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Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2006
L'histoire d'une famille québecoise (les parents et les 5 garçons) et plus particulièrement de Zach, des années 60 au début des années 80 et de sa volonté à ne pas devenir ce qu'il soupçonne être... c'est-à dire un fiffe (PD en québécois) !!!
Un très beau film !!! Touchant, drole, juste, excellemment interprèté (notamment les parents) et superbement mis en scène avec des moments de rêveries ou des instants de vie au ralenti très bien amenés et réalisés !!! La musique aussi crée une atmosphère et devient un personnage à part entière... On passe un vrai bon moment en compagnie de ces êtres humains partagés entre l'amour des siens, la fierté qu'on voudrait qu'ils ressentent et leur vraie personnalité et déboires...
Le scénario en fait jamais trop et le personnage central passe par de vraies phases de questionnement sur lui-même, sur ce qu'il voudrait être et ce qu'il est réellement qui nous amène tous à réfléchir sur nos propres choix de vie et nos propres relations avec notre famille...
Allez voir ce film... Il vous bouleversera tout en vous amusant... Vous ne regretterez pas d'avoir été faire un tour dans la Belle Province !!!
Vraiment excellent, tout plein de finesse. Les personnages sont vrais, touchants, jamais caricaturaux. Et un sujet qui pourrait paraître galvaudé ... mais non, c'est traité avec simplicité, un peu avec le coeur sans doute. Bravo !
Ca commence comme une comédie, d'un air un peu badin, une voix off, des scènes parfois cocasses (quiproquos, sous-entendus), des répliques bien senties (malheureusement j'en ai loupé de bonnes pas sous-titrées, j'enlève une étoile...). Puis doucement on tend vers la tragédie, il n'y a plus de voix off, l'éclairage a changé.
Zac qui se cherche, entre l'idée que les autres se font de lui, et les possibilités de la vie. Qui finit par se perdre dans le désert, pour contenter le rêve de voyage de sa mère, et oser tenter ses choix.
Les personnages sont tous attachants, ceux qui sont plus "cliché" sont moins marqués (le frère à qui tout réussit, celui sportif). Les scènes sont filmés d'une façon naturelle et agréables, soutenues par une musique qui pendant un grand moment donne envie d'un retour aux années 70 tellement l'ambiance est bien restituée.
On se rend compte que souvent le basculement ou non-basculement d'une existence tient à peu de choses, au fond.
Mérite t'il autant de louange que le laisse percevoir les autres critique? Surment pas aussi je le note aussi bas. Trop mou, histoire banale que dire de plus.
Le cinéma québécois nous livre, trois après « Les Invasions Barbares », son nouveau film phénomène « C.R.A.Z.Y ». Apres un début encourageant et une critique enthousiaste en Grande-Bretagne (21 avril) et en Pologne (10 mars), le film sort maintenant en France (3 mai), dans une combinaison de 87 salles dont 14 pour Paris, avant de partir á la rencontre du public en Allemagne, au Japon ou encore en Turquie. Sans bien sur compter la présentation le 6 mai prochain du film en Israël, là-même où la partie sans doute la plus émouvante du film se passe. La question principale est de savoir maintenant si les « cousins » français seront touches au cur comme lont été les canadiens, quils soient anglophones ou francophones. En effet, cest le Canada tout entier qui cest uni au printemps 2005 pour faire un triomphe a ce portrait de famille peu ordinaire dans les années 60 et 70. Une personne sur sept laurais vu en salle lors de sa sortie québécoise. Triomphe confirmé en mars dernier pour la saison des prix. Ainsi le film sest vu remettre 13 Jutras, l'équivalent québécois des César français et a obtenu 10 récompenses aux Génies (les prix cinématographiques pour l'ensemble du Canada). Apres lenthousiasme de la presse anglaise, «Même les critiques londoniens, souvent très durs, ont apprécié le film», déclare Marc-André Grondin, qui rappelle que les trois quarts de la musique de C.R.A.Z.Y. sont britanniques. «Dans le pays du rock, ça nous a rendu la tâche facile en entrevue.» Le « buzz » français semble bien parti. Les magazines féminins « Vogue » et « Elle » ont déjà parle du film. Le magazine de cinéma « Première » la choisi en film du mois de mai. Le succès est tellement mérité pour cette uvre honnête et sans fioriture. La vois dHollywood souvre maintenant à eux.
Ce film est un livre à coeur ouvert. Sensibilité, humour, douceur, dûreté, dépeignent tour à tour le portrait de cette famille et de Zach. Accomapgné d'une très bonne bande-originale 70's, agréable, le film se laisse suivre en douceur, aussi tranquillement que si on le lisait... Intimiste et parfois dur, c'est un beau film, simplement.
