Un régal de cinéphile. Une histoire palpitante et de l'aventure formidable. Une touche du passé avec des scènes de bagarres où les effets spéciaux sont incroyables. Grande réussite
Un très grand film porté par les effets spéciaux de Ray Harryhausen, le maître. Notamment au travers de cet extraordinaire combat contre les squelettes qui pour l'époque et encore aujourd'hui reste fantastique. L'histoire possède quelques faiblesses dans sa réalisation et son écriture un peu légère. Mais Jason et les Argonautes fait partie des classiques des péplums aventures.
Jason et les argonautes, sorti sur les écrans en 1963, est un film important pour moi car il a bercé ma petite enfance. Je me souviens qu'il passait souvent à la télévision, la plupart du temps pendant les vacances et que mes parents me donnaient toujours le droit de le regarder. C'est donc avec beaucoup de tendresse que je me rappelle ces aventures exotiques et peuplées de monstres en tous genres. Du coup, il ne faut pas attendre une grande impartialité de ces quelques lignes qui resteront, j'en ai bien peur, fort partisanes. En effet, j'aime le souffle épique qui se dégage de ce voyage tumultueux dans lequel s'engage le héros et son équipage. Chaque nouvelle étape les expose à des dangers tous plus improbables les uns que les autres et c'est l'occasion de découvrir l'incroyable travail de Ray Harryhausen, le grand spécialiste des « effets spéciaux » de l'époque. Évidemment le résultat peut paraître risible, aujourd'hui... mais la délicieuse nostalgie qui se dégage des animations image par image donne à ce film un petit goût d'éternité et le place parmi les grands classiques qu'il faut absolument redécouvrir. Un pur bijoux que je suis bien content d'avoir ajouté à ma collection.
Soyons clair : si le film perdure dans les ans avec nostalgie auprès des cinéphiles, c'est avant grâce à ces quelques séquences mises en scène par le légendaire R. Harryhausen. Oui, car pour le reste, on est plutôt devant une adaptation assez poussive de la célèbre légende grecque, les acteurs étant assez convaincants et les costumes réussis mais l'histoire est rapide (sans parler d'une fin hyper abrupte) et on a du mal à s'attacher à ses persos fonctionnelles aux réactions et aux destins écrits d'avance. De plus, si les séquences de Harryhausen sont assez incroyables vu les technologies d'époque, il faut être juste et s'avouer qu'elles sont aussi mal intégrées au reste que les effets spéciaux digitaux d'aujourd'hui. L'autre metteur en scène, D. Chaffey étant lui par contre un réal sans génie qui empile les séquences sans arriver à trouver le souffle nécessaire pour nous passionner. Un péplum moyen, éblouissant par moments mais inégal voire ennuyeux.
Un film au sang fantastique qui se laisse regarder grace aux effets spéciaux à l'ancienne qui gardent un charme, une bande son honnête et des monstres originaux.
Quand on regarde le film dans le détail on peut s'apercevoir très rapidement de la multitude de ses défauts dont le plus flagrant est l'amateurisme du jeu de certains acteurs qui ont parfois l'air de réciter leurs courts dialogues en lisant un panneau tenu par un assistant . Le film a pour tout dire l'air un peu fauché. Mais la magie des trucages du grand Ray Harryhausen emporte tout sur son passage. Si Todd Armstrong est un Jason franchement pâlot, la truculence de Laurence Naismith en Argos maître de vaisseau roué , de Nigel Green en Hercule épicurien et de Niall Mac Ginnis en Zeus débonnaire ajoute une bonne humeur à l'ensemble qui nous fait passer un excellent moment. Il est assez jouissif de voir le juge Fulton de la série "Amicalement vôtre" en culotte Pampers agiter sa musculature un peu gélatineuse pour secouer un Jason parfois un peu à la traîne. Le film est aujourd'hui devenu culte et représentatif de ce qui ce faisait de mieux en matière de trucages avant le bond en avant des années 80 sans parler de l'apport des effets spéciaux d'aujourd'hui. Comment expliquer que certains films actuels à grand spectacles nous ennuient alors que "Jason et les Argonautes" nous réjouit encore ? Sans doute par la griserie actuelle des studios qui à force de surenchère technologique, perdent un peu de vue que "trop d'effet tue l'effet". A noter la présence d'Honor Blackman la première co-équipière de John Steed dans "Chapeau melon et bottes de cuir" et de la très sensuelle Nancy Kovack au faux air de Gina Lollobrigida. Il convient aussi de souligner la prestigieuse collaboration de Bernard Herman, le compositeur attitré d'Hitchcock.
Kitchouille à mort, le film vaut surtout d'être vu pour ses effets speciaux qui eux sont par contre toujours assez bluffant. Les acteurs en font des caisses et la fin se termine en noeud de boudin mais c'est un bon moment d'aventure et personnellement ça m'a permis de réviser ma culture générale concernant la mythologie grecque. Bref un bon moment.
Ah qu'il est plaisant de temps en temps de retrouver le charme des péplums d'antan aux effets spéciaux signés Ray Harryhausen pour découvrir que malgré des personnages caricaturaux et une mise en scène qui manque de rythme, la magie opère toujours. Le film a plus de défauts que de qualités et on a vu un bestiaire plus impressionnant mais on se prend au jeu et on ne peut que rester admiratif devant la séquence de combat contre des squelettes, véritable morceau de bravoure.
