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didbail
30 abonnés
512 critiques
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4,0
Publiée le 14 juillet 2007
Intrinsèquement, C.R.A.Z.Y. est un bon film qui allie un humour corrosif à un portrait attachant et sensible d'une famille canadienne. Hélas, pour en saisir toutes les finesses, il est indispensable d'avoir fait un stage au Québec ; la moitié des dialogues sont incompréhensibles. J'ai eu l'impression de voir un film en anglais non sous-titré !
Superbe film sur la quête d'identité. Tous les acteurs interprètent parfaitement leur rôle et l'évolution sur les époques est très intéressante. Le film est drôle, émouvant et dramatique à la fois. On retrouve un peu le cinéma de Dolan dans ce film!
Bon film, joli chronique familiale... Les scènes entre les enfants et leur père sont superbes mais les passages obligés (soi-disant !) de l'adolescence sont stéréotypés et la "traversée du désert" ennuyante plombe la dynamique du film. Un scénario qui aurait mérité mieux mais reste très agréable.
Tres bon film mettant en scène une famille québécoise des années 60 a 80, et qui aborde de nombreux sujets, parfois drôle, parfois triste, mais toujours d'une grande justesse. Interprétation remarquable des différents acteurs.
Quand me dit que le meilleur film du moment est CRAZY, un film canadien qui se passe dans les années 70, j'ai du mal à le croire... et pourtant ! De l'interprétation sans faille de ce film, à la BO en passant par les dialogues, tout est réussi. On passe vraiment un moment sympa. Je regrette juste un mollissement du rythme dans la dernière partie, quand le héros quitte le canada, mais la fin est splendide, ce qui ratrappe le coup. Aller hop, ne boudez pas votre plaisir !
Avec ses faux airs de Toto le Héros (Jaco van Dormael), ce "petit" film québecois est beaucoup plus intéressant, sincère et touchant qu'il n'y parait... Dans sa description de l'enfance et l'adolescence d'un jeune homo refoulé, Jean-Marc Vallée se montre souvent d'une grande justesse et d'une délicate émotion, sans trop de tralalas, ni de trémolos... Refoulement, déni, haine de soi, homophobie familiale, relations difficiles au père, aux frères sont au menu de cette jolie tragi-comédie familiale... Tout y est franchement plutôt honnête et souvent bien vu... Un très bon film donc avec une B.O à tomber par terre (Bowie, T.Rex, Pink Floyd, The Cure...)
Tout était fait pour être un bon film, plutôt attachant Lacteur est superbe, lhistoire est prenante, vraiment Le film démarre très bien On se laisse emmener dans cette histoire où lon va suivre un enfant jusquà son age adulte.
Mais dun coup Lirréparable erreur Impardonnable erreur Le film devient niais et très rébarbatif Et stupide. Avec des longueurs Pourquoi cette partie à Jérusalem ??? Cela napporte rien au film, bien au contraire ça ma vraiment gâché mon plaisir, dautant plus que passé cette longue demi heure, le film grimpe en flèche niveau qualité A la fin, on est prit à la gorge et le film devient bouleversant
Cest dommage car on est passé de très très prés dun chef duvre
Très bon film dans sa globalité, "C.R.A.Z.Y" atteint souvent l'excellence mais n'échappe pas à quelques fautes et quelques clichés. Très convaincant pour montrer les relations délicates qui peuvent exister dans une même famille, pour dénoncer le rejet social de l'homosexualité, c'est aussi d'après moi l'un des films qui expose le mieux la difficulté de construction de l'identité sexuelle. Rarement lutte morale n'aura été montrée aussi bien, et ce sans tomber dans les clichés larmoyants. Inversement, le développement "mystique" ressemble à une boursoufflure inutile, et la vision donnée de l'homosexualité reprend malheureusement quelques poncifs populaires. Passé ces quelques critiques, la réalisation de "C.R.A.Z.Y" est inventive et réserve quelques moments de grâce soutenus par le meilleur de la musique des années 70 rarement utilisé dans le cinéma.