Je n'attendais pas du tout ce film canadien auréolé de multiples prix dans son pays d'origine, à vrai dire, je ne savais même pas de quoi le film parlait alors que le générique débutait déjà.. Mais finalement, je suis ressorti de la salle en me disant "pour l'instant, le meilleur film de 2006". En effet, Crazy est tout simplement un film "humain" avec des situations magnifiques et tellement courantes... Les acteurs sont justes, les effets spéciaux discrets mais utilisés intelligemment et mention spéciale à la musique (qui peut s'empêcher de s'écouter un Pink Floyd en sortant de ce film ?) ! Sans oublier les dialogues qui sont magnifiques... la scène entre le père et la mère dans la salle de bain restera mythique de nombreuses années, c'est à parier !
On rie souvent, on pleure parfois... mais on ne peut pas sortir déçu par un tel film. Magnifique.
Simple, mais parfait: on ne s'ennuie pas un seul instant, c'est sensible, drôle et plutôt original. La réalisation est impeccable et le jeu des acteurs très bon.
Voilà un beau film de chronique familiale. La famille est une valeur que toute la société occidentale vénère depuis les Romains, et récurrente dans la plupart des films américains (voir pas mal de nullités hollywoodiennes : "raaah ! mon arrière-cousin par alliance ! je ne peux pas laisser sa mort impunie !"). Ce film creuse et explicite ce qu'est la famille, sans tomber dans les généralités absurdes genre "la famille, c'est sacré". Non, ce film est profond. Nous avons une famille où les garçons sont en affolante supériorité numérique, un univers mâle et fraternel, dominée par un père bon mais abrupt, et une mère tendre que ses fils adorent, mais qui reste en retrait. Et au milieu de ce groupe de mecs-fiers-de-l'être, un petit garçon sensible, un peu faiblard, en proie aux moqueries de ses frères, mais doué d'étranges "dons"(dont on ne saura pas s'ils nbe sont qu'une élucubration de la mère ou vraiment vrais), d'une relation fusionnelle avec sa mère et d'une mèche blanche dans ses cheveux bruns. Entre le garçon, Zac, et les autres membres masculins de la famille, c'est un terrifiant "je t'aime moi non plus". En particulier l'admiration haineuse pour le père est un beau paradoxe sentimental : Zac adore son père et le déteste parce qu'il ne se sent pas aimé pour ce qu'il est, et s'efforce de résoudre le problème en devenant ce que qon pèrte voudrait qu'il soit. Mais Zac a beau faire, il est l'élément perturbateur, le grain de sable dans la machine, avec son rock foudroyant et flamboyant (ce qui donne d'ailleurs une des plus belles BO de films que j'ai jamais entendues). L'amour et le conflit sont à la base de toute relation familiale, voilà ce que montre ce film, et la plus grande tendresse passe par la lutte. La réconciliation n'arrivera que dans la douleur. ===> film génial !!!
Deux heures de bonheur à l'état pur. La réalisation a cette faculté difficile d'accès à nous faire passer du rire aux larmes, à nous déchirer dans la même scène entre deux extrèmes émotionnels complexes. Un film beau, sincère, particulièrement bien joué, aux dialogues réfléchis et incisifs, le tout forgeant une ambiance qu'il est pour le moins délicat de détester. Ce film est beau.
Sil fallait trouver un défaut à ce film, ce serait sûrement au sujet de laffiche qui ne permet nullement dentrevoir ce quest réellement CRAZY. Une comédie qui porte en dérision la famille ? "Bin justemint pô!" Casting parfait, interprétation convaincante (même si pour le rôle titre, Marc André Grondin le fils- nest pas au niveau de Joseph Gordon-Levitt dans Mysterious skin, malgré une ressemblance évidente), et surtout une mise en scène vraiment génialissime de bout en bout. Tour à tour drôles ; subtiles ; touchantes ; dramatiques, les scènes se succèdent avec une virtuosité sans faille. On citera pour exemple celle où le père écoute de la musique avec son casque audio, alors quen arrière plan la mère apprend une terrible nouvelle au téléphone ; ou celle où les trois frères se penchent sur le canapé pour dénoncer du regard le quatrième. Il y a pléthore! Ca foisonne dinspiration, sans parler des dialogues aux petits oignons, accent et expressions canadiennes en prime. Quand au scénario, sil semble par moment se cantonner à la fresque familiale, cest pour mieux nous disséquer ce qui se trame entre un père et son fils et là encore, cest magistral et à ne surtout pas rater !