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Benjamin A
718 abonnés
1 922 critiques
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3,5
Publiée le 9 mars 2014
Avant tout célèbre pour les effets spéciaux, crées par Ray Harryhausen et qui s'avère bel et bien bluffant (alors que j'étais prévenu !), de plus les reconstitutions sont vraiment bien faite et l'ensemble se révèle vraiment bien fait de ce point de vue-là. Ce patchwork de mythologie, péplum, fantastique, aventure ou encore action nous fera suivre Jason, qui doit récupérer la Toison d'or pour retrouver son trône et sur son passage il devra affronter des dieux, des dragons ou encore une armée de squelette (époustouflantes). Bon c'est non sans défaut malheureusement, le scénario est parfois brouillon, ça manque par moment de souffle et surtout l'interprète principal manque clairement de charisme. Mais l'aventure se regarde sans déplaisir, bien au contraire même, porté par cette musique de Bernard Herrmann, ses superbes effets spéciaux ainsi qu'un coté mythique (le coup de la statue qui se détrône me laisse encore pantois !) font que le film s'avère être un agréable divertissement.
Autant vous dire de suite, j'ai ressenti une déception immense quelques heures après avoir visionné le film. En effet, tout sur le papier me paraissait excellent et impossible à rater. Une histoire au goût mythologique avec notamment l'histoire de la toison d'or, des acteurs convaincants avec Todd Armstrong en première ligne dans un rôle qui lui colle à la peau et enfin les effets spéciaux du talentueux et du magique Ray Harryhausen... Et pourtant, le film est relativement moyen surtout la fin qui vous laisse un goût amer dans votre bouche. Une fin abrupte, un périple de près d'une heure 30 pour peu de chose, un scénario bâcle avec quelques scènes totalement inutile notamment au début. Bref, on s'ennui régulièrement, c'est long, trop lent (pourtant, j'aime la lenteur dans les films) et dépourvu de sens. Les seuls points positifs que je retiendrais sont les suivants: les effets spéciaux avec un Harryhausen au sommet de son art et des personnages relativement convaincants. Tout n'est pas à jeter loin de là, à voir au moins une fois pour se faire, une véritable opinion ;)
Arrêtons de raconter des con...ries sur les effets spéciaux de Ray Harryhausen, 80% des clowns de truquistes actuels seraient bien en peine de les reproduire, avec une beauté 1/3 équivalente à celle des SFX de ce géant, même avec leurs ordinateurs. D'ailleurs les détracteurs du travail de Ray, sont totalement incapables d'expliquer comment il intégrait ses personnages animés avec des acteurs réels. Il a emporté ses secrets avec lui. "Jason et les Argonautes" rien que pour la scène du combat avec les squelettes vaut toutes les daubes de Blockbusters actuels. Monsieur Harryhausen, au secours, revenez le cinéma meurt !!!
Film culte pour certains, "Jason et les Argonautes" n'est pas exempt de défauts. Les scènes et le scénario manque de fluidité . A quoi sert au juste la toison d'or ? De plus la fin abrupt ne remplie pas l'objectif du début du film spoiler: qui est la reconquête du royaume d'Eson. . Malgré cela, la musique épique de Bernard Herrmann et les effets de Ray Harryhausen nous emportent dans cette aventure. Dans le même genre, je recommande "le choc des titans" (version de 1981) plus convaincant.
S’il reste pour les amateurs du genre la meilleure référence en matière d’aventure mythologique, ce n’est pas parce que Jason et les Argonautes possède un scénario particulièrement original ni même des interprètes mémorables (loin de là) mais plutôt grâce à la qualité des effets spéciaux qui en font une épopée spectaculaire. Même si son récit reste relativement fidèle aux légendes antiques, c’est en effet le travail d’orfèvre de l’illustre Ray Harryhausen qui permet aux épreuves qu’auront à affronter les coéquipiers d’accéder à la majesté qui leur est dues. Que ce soit les statues géantes, les discussions que tiennent les dieux de l’Olympe en suivant le voyage de l’Argos ou bien la célèbre armée de squelettes, toute cette magie visuelle, aujourd’hui très kitsch, a toutefois inspirer beaucoup de graphistes et restera pour cela une date importante dans l’histoire du septième art.
Soyons clair : si le film perdure dans les ans avec nostalgie auprès des cinéphiles, c'est avant grâce à ces quelques séquences mises en scène par le légendaire R. Harryhausen. Oui, car pour le reste, on est plutôt devant une adaptation assez poussive de la célèbre légende grecque, les acteurs étant assez convaincants et les costumes réussis mais l'histoire est rapide (sans parler d'une fin hyper abrupte) et on a du mal à s'attacher à ses persos fonctionnelles aux réactions et aux destins écrits d'avance. De plus, si les séquences de Harryhausen sont assez incroyables vu les technologies d'époque, il faut être juste et s'avouer qu'elles sont aussi mal intégrées au reste que les effets spéciaux digitaux d'aujourd'hui. L'autre metteur en scène, D. Chaffey étant lui par contre un réal sans génie qui empile les séquences sans arriver à trouver le souffle nécessaire pour nous passionner. Un péplum moyen, éblouissant par moments mais inégal voire ennuyeux.
