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Un visiteur
5,0
Publiée le 1 juillet 2018
La comédie culte qui m’a bien fait rigolé, le scénario parodique d’une adaptation théâtrale de Victor Hugo, son romantisme dramatique devient burlesque à la cour d’Espagne pendant la succession du siècle de la conquête des Amériques. Le ministre corrompu à son profit Don Salluste dit Luis de Funès dépouille sans état d’âme son peuple, une tâche ingrate mais divinement comique dans ce film, il se complète en paire grotesque avec le charme du chanteur et valet Blaze/Yves Montand et ses rimes en or, un très bon comédien. Des intrigues royales, complots, réformes de l’histoire et culture espagnole, de mariage d’alliance, d’amour impossible quiproquo pour un chef-d’œuvre.
Je me souviens d’une fois où j’ai grondé ma première fille quand elle avait 9 ou 10 ans. Folle de rage, cherchant ses mots, écarlate de colère, elle m’avait lancé : « T’es…t’es juste…t’es, t’es PIRE que Don Salluste. PIRE que lui. PIRE. » Et c’est vrai que Don Salluste est monstrueux (« C’est normal !! Les pauvres c’est fait pour être TRES pauvres, et les riches TRES riches »). Mais De Funès le rend monstrueusement hilarant. Une excellente comédie, qui m’a même fait lire Ruy Blas (grosse tragédie) ! Acteurs, costumes, décors, scénario , dialogues, musique (Polnareff) : tout est bon !! Le film s’essouffle un peu dans le dernier tiers, mais ça n’a pas vieilli, ça ne vieillit pas !! Une comédie incontournable.
Ah la la la folie des grandeurs de Gérard Oury est une comédie française culte, le film est très drôle, les répliques sont cultes, il y a un bon rythme, on s’attache aux personnages (sauf pour le roi et la reine) c’est du grand divertissement, l’un des meilleurs films de Louis de Funès, la musique qui a été étonnamment composée par Michel Polnareff est mémorable. A voir impérativement
La Folie des grandeurs devait marquer la troisième association entre Gérard Oury et le duo Bourvil-Louis de Funès. Hélas, le décès de Bourvil empêcha cette nouvelle collaboration. Malgré tout, Gérard Oury n’abandonna pas son idée d’adapter Ruy Blas de Victor Hugo sur le ton de la comédie et transforma le personnage de Blaze que devait interpréter Bourvil pour l’adapter à Yves Montandspoiler: (il est ainsi difficile d’imaginer la séquence du flamenco jouée par Bourvil de cette manière) même si d’autres séquences auraient pu totalement être adaptées au comédien normand (il aurait ainsi retrouvé son rôle d’amoureux qu’il avait déjà dans La Grande Vadrouille). Malgré ces modifications, le résultat est toujours hilarant par l’inventivité des gags visuelsspoiler: (la séquence du tapage nocturne et de la lance, le chapeau de Saluste prenant la forme de celui de Napoléon…) , la qualité des dialogues d’Oury, de Danièle Thompson et Marcel Jullianspoiler: (« Voleur, voleur, vous m’avez volé ! – Non, monsieur, je vous ai menti ») et les gesticulations de Louis de Funèsspoiler: (qui apparait même habillé en femme) . Ce film, à la musique assez westernienne (signée Michel Polnareff !), possède ainsi certaines séquences qui ont marqué le cinéma comique françaisspoiler: (le réveil de don Saluste et son fameux "Il est l’or", le striptease d’Alice Sapritch…) . La Folie des grandeurs est donc une fois de plus une belle réussite de Gérard Oury.
Un film qui a bientôt 50 ans et qu'on voit et revoit toujours avec le même plaisir, celui de retrouver le duo improbable de Funès/Montand et de découvrir Alice Saprich en vieille duègne sévère puis amoureuse et lascive. De jolis costumes, de beaux décors, du dépaysemant, une critique de la cupidité et une conte sur la reltivité et la fragilrté de la condition humaine. Une musique inoubliable... Petit bémol, De Funès fait comme d'habitude du de Funès (c'est ce qu'on lui demandait), parfois un peu trop
un grand classique de la comédie et dans la filmographie de de Funès qui traverse les générations. basée sur un socle historique, une énergie débordante, sur une cadence qui claque, les gags s'enchaînent! comique de situation, de moeurs, de mots, de gestes : tout y est et déclenche systématiquement le rire. les scènes entre de Funès (au plus haut de sa forme) et Montant ou avec Saprich réservent des moments inoubliables. Une fois de plus G. Oury très inspiré et une musique géniale de Polnareff.
Je dois reconnaître que ce visionnage fut agréable. Il était courant dans les années 60-70 de retranscrire une oeuvre littéraire ou théâtrale pour le cinéma. Or, les adaptations me laissent souvent dubitatif. Bancales, austères ou poussiéreux, ces oeuvres sont parfois difficiles à revoir de nos jour. Librement inspiré de Ruy Blas par Victor Hugo, Gérard Oury qu'on ne présente plus, nous propose une oeuvre rafraîchissante et décomplexée grâce à un scénario finement écrit (Danièle Thompson) et un casting de qualité (forcément Louis de Funès dans le rôle d'un avare et avide de puissance mais c'est surtout le rôle du chanteur, comédien et artiste Yves Montant - que je découvre ici - qui m'a le plus convaincu). En effet, ce dernier habite le rôle de Blaze avec sensibilité et intelligence. Contrairement à Funès qui en fait parfois trop mais, on ne va pas se mentir, c'est comme ça qu'on l'apprécie. Du côté de la technique, les décors sont réussis avec cette ambiance semi-western fortement influencée par le genre italien tout en conservant quelques mécaniques du péplum et de la dramédie à l'eau de rose. La rencontre des genres sont un des points forts de La folie des Grandeurs. Malgré tout, je reste assez circonspect face à une durée (un peu trop longue) et quelques scènes assez simplistes et pas forcément inspirantes. Pas forcément le meilleur de Oury mais un des plus "blockbusterisé" de sa filmographie. Et contrairement à mes propos du début qui pouvait paraître généraliste, le film n'a pas vieilli et se laisse admirablement regardé avec sourire aux lèvres. Sympathique !
