme, et sa bonté presque pathétique. Une histoire qui prend le temps de se mettre en place et devient relativement intéressant mais malheureusement éclipsée par des plans et séquences parfois interminables de vide. En gros on a envie de faire avance rapide.
    Grouchy
    Grouchy

    126 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 avril 2014
    Chez Kitano, cinéaste moderne japonais, ce n'est pas l'histoire, le jeu d'acteur ou la grandeur de la mise en scène qui compte mais la poésie que le film délivre. Il se sert dans ce cas présent de peintures et de les comparer aux images de la pellicule : les séquences du peintre handicapé le montrent : elles traduisent ses états d'âme, jusqu'à l'oeuvre ultime. Kitano assemble judicieusement poésie et genre de gangsters : la mafia fait pression sur un ancien policier qui usera de tous les moyens pour partir de la ville avec sa femme et vivre ces derniers instants. Le soin est apporté aux images, à la musique et au montage, dont certains moments se révèlent efficaces ( le faux suicide ). Le cinéaste ne se fie pas aux dialogues et aux personnages, se basant sur le minimum avec les flash-backs pour que les protagonistes ne paraissent pas totalement creux. Il privilégie la longueur, donnant au film une mélancolie constante, en plus des choix de décors ( plages, petits jardins, paysage du Fuji-Yama ). Ici donc, Kitano montre son univers, assemblant violence et douceur poétique, dans une histoire et une mise en scène gardant toute sa simplicité.
    keating
    keating

    53 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 avril 2014
    Le titre Hana-Bi renvoie au feu d’artifice, mais il est encore plus intéressant d’observer que les deux idéogrammes du titre sont les mots “fleur” et “feu”. Deux symboles qui, mis ensemble, résument bien l’atmosphère de ce film très particulier de Takeshi Kitano.

    Ce long-métrage explosif et poétique mélange allègrement différentes intrigues et différents niveaux de lecture. Ceux-ci se complètent assez bien, grâce notamment à un montage très travaillé qui nous permet de toujours rester accrochés au récit, malgré les nombreux flash-back, flash-forward et autres ellipses. Au niveau scénaristique, cependant, je dois dire que j’ai plus de mal à m’intéresser au côté explosif, avec les yakuzas, le hold-up, les dettes à rembourser, etc..

    Ceci s’explique aussi par le fait que je me suis véritablement passionné pour le côté poétique, celui qui concerne Kitano et sa femme, et leur dernier voyage dans les paysages japonais. On trouve là une superbe poésie du quotidien, où le plus banal peut devenir émerveillement. Des scènes pleines de vie, alors que l’ombre de la mort est omniprésente. La mort est comme peu à peu apprivoisée, et donne encore plus d’intensité à la vie, dans un beau mouvement de yin-yang. J’ai adoré aussi le thème des traces que les hommes laissent, des images qui restent après la mort, des photos, même ratées, et bien sûr des peintures, à travers le personnage de l’ex-flic qui se met à peindre. La façon dont Kitano joue avec toutes ces possibilités d’images est passionnante, et fait partie des plus belles propositions d’échange entre cinéma et peinture vue sur grand écran.

    Les images évoquent la beauté, mais aussi la violence, et les deux se mélangent souvent. La violence est de fait omniprésente dans le récit. Kitano ne nie pas la violence du monde, mais cherche à l’accepter par différents moyens, par la création, et aussi par le jeu. Il y a un grand côté ludique dans le film, à travers plusieurs instants sans véritable rôle narratif, comme la balle de baseball ou le fusil pointé sur le passant avant le hold-up. Peut être est-ce là une métaphore du cinéma de Kitano : un jeu qui permet de relativiser nos pulsions de violence?
    En tout cas, on peut y admirer une mise en scène très travaillée sur la représentation de la violence à l’écran : un mélange entre explosion et concentration, entre pure beauté et pure cruauté, entre humour et tragédie, entre violence réellle et violence artistique. Le raccord entre le coup de feu et la tache de peinture rouge est une sublime cristallisation de tous ces enjeux.

    Bref, Hana-Bi est un film passionnant sur tous les niveaux, peut être un petit peu inégal, mais contenant de nombreuses explosions de pure beauté.
    Léa H.
    Léa H.

    34 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2014
    L’univers de Kitano est toujours aussi percutant, même s’il a un peu vieilli à la relecture. Cette alternance entre éclats de violence et douceur poétique possède toujours un fort pouvoir d’attraction et propose un vrai ailleurs cinématographique, même s’il apparaît aujourd’hui un peu systématique. Tout comme son personnage de taiseux agressif se fait légèrement caricatural. Mais le film accroche toujours sur sa propension à créer du mélodrame et sur la fulgurance de ses ellipses qui donnent au spectateur un rôle actif dans la compréhension sur récit. Bref, un film à voir même s’il a un peu perdu de sa superbe avec les années (on lui préférera aujourd’hui Violent Cop ou Sonatine.)
    Plume231
    Plume231

    3 938 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 mars 2014
    Je dois être un des seuls mais je me suis sérieusement ennuyé devant ce film. Takeshi Kitano sait réaliser ça ne fait aucun doute, il sait aussi certainement raconter une histoire... Mais ici à la place de la simplicité, il préfère la complexité et au final on a pas l'impression qu'il raconte grand-chose...
    Seules quelques petites séquences au milieu d'autres sans intérêt arrivent à surnager et dégager de l'émotion, enfin surtout celles qui tournent autour de l'épouse du protagoniste, mais la plupart des personnages, mention spéciale au collègue paralysé, sont totalement sacrifiés sur l'autel de cette complexité voir même de cette prétention...
    Résultat, ça manque de force, ça manque de personnages forts, ça manque d'émotion, ça manque de rythme aussi ce qui n'arrange rien... Allez pour finir sur une touche positive Takeshi Kitano sait très bien peindre.
    fandecaoch
    fandecaoch

    1 052 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2014
    Hana-Bi : Un film typiquement japonais. On voit qu’ils n’ont pas la même manière de travail que les autres pays. Ils ont un certains style, une façon de raconté très différente. C’est donc la force et la faiblesse de ce genre de film. Car, c’est soit : le film d’emballe et tu es emporté par la poésie, la violence et la pudeur de ce film, ou soit le film est ennuyeux. Car, on a du mal à suivre l’histoire, on ne sait pas ou elle veut nous emmené : ils y a des meurtres, beaucoup de violence, il y a une histoire d’amour qui se met en place… Car, c’est un gars ou sa femme est malade. Et donc, il va demander de l’argent à la mafia pour que sa femme est un quotidien honorable. Mais le tout est assez dur à suivre. Mais, si on prend chaque thème, chaque tableau que nous présent, et bien on voit la maitrise et la force de l’œuvre. Moi de mon point de vue, le coté mafia est moins intense que le coté amour. Car, l’histoire d’amour entre le personnage principale et sa femme est vraiment excellente : ils ont une relation très pudique, très timide. Et l’inverse du coté mafieux du personnage principale qui s’énerve vite et n’hésite pas a tué dans une violence très visuel qui est très appréciable. D’ailleurs, la réalisation signée par le grand Takeshi Kitano est juste fabuleuse. Il y a une sacré bonne mise en scène avec un sans de cadrage que seul les japonais on le secret. Donc voila, un film et une culture a part mais on a un sentiment de dépaysement et de voir autre chose donc je vous le conseil.
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