Un film épique et assez divertissant. Le début est la moins bonne partie du film mais par la suite on se régale, on se passionne et les effets sont bons pour l'époque et ne paraissent pas ridicules comme cela peut être le cas pour beaucoup de films, même aujourd'hui. Le scénario n'est pas non plus mauvais et les rebondissements ne manquent pas. Dans l'ensemble, ce film est réussi et offre un bon moment de cinéma !!
"Jason et les Argonautes"(1963)est un péplum d'antan,devenu horriblement kitsch,par la faute d'effets de maquettes irrémédiablement dépassés(qui sont de tout de même l'oeuvre de l'illustre Ray Harryhausen)et d'une aventure qui manque de piment narratif et de personnages débridés. Jason est un personnage mythologique ici simplifié à l'extrême. Il se contente d'enchaîner les épreuves avec un équipage entièrement dédié à sa cause. Quelques séquences savoureuses lorsque les Dieux débattent. Et les rencontres impressionnantes ne manquent pas(squelettes,harpies,Triton,géant d'acier,déesse en figure de proue...). Face à Spartacus ou même Ben-Hur,ce péplum sent largement le bâclé.
« Jason et les Argonautes » est en quelques sortes un vieux blockbuster, mais à son époue il avait probablement le même impact sur le grand public, que peut l'avoir son jeune cousin « Le Choc des Titans » par exemple.
Armée d'effets spéciaux assez incroyables pour l'époque, cette fresque épique est un vrai déluge d'action qui entraîne le spectateur dans une histoire homérique. Bienvenue au temps des Grecques et des Dieux, des créatures mythologiques et des héros, tout est ici fabriqué pour être épique, mais ça marche car tout est impressionnant. Les moyens mit en place pour donner les lettres de noblesse au genre du divertissement, sont assez colossaux. La grande qualité du film réside d'ailleurs dans cette mise en scène qui travaille non pas sur le spectacle à grand renfort, mais plutôt sur la gestion de son budget, et visiblement il est géré de façons judicieuses car rien n'est superflu dans le film. Côté casting ce n'est malheureusement pas aussi bon, les acteurs semblent avoir quelques difficultés à entrer dans leurs personnages.
« Jason et les Argonautes » est donc un de ces films expérimentaux, il mérite d'être vu pour son travail technique.
Quand on regarde le film dans le détail on peut s'apercevoir très rapidement de la multitude de ses défauts dont le plus flagrant est l'amateurisme du jeu de certains acteurs qui ont parfois l'air de réciter leurs courts dialogues en lisant un panneau tenu par un assistant . Le film a pour tout dire l'air un peu fauché. Mais la magie des trucages du grand Ray Harryhausen emporte tout sur son passage. Si Todd Armstrong est un Jason franchement pâlot, la truculence de Laurence Naismith en Argos maître de vaisseau roué , de Nigel Green en Hercule épicurien et de Niall Mac Ginnis en Zeus débonnaire ajoute une bonne humeur à l'ensemble qui nous fait passer un excellent moment. Il est assez jouissif de voir le juge Fulton de la série "Amicalement vôtre" en culotte Pampers agiter sa musculature un peu gélatineuse pour secouer un Jason parfois un peu à la traîne. Le film est aujourd'hui devenu culte et représentatif de ce qui ce faisait de mieux en matière de trucages avant le bond en avant des années 80 sans parler de l'apport des effets spéciaux d'aujourd'hui. Comment expliquer que certains films actuels à grand spectacles nous ennuient alors que "Jason et les Argonautes" nous réjouit encore ? Sans doute par la griserie actuelle des studios qui à force de surenchère technologique, perdent un peu de vue que "trop d'effet tue l'effet". A noter la présence d'Honor Blackman la première co-équipière de John Steed dans "Chapeau melon et bottes de cuir" et de la très sensuelle Nancy Kovack au faux air de Gina Lollobrigida. Il convient aussi de souligner la prestigieuse collaboration de Bernard Herman, le compositeur attitré d'Hitchcock.
