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Un visiteur
2,0
Publiée le 9 décembre 2014
Un petit film français sans grande originalité et sans grande saveur, truffé de clichés sur les jeunes des années 70 (du moins j'espère que ce sont des clichés). Ajoutons à cela que la plupart des acteurs jouent très mal, il ne reste pas grand chose à tirer du Péril jeune.
Le péril jeune, c'est un film culte français. Même si les décors et les costumes ont mal vieillis, les problématiques restent d'actualité 20 ans après. Conneries en cours, réaction des professeurs, premiers amours, grêves, découverte de l'inconnu et décrochage... Ca m'a rappelé les années lycées, et là où Klapisch réussit, c'est de nous transmettre ce sentiment de nostalgie qui l'animait probablement en réalisant le film. Notons aussi les merveilleuses révélation du cinéma français (Vincent Elbaz, Romain Duris, etc.). 3,5/5
Premier long-métrage de Cédric Klapisch, initialement destiné à la télévision, "Le péril jeune" (1994) est une chronique des années-lycée, largement autobiographique, de cette génération qui passait le bac en 1975. Dix ans plus tard, 4 amis de cette époque se retrouvent à la maternité pour la naissance du fils de leur pote disparu récemment, le flamboyant Tomasi (alias Romain Duris, déjà excellent) ; ils évoquent ces années d'insouciance, entre souvenirs autour du flipper, galères avec la gent féminine et engagement politique désordonné... Mai 68 est passé par là, mais ces garnements ne savent même pas ce qu'ils revendiquent réellement, hormis glander, draguer et se marrer. La première moitié du film est plus drôle et potache, quand la seconde se fait plus émouvante, entre la love story de Bruno et la descente aux enfers de Tomasi. Comme il le fera plus tard avec sa trilogie sur les (mes)aventures de Xavier à différents âges, Klapisch n'a pas son pareil pour saisir l'air du temps et capter l'essence d'une génération, et ce "Péril jeune" s'inscrit dans cette lignée.
Un très bon film, très réussi et même un unique témoignage sur la génération post 68, qui était au lycée dans les années 70's. C'est en effet un reflet exact ,juste, plein de finesse de toutes les tentations que vivront cette génération : la drogue, la rebellion, les communautés, l'action directe, la fraternité, l'action politique dans les lycées, les diverses tendances , la LCR, les anars, les poètes. Tous ceux qui ont vécus cette époque s'y reconnaitront,L'espèrance dans un "autre monde" possible. C'est juste, c'est émouvant , c'est un peu triste aussi , car beaucoup vont laisser des plumes dans cette aventure et dans ces expériences. Il y a de la nostalgie, de l'envie et aussi de la tristesse . C'est une belle synthèse de ce qu'auront été ces années là. Les acteurs sont tous bons, d'un naturel déconcertant et feront de belles carrières par la suite. Probablement le plus authentique , le plus fort aussi des films de Klapisch, qui aura du mal a retourvé ce souffle par la suite , si ce n'est dans " l ' Auberge Espagnole".
Un véritable film culte pour moi, je l'ai vu et revu durant ma période lycéenne, et à chaque fois je prend toujours le même plaisir. Sans aucun doute le meilleur Klapisch, sur la jeunesse des années 70, sûrement une rétrospective lui étant singulière, et même si je ne suis pas de la même génération ce long métrage me parle. La mise en scène sonne réaliste et les acteurs que sont Romain Duris ou Vincent Elbaz se révèlent, on est directement pris par l'histoire, où beaucoup peuvent se retrouver, une sorte de vison des "Sous-doués" en plus sérieux et plus profond, il alterne comédie et drame de manière subtile et ne semble a aucun moment tomber dans le cliché. La réalisation est certes rudimentaire mais très efficace, le rythme ne baisse jamais et le film se regarde superbement de bout en bout, et les efforts de reconstruction contextuelle de Klapisch sont plutôt bonnes voir émouvantes. Une très belle vision nostalgique de la jeunesse française, un très beau film sincère et extrêmement sympathique et drôle avec son lot de scènes cultes inoubliables.
Avant "L'auberge espagnole", Klapisch savait déjà filmer les jeunes. Un film sur le lycée dans les années 70, c'est une bonne idée qui est concrétisé par le talent de Klapisch. Les personnages sont très sympathiques et on s'identifie facilement à l'un des cinq. Les acteurs campent très bien leur rôle, aucun ne fais faux. Les dialogues sont exceptionnels, tout comme la sélection musicale, du rock des 70's. Dommage que l'image est mal vieillie et que la réalisation soit un peu trop banale.