Belle réussite et qui donne confiance dans le cinéma canadien, C.R.A.Z.Y. développe une belle réflexion sur le droit à la différence, sur l'acceptation. Chronique familiale aux interprètes fabuleux, le film de Jean-Marc Vallée est une véritable bouffée d'air frais. On croît réellement à l'histoire du jeune Zachary (Marc-André Grondin une belle révélation) qui se bat de toutes ses forces contre sa propre nature afin de conserver l'amour paternel avant de traverser une profonde crise d'identité à l'âge de vingt ans. A ce titre, la chanson de Charles Aznavour "Hier encore" (probablement l'une des plus belles chansons du monde) illustre la complicité de Gervais, le père de famille, bourru au coeur sensible (superbe Michel Côté) et de son fils Zachary. La musique joue un rôle important (à la manière du cinéma de Martin Scorsese) et les différents morceaux utilisés pas le cinéaste ne font que refléter le parcours intérieur du personnage de Zachary qui trouve un réconfort dans les chansons des Rolling Stones, des Pink Floyd et surtout de David Bowie dont la période androgyne des années 70 le séduit et s'y retrouve beaucoup. La séquence de la quasi-transe durant laquelle Zac écoute Space Odity est à ce titre révélatrice du mal être du personnage, rongé de l'intérieur, prêt à exploser. Zachary ne peut laisser libre cours à ses inclinations et va refouler son homosexualité pour conserver l'amour de son père. Vallée évite certains clichés de mise en scène mais tombe parfois dans quelques effets "clipesques". Heureusement, les comédiens sont tous, sans exceptions, excellents (superbe Danielle Proulx) et l'humour (souvent noir) est omniprésent. C.R.A.Z.Y. se déguste comme une fable moderne, pleine de pudeur et de fantaisie, loufoque et émouvante et surtout très bien écrite. Le film pêche néanmoins du côté "mystique" et des supposés dons de guérisseur du personnage, côté religieux des scènes de "révélation" un peu trop poussé. C.R.A.Z.Y. est un très très bon moment de cinéma.
Les années 70. Zach, ado maquillé et coiffé comme son idole, danse dans sa chambre sur Space Oddity de Bowie, langoureux, féminin, perdu dans son imaginaire quand tout à coup débarque son père... Rien que pour cette scène simple et sublime (point d'orgue de la bande annonce), le film vaut le détour. Le reste n'est qu'enchantement, rires, larmes, souvenirs... Un très grand film.
Un des derniers probablement à l'avoir vu, et pourtant j'ai été plus que surpris, du cadre à la photo, la musique, tout ce qui me rappelle mes années vintage et bravo aux interpretes pour ce melange et ces hauts et bas d'emotions, rage et surprise.........un des moments le plus agreables passés au cinema dernierement Fab
Une bonne surprise. Personnages hauts en couleur : le truculent père qui pousse la chansonnette à chaque soirée, le charismatique branleur qui tourne mal, le héros tourmenté qui se cherche (ce qui offre un contrepoint aux personnalités très marqués de ses frères). Musique omniprésente et parfaitement intégrée à l'histoire : le père fétichiste d'un vinyl de Patsy Cline... l'ado qui change de disques dans sa chambre en fonction de son humeur ( pas n'importe lequels en plus : Pink Floyd, Bowie, les Stones, Jefferson Airplane). Thème de la religion bien traité et avec humour : guérisons ridicules et miracles qui n'arrivent pas. Le tout emporté par une gouille toute québécoise. Une bonne surprise.
"C.R.A.Z.Y" a le mérite d'aborder la question de l'identité sexuelle sous un angle original : un jeune homme homosexuel amené à se renier afin d'essayer d'enfin se réconcilier avec son père. Jean-Marc Vallée traite la sujet avec légèreté, s'autorisant même quelques scènes de comédie. Dommage que le film faiblisse dans le dernier quart, notamment lors de la séquence au Proche-Orient qui n'apporte pas grand chose. C'est également ce film qui a révélé Marc-André Grondin au public (surtout français, vu qu'il tourne maintenant principalement en France, avec plus ou moins de bonheur d'ailleurs), et il faut reconnaître qu'il est à l'aise dans la peau de son personnage. La musique est évidemment choisie avec bon goût. Vallée a en revanche le défaut de recourir, pendant 2h10, à des procédés narratifs répétitifs et à un montage un peu trop clippesque dans certaines scènes. Si on est tatillon, on peut se lasser...
Enfin! Enfin je me suis mis à regarder ce film. Rapidement planté dans les années 60. La réalisation est superbe, inédite. L'ambiance chaleureuse et controversée reigne parfaitement dans la baraque. On suit aisément et avec attachement l'histoire. On s'attache aux différents personnages en particulier le père interprété par le très bon M. Côté. l'évolution des fils notamment le 1er et le 4e que l'on voit davantage est bouleversante et attachante. Certes quelques longueurs mais quel film!
CRAZY se caractérise par un style propre, dans le fond et dans la forme, pour raconter cette chronique familiale sur plusieurs décennies. Pourtant je suis resté étranger aux péripéties de cette famille, aux états d'âme de Zach (Marc-André Grondin) et à la relation avec son père par la faute d'un rythme plus qu'inégal (par moment,il est dur de rester accroché tellement il ne se passe rien à l'écran),d'une histoire qui ne m'a pas touché et d'un accent québécois n'aidant pas toujours à la compréhension des dialogues. Bon, concernant le dernier point, on ne peut pas demander non plus à des acteurs canadiens d'abandonner leur accent uniquement pour faire plaisir à un public français, d'autant plus que quand il est audible cela donne un cachet certain au film. Sinon, bien évidemment une BO de qualité, qui sert presque de fil rouge avec l'évolution des coupes de jeans et de cheveux mais pour résumer beaucoup trop d'ennui. Tabarnak.