Un film incontournable dès que l'on s'attelle à la découverte de l'univers mythologique cinématographique. Celui par lequel il faut commencer. Jason and the Argonauts est l’œuvre d'un personnage décisif dans l'histoire des effets spéciaux, Ray Harryhausen, successeur de Willis O'Brien (à la barre des effets de King Kong de Cooper) et précurseur de Denis Muren (le patron d'ILM) qui entama une nouvelle ère en révolutionnant le monde du cinéma avec les dinosaures de Jurassic Park. J'écris bien précurseur pour expliciter le fait qu'il s'agit de trois étapes qui définissent les grandes lignes de l'évolution du « spécial effect » au cinéma, et non pour établir un rapprochement entre les personnes elles même. Tout ce qui fait la magie de ce film et son ampleur dramatique à même de le classer dans la catégorie petit chef d’œuvre, ce sont les marionnettes de Harryhausen, si expressives, si puissantes et si vivantes. Aujourd'hui, on les regarde comme des objets curieux sans se rendre compte que c'est ça qui nous intéresse dans le film. En effet, le scénario est très léger, il ne s'agit guère d'un péplum où d'une fresque de fantasy...le ton d'humour est omniprésent et c'est tant mieux, cela laisse le champ libres au pouvoir fascinant des figurines. D'autant plus qu'un mythe n'a pas a être filmé avec pesanteur et grandiose pour être épique. Les acteurs sont bons et adoptent à merveille ce ton sympa et épuré qui caractérise l'ensemble du long métrage, et on sent que le réalisateur a voulu avant tout élaborer un film amusant – en témoignent les scènes sur Olympe avec la fameuse parties des Dieux qui sont on ne peut plus comiques sans aller chercher dans le caricatural/grossier. Les rebondissements arrivent rapidement et le déroulement de la trame reste classique, avec trahison, amour et quête initiatique. Les moments les plus marquants sont sans conteste la fuite face au titan de bronze, le combat contre l'Hydre et bien sûr la bataille finale diablement rigolote contre les squelettes (rhoooo...c'est pas gore si y a trois petits filets de sang non plus...faut pas charrier). Toutes ces séquences sont spectaculaires en prime, et on adore tout ces monstres dès qu'on a posé les yeux sur eux. Pourrait-on reprocher la fin un peu vite expédiée ? Au contraire, je dirais que c'est parfaitement calculé : on coupe pile quand on sait que c'est fini et qu'on s'est bien éclaté sans rajouter d'inutiles blabla qui ternissent un poil notre plaisir. Tout en promettant une suite bien sûr. Un joli bijou digne d'un travail d'orfèvre, une pépite à déguster au plus vite !
Inspiration libre des sources du mythe. Jason et les Argonautes restera connu en premier lieu par les effets spéciaux de Ray Harryhausen comme parmi le passage des squelettes. Le culte s'inscrit. Ensuite parce que l'aventure est pas loin de vouloir toucher les nuages, c'est effervescent, voyage, combats, dieux et déesse. Retrouvez des personnages tel qu'Hercule, Briséis ou bien encore la déesse Héra jouer par la belle actrice Honor Blackman (Goldfinger).
Ah qu'il est plaisant de temps en temps de retrouver le charme des péplums d'antan aux effets spéciaux signés Ray Harryhausen pour découvrir que malgré des personnages caricaturaux et une mise en scène qui manque de rythme, la magie opère toujours. Le film a plus de défauts que de qualités et on a vu un bestiaire plus impressionnant mais on se prend au jeu et on ne peut que rester admiratif devant la séquence de combat contre des squelettes, véritable morceau de bravoure.
Talos victime de la technologie image par image préfère impressionner plutôt que d’en débattre par des envolées inconcevables à l’époque.
Son imposante apparition n’en reste pas moins culte ainsi que quelles autres faisant de cette aventure une très agréable promenade à l’intérieur d’une mythologie grecque oisive manipulant les humains considérés comme du consommable par des dieux terrassés par l’ennui.
Les Argonautes se battent, rament et transpirent dans une suite de rencontres dominées par la féerie et les métamorphoses pendant que les dieux de l’Olympe visualisent la gloire et le trépas de chacun de leurs représentants dans un voile aquatique ressemblant curieusement à nos petites lucarnes.
« Jason et les argonautes » ancêtre de la télé réalité managé par des dominants en retrait est un magnifique film de jeunesse. Un parcours merveilleux sur des terres garnies de créatures aussi dangereuses que dépaysantes faisant de privilégiés les protagonistes d’un récit fantastique initiatique et inoubliable.
Les accalmies succèdent aux épreuves dans un déroulé enchanteur et poétique que chaque enfant en son temps à rêver de fouler. Une ballade génératrice à l’intérieur d’un jardin dangereux mais surmontable par son endurance et son courage.
De magnifiques rencontres entre l’homme et le surnaturel tissées sur des contrées gérées par la thématique de l'odyssée.
Une petite merveille que l'on tient par la main pendant toute sa vie.