Le deuxième long métrage de KLAPISCH. Sans doute un de ces meilleurs films qui puisse pourtant sur un sujet qui à déjà été beaucoup exploité de par le passé encore que on est loin ici des sous-doués. Malgré tout le fait d'avoir vécu cette époque me mets mal à l'aise car j'ai du mal à me reconnaître dans visages pourtant sympathiques mais très stéréotypé.
Pas vraiment du grand cinéma, mais juste pour voir Vincent Elbaz et Romain Duris les cheveux longs, tous jeunes et avec des fringues ringardes ca vaut le détour!!
Klapisch filmait dans les années 90 des jeunes remémorant en 1980 des souvenirs de 1970 ou ils étaient sur les banc du lycée. Beaucoup de fraicheur se dégage du métrage, un vrai sentiment de camaraderie s'échappe mais accompagné du regard adulte lucide sur qui les années ont façonnées le regard. La B.O est très réussi ne se contentant pas de plaquer des hits anglo-saxons mais apposant également des musiques françaises (Barbara, Le Forestier) Un peu classique mais plaisant
Les images et quelques idées ont peut-être un peu vieillies, mais le film en lui-même est toujours aussi excellent ! L'énergie qu'il dégage, sa vision de la jeunesse, avec des acteurs excellents ! Un grand film :)
Vingt ans après sa sortie et relatant le quotidien d'une certaine jeunesse en 1976/77, "Le péril jeune" apparaît presque comme un documentaire social de l'époque.
La jeunesse française des années 70 qu’évoque Cédric Klapisch est celle d’une génération post-soixante-huitarde dont l’esprit de rébellion ne trouve plus à quelle cause se rattacher. Mais c’est plus que sur une période en particulier que l’on n’a pas forcement connu que nous renvoie ce récit que l’on devine en partie autobiographique mais bien aux souvenirs de nos années de lycées, notre propre jeunesse, et ce avec une nostalgie qui rendrait presque le long-métrage émouvant car même si la transition idéologique de l’époque, les délires entre copains en plein âge bête sont encore aujourd’hui bien les mêmes. Le péril jeune est bien un film de potes, au ton désinvolte et donc particulièrement amusant à suivre, notamment grâce à ses personnages attachants interprétés par de jeunes acteurs dont certains deviendront des stars (Romain Duris, Vincent Elbaz, Hélène de Fougerolles…) tandis que d’autres ne perceront malheureusement pas dans le métier. Ce film à la fois générationnel et intergénérationnel, est plus qu’un bête divertissement pour ados puisqu’il cherche avant tout à nous faire réfléchir sur le sens profond de la quête de liberté qui les anime.
Une bande de copains qui vivent leur vie de lycéen à fond : sexe , drogue et alcool !!! L'un d'entre eux couche même avec la correspondante anglaise !!! Cédric Kaplisch nous montre une jeunesse déséquilibrée mais tendre à la fois !!! Roman Duris alais Tomasti est le plus fou de la bande et finit par mourir !!!
Un excellent film destiné aux jeunes, absolument sous-noté. Ne cherchez pas de scénario particulier, d'histoire car il n'y en a pas, il suffit de se laisser porter par le jeu d'acteur convaincant et les scènes d'humour.
Si vous avez connu les années 80 (ce qui n'est pas mon cas) vous serez enchanté de les revivre, si vous êtes jeunes vous vous reconnaîtrez probablement ici.
Dans d'autre cas il devient difficile de s'identifier et d'apprécier le film, mais laissez-vous tenter si vous le pouvez !
Une chronique de la jeunesse qui aborde l'aspect social et personnel de cette génération héritière de Mai 68 et qui découvre le pays en crise. Premier film "culte" de Cédric Klapisch, le scénario raconte les retrouvailles de quatre potes d'enfance qui se retrouve a l'hôpital pour attendre l'accouchement de la femme du 5eme membre de la bande, retrouvé mort quelques jours avant, et qui se remémorent leurs années lycée; une histoire nostalgique avec de l'humour, de l'énergie et une sincérité dans le propos mais qui n'évite pas quelques lourdeurs et quelques clichés... Encore tout jeune, Romain Duris en fait des caisses mais semble comprendre la folie de cette époque déchainé, comme le reste du casting, pas de haut niveau mais bien ancré dans le mouvement. Dans un esprit très indé, Cédric Klapisch filme les aventures insouciantes de sa bande avec simplicité et en les suivant dans leurs moindres actes, tout en rendant le tout nostalgique et assez touchant... Un beau film sur la jeunesse et le passage a l'âge adulte, touchant, simple et entrainant.