Très bon film avec une superbe introduction murale montrant de nombreux personnages de la mythologie Grec et de bons effets-spéciaux pour un film de l'époque. Même le célèbre réalisateur Tim Burton a adoré ce film étant enfant.
Même 50 ans après sa sortie, "Jason et les Argonautes" reste une claque artistique indéniable. Le film s'inspire librement du mythe des "Argonautes" et de leur quête de la "Toison D'Or". Grosse production D'Aventure/Fantastique basé sur la mythologie Grecque, les effets spéciaux sont rentrés dans l'histoire du 7em art grâce à l'hallucinant travail du visionnaire et avant-gardiste "Ray Harryhausen" considéré comme le grand maître de l'animation en volume (Image par image) en raison de sa contribution dans le domaine du trucage au cinéma. Un univers "Péplum" atypique, une reconstitution exemplaire, des personnages charismatiques, des affrontements de légendes, des créatures mythologiques stupéfiantes, une pointe de romance, "Jason et les Argonautes" ne laisse aucuns temps morts. La séquence du combat final entre les "Argonautes" et les squelettes (D'Une durée avoisinant 3 minutes), aurait demandé plus de 4 mois de travail à "Ray Harryhausen" et reste la scène "Culte" du métrage. "Jason et les Argonautes" restera un monument historique du "Blockbuster" à l'ancienne dont certaines récentes productions devraient clairement s'inspirer !
Autant vous dire de suite, j'ai ressenti une déception immense quelques heures après avoir visionné le film. En effet, tout sur le papier me paraissait excellent et impossible à rater. Une histoire au goût mythologique avec notamment l'histoire de la toison d'or, des acteurs convaincants avec Todd Armstrong en première ligne dans un rôle qui lui colle à la peau et enfin les effets spéciaux du talentueux et du magique Ray Harryhausen... Et pourtant, le film est relativement moyen surtout la fin qui vous laisse un goût amer dans votre bouche. Une fin abrupte, un périple de près d'une heure 30 pour peu de chose, un scénario bâcle avec quelques scènes totalement inutile notamment au début. Bref, on s'ennui régulièrement, c'est long, trop lent (pourtant, j'aime la lenteur dans les films) et dépourvu de sens. Les seuls points positifs que je retiendrais sont les suivants: les effets spéciaux avec un Harryhausen au sommet de son art et des personnages relativement convaincants. Tout n'est pas à jeter loin de là, à voir au moins une fois pour se faire, une véritable opinion ;)
Dans les années 60, les Britanniques étaient capables de rivaliser avec Hollywood dans les films d'aventure fantastiques, et ce malgré beaucoup moins de moyens. Le film mélange habilement la reconstitution mythologique, le film d'aventure traditionnel et le cinéma fantastique. La réussite des péripéties extraordinaires de ce périple plein de dangers doivent beaucoup aux trucages ébouriffants de Ray Harryhausen, maître incontesté en son temps des effets spéciaux avec grosses bestioles en animation image par image, à l'instar de cette fabuleuse séquence de combat contre les squelettes ; une scène très complexe à élaborer, qui nécessita 4 mois de tournage pour une dizaine de minutes, mais quel tour de force ! La scène de l'hydre est également très réussie. Ces effets feront sans doute sourire les jeunes générations, mais ils émerveillent encore par leur aspect naïf et poétique, à l'heure des effets numériques. La technique d' Harryhausen était simple mais remarquable, parce que basée sur la patience. Le film conserve pour son imagerie merveilleuse et ses formidables effets le charme indéniable des grandes histoires d'aventure. Un véritable trésor du cinéma fantastique, dans le genre mythologique.
Il est des films qui ne vieilliront jamais, d'autres s'en tirent en ayant pris un bon coup de kitch. On serait ici dans cette dernière configuration. C'est donc un péplum avec un scénario de péplum (le méchant à une gueule de méchant mais pour une fois le traitre n'a pas une gueule de traitre. Dès les premières images on ne peut être qu'éberlué par le casting masculin, moitié beaux gosses, moitié lutteur de foire mais aucun ne joue correctement (d'ailleurs aucun d'eux n'est passé à la postérité) Et Zeus, vous l'avez vu ? Ils ont été le chercher où celui-là? Le casting féminin a dû être confié à quelqu'un d'autre car là nous avons deux bombes, la sublime Nancy Kovack et (on ne le souligne pas assez( Honor Blackman figurant la déesse Héra et servant de figure de proue au bateau. Reste maintenant ce qui fait encore la renommée de film, les effets spéciaux de Ray Harryhausen, ça a beau être kitch, n'empêche que ça a de la gueule, le point culminant étant la bataille contre les squelettes spoiler: (pour mettre un squelette hors de combat, enfoncez-lui votre sabre entre les côtelettes !)
C'est toujours avec grand plaisir que je visionne cette aventure mythologique, certes un peu naïve par moment (on reconnaît bien le ton des années 60), mais qui a su garder son pouvoir fascinant grâce à ses effets spéciaux incroyables qui n'ont pas pris une ride. Ce sont d'ailleurs ces fameuses scènes où l'ont peut admirer les créatures d'Harryhausen qui constituent le véritable attrait du film (la bataille des squelettes est bluffante). Une belle réussite technique pour une épopée sympathique.