Quel comédie trépidante,aussi enlevée par ses gags que pour ses savoureuses répliques! Lorsque Gérard Oury adapte "Ruy Blas" de Victor Hugo, ou les amours contrariées du valet Blaze pour la reine d'Espagne,cela donne une comédie échevelée avec un de Funès déchaîné,au sommet de son génie comique et pour partenaire Yves Montand,qui ne lui sert pas de faire-valoir,loin de là, et laisse libre cour à un tempérament comique qu'on ne lui soupçonnait pas. Comme Polnareff se prend pour Ennio Moricone et que Montand apporte à son personnage quelques notes de tendresse touchantes,roulons carrosse... Une des fins les plus drôles que j'aie vu au cinéma... En tout cas,j'y ris toujours de bon coeur.
Parodie délirante du Ruy Blas de Victor Hugo, orchestrée par Gérard Oury, ce film d’aventure historique tonitruant et échevelé est devenu avec les années une comédie culte. Le duo Louis de Funès - Yves Montand nous gratifie de scènes hilarantes et mémorables, sur une musique lyrique signée Michel Polnareff. Un classique absolu !
Gérard Oury réalise en 1971 une farfelue adaptation du célèbre roman de Victor Hugo « Ruy Blas ». Ainsi, ce fut une vraie réussite à sa sortie mais encore aujourd’hui où il reste un classique et un chef d’œuvre du cinéma français. Ce film reste un classique notamment de par ses nombreuses scènes qui sont devenues cultes car pour certaines, les répliques sont devenues cultes. De plus, on va trouver un humour qui est très présent et également très efficace dans le sens où on rit tout au long du film. En plus, de ces éléments, l’œuvre respecte en de nombreux points l’œuvre de Victor Hugo : ce qui vient la renforcer. En effet, on retrouve le même cadre spatio-temporel (l’Espagne de la fin du XVIIème siècle) ; une dénonciation de très nombreuses choses de l’Espagne de l’époque comme de certaines valeurs peu recommandable comme l’avarice, la cupidité ou encore de la barbarie avec également des complots avec des personnes avare de pouvoir ainsi que d’un amour interdit et surtout le fait qu’une personne, n’étant pas issue de l’aristocratie, ait réussi à y entrer et cela était, à l’époque de la pièce de théâtre, complètement nouveau et tout cela en poésie qui rend l’œuvre plus belle à entendre exactement comme dans la pièce de théâtre de Victor Hugo. On retrouve également les mêmes personnages dans les 2 œuvres et on a ici d’excellents acteurs notamment pour les personnages principaux (joués par Louis de Funès et Yves Montand). Ce qui vient couronner le tout, c’est la bande son de l’œuvre qui est vraiment excellente.
Il suffit de quelques secondes pour se rendre compte du chef d'oeuvre qui est sous nos yeux ! Des décors naturels à couper le souffle, une musique de Michel Polnareff magistrale (qui n'est pas sans rappeler les Westerns) et les costumes époustouflants qui pendant tout le film vont accompagner le jeu des acteurs ( le pompon vert de de funes dans la première scène). Gérard Oury (en chef d'orchestre), nous fait donc voyager dans un Ruy Blas à sa sauce ( un clin d'oeil lui est attribué au générique). On rit et on prend surtout du plaisir à voir le tandem Louis de Funes/Yves Montand. Les dialogues sont devenus pour la plupart ultra cultes, mais toujours aussi bons: "Mais qu'est-ce que je vais devenir ? Je suis ministre, je ne sais rien faire !", "Ne vous excusez pas, ce sont les pauvres qui s'excusent. Quand on est riche, on est désagréable !".....
Un film hilarant avec le duo Yves Montand et Louis De Funès. Les seconds rôles sont aussi super et on passe un très bon moment devant cette comédie française où les situations et dialogues nous rire toutes les minutes. "Je suis ministre, je ne sais rien faire"
Film assez médiocre, vite vu, vite oublié.Quelques gags bien trouvés, mais ça ne va pas plus loin.... Trop long, trop lourdingue, ce film devient vite fastidieux à tel point qu' on a vite envie d' en finir.
Le film avec De Funès que je préfère, justement par ce que je trouve que contrairement aux autres, ce n'est pas un de Funès qui se confond dans sa grande filmographie. De Funès est fidèle à lui même mais il est un peu moins le leitmotiv du film que dans la plupart de ses autres films. Et puis, je trouve Yves Montand génial et je pense que si c'était Bourvil qui avait eu le rôle (la raison de cette annulation est évidemment tragique puisqu'il s'agit du décès de ce grand comédien qui était bien plus que le créateur d'un personnage comique un peu benêt), le film se serait moins distingué car on serait retombé dans un énième duo avec d'un coté le teigneux dominateur et de l'autre côté le grand corniaud qu'on repère à ses "non mais dit' donc". Là le rapport dominant/dominé persiste mais le personnage de Montand renouvelle un peu l'univers de Oury. Enfin, beaucoup de passages hilarants qui font de ce film un classique qui se distingue.