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Un visiteur
5,0
Publiée le 29 septembre 2006
Le cinéma canadien est très rare sur les écrans français. On se souviens d'ailleurs des Invasions Barbares, mais depuis, rien n'a vraiment marqué la mémoire commune. Et bien il y a du nouveau. Son nom ? C.R.A.Z.Y., film au montage déjanté et à la narration passionnante. C.R.A.Z.Y. n'est pas un film qu'on aime, c'est un film que l'on adopte et que l'on a envie de faire partager aux autres. Jean-Marc Valle, qui est inconnu en France, signe un film passionnant, drôle, intelligent, émouvant touchant qui se savoure durant ses plus de deux heures où l'on découvre la vie de cinq frères à travers les yeux de l'avant dernier. Les dialogues sont tout simplement hilarants, les expressions typiquement canadiennes surgissent et amusent le spectateur. Il faut aussi ajouter que la bande originale est particulièrement bonne. Ainsi les scènes n'ont pas la même ampleur et le spectateur se régale même s'il sait que le voyage est court et qu'il va bientôt devoir rentrer en France.
Tout était fait pour être un bon film, plutôt attachant Lacteur est superbe, lhistoire est prenante, vraiment Le film démarre très bien On se laisse emmener dans cette histoire où lon va suivre un enfant jusquà son age adulte.
Mais dun coup Lirréparable erreur Impardonnable erreur Le film devient niais et très rébarbatif Et stupide. Avec des longueurs Pourquoi cette partie à Jérusalem ??? Cela napporte rien au film, bien au contraire ça ma vraiment gâché mon plaisir, dautant plus que passé cette longue demi heure, le film grimpe en flèche niveau qualité A la fin, on est prit à la gorge et le film devient bouleversant
Cest dommage car on est passé de très très prés dun chef duvre
Magnifique film entre humour et drame. Meilleur film québécois que j'ai eu l'occasion de voir (j'en ai pas vu beaucoup mais jle dis quand même). Il s'agit de la simple histoire dune famille traversant les 70s raconté à travers les yeux dun des frères de la fratrie. On vie avec lenfant Zach, puis Zach lado et enfin le jeune adulte Zach. Trois parties dune vie, trois façons de dépeindre la vie. Jadore la manière de présenter, de montrer, dexpliquer les choses, les images, les situations. Jean-Marc Vallee a su nous nous plonger dans 20 ans de la vie dune famille.Je dirais même que certains plans mont rappelés un certain Tim Burton.
En plus, cette extraordinaire histoire est bercé du début à la fin par une magnifique bande originale qui colle parfaitement au film (comme le chewing-gum aux cheveux).
C.R.A.Z.Y, ou l'histoire d'une famille québécoise et de ses cinq garçons des années 60 ou 80. C.R.A.Z.Y, ou la quête d'identité du jeune Zachary, refoulant sa propre homosexualité avant de finalement l'accepter. Une comédie magnifique sur la tolérance et la joie de vivre. Une chronique riche et juste qui vous emplit de bonheur à chaque vision. Un chef d'oeuvre jubilatoire ou l'émotion affleure sans cesse. Le nombre de fois qu'on se surprend à pleurer et à vibrer avec notre petite famille quebecoise est ahurissant. Jean marc vallée a un don, est un formidable portraitiste et nous le fait partager dans ce magnifique kaleidoscope de couleurs et d'émotions.
Une scène restera en mémoire, risquée, osée, magnifique. Nous sommes dans la cuisine, le téléphone sonne, la mère décroche, on lui annonce que son fils Raymond vient de mourir d'une overdose à l'hopital. Elle s'écroule en larmes. Au premier plan, son mari n'entend rien, il se réconforte dans l'audition de son disque préféré. Il le fredonne, tout joyeux, n'entend rien de ce qui se passe derrière lui. Sublime.
Un genre difficile : une chronique familiale avec de multiples personnages. Dans le Québec des années 70, de nombreux clichés sont ici rassemblés dans un patchwork d'images pas déplaisant, mais un peu long. Une tendance à la répétition (la chanson d'Aznavour, la bondieuserie de la mère,...), à insister lourdement sur quelques traits de caractère. De plus, le parti pris de voix off du principal protagoniste (un homosexuel non assumé dans une société un peu rétrograde, qui aurait certains dons dus au fait qu'il est né le 25 décembre) alourdit encore l'ensemble. Mais dans cette chronique, on trouve quelques scènes touchantes, une vision sans doute assez juste d'une société et d'une époque. Les acteurs chargent un peu leurs personnages, mais c'est plutôt le parti pris du réalisateur que d'être très démonstratif. D'ailleurs la mise en scène n'hésite pas à utiliser quelques tics (ralentis, gags cartoonesques (l'accident de mobylette), et la trajectoire du héros passe même par Jérusalem. On peut être sensible à ce type de cinéma mais ne pas s'attendre à du cinéma sensible : l'étude de caractère reste en surface.
Un film qui ne peut évidemment plaire à tout le monde car il est hors du commun mais pas niaiseux. Au contraire, ce film est d'une superbeauté géniale. Vraiment, ce film vaut le coup, alors si vous avez encore l'occasion de le voir, ne le ratez pas...
Et dire qu'il aura fallu attendre un an pour voir ce film québécois en France... Enfin, ça valait la peine d'attendre : nous avons là un petit bijou cinématographique jubilatoire, à la fois grand public et dune rare intelligence (Si si ! Cest pas incompatible ). Cest lhistoire simple et touchante dune famille ordinaire, une « chronique familiale » sur une vingtaine dannées où lon passe du rire aux larmes, avec un « héros », Zachary, qui peine à saffirmer en tant quhomosexuel parce quil ne veut pas déplaire à son père. Les dialogues sont truculents (le père, hilarant en fan dAznavour !), avec ce parler québécois si savoureux (heureusement quil y a quand même parfois des sous-titres ) qui nous fait encore plus apprécier cette langue française, une des expressions les plus cocasses étant « manger des graines », qui signifie enfin, allez-y, vous verrez bien vous-mêmes ;-D.
La mise en scène (Jean-Marc Vallée) est excellente, avec une caméra virtuose qui a du peps, quelques scènes mémorables et une musique qui donnerait presque envie de (re-)mettre des pattes déph (le curé et toute léglise reprenant « Sympathy for the Devil » lors dun rêve éveillé de Zachary, ça déchire !). Mais jarrête là mes commentaires par crainte de vous en dire trop ou pas assez. Il faut juste Y A.L.L.E.R !! Que dire de plus, si ce nest que je ne me souviens pas avoir entendu le public applaudir pendant un film, et je dis bien « pendant »
Une bonne surprise. Personnages hauts en couleur : le truculent père qui pousse la chansonnette à chaque soirée, le charismatique branleur qui tourne mal, le héros tourmenté qui se cherche (ce qui offre un contrepoint aux personnalités très marqués de ses frères). Musique omniprésente et parfaitement intégrée à l'histoire : le père fétichiste d'un vinyl de Patsy Cline... l'ado qui change de disques dans sa chambre en fonction de son humeur ( pas n'importe lequels en plus : Pink Floyd, Bowie, les Stones, Jefferson Airplane). Thème de la religion bien traité et avec humour : guérisons ridicules et miracles qui n'arrivent pas. Le tout emporté par une gouille toute québécoise. Une bonne surprise.
Excellent film! Plein de vie, de bons sentiments, de reflexions, de rire, de larmes, avec l'accents quebecois super attachant qui donne une dimension supplémentaire au film! Les acteurs sont tous tres attachants, se donnent a fond pour faire de ce film un petit bijou!
Réalisé d'une (jeune dans sa forme) main de maître, peinture sublime d'une famille déjantée donc passionante, C.R.A.Z.Y est une tranche de vie à la fois rock, funk et philosophiquement depressive. Un grand bordel jouissif pour le spectateur, tiraillé par les sentiments au milieu de cette tribu géniale.
Un film remarquable, Marc André Gondrin est génial en adolescent mal dans sa peau. L'ambiance de l'époque (années 60-70) est très bien rendue grâce à la place très importante donnée à la musique (signée David Bowie, les Pink Floyd etc etc). Vraiment beau.
C.omique R.emarquable A.dmirable Z.ero fautes Y.a pas assez d'adjectif mélioratif pour décrire la qualité de ce film qui est à la fois interessant, tantôt drôle, tantôt triste, et qui arrive avec une grande justesse, sans jamais tomber dans l'excès, à un résultat quasi parfait sur un thème qui n'est pourtant pas si facil à traiter et si certains sont arrivés à la fin de cette phrase ils comprendront à quel point je suis enthousiasmé par ce film qui est une vrai perle du cinéma, qui nous fait découvrir un nouvel acteur extraordinaire et qui nous ensorcelle avec un accent, une histoire, un thème, un tout formidable; c'est pourquoi je mets 4 étoiles pour un excellent film qui mérite amplement son succès. A voir absolument !
Oui c'est un tres bon film, c'est le moins que l'on puisse dire. Je retiens tout d'abord un jeu d'acteur très juste, bien sur de la part de Marc-Andre Grondin mais les parents sont également d'un justesse qui nous permettra a de nombreux moments de nous indentifier a cette famille. Les passages durs et vrai, enchainé avec des moments tres drôles (pour faire redescendre la pression, ouf!), offrent un tres grand niveau d'emotion. Oui ce film parle d'homosexualité, mais le message est plus large que ca et parle de la difficulté de s'accepter, de trouver sa place dans la société et tout simplement au sein de sa famille... Plutot universelle comme thème... Je finirai par un petit bemol... Le fait d'enchainer à outrance les classiques des 70's a un peu tendance a embellir facilement et au fond artificiellement le film.