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LAvisDuNeophyte
3 abonnés
441 critiques
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4,5
Publiée le 12 février 2024
Original avec une palette de personnages chacun représentatif d'une forme différente de rebellion : - l'artiste (élevé par sa mère) - le politique sérieux, avec des convictions, une ambition de faire progresser ses idées (un frère et des parents partageant ses convictions en partie, et cadrant son éducation) - celui qui rêve d'une meilleure condition sociale que ses parents (fils de boulanger, et au vu du patronyme, fils d'immigré) - le cancre (lourd, paresseux, ) pas méchant mais pas subtil - le rebelle absolu (rejet complet du système scolaire) Le film est un flashback sur ces années de lycée, vu 5 ans plus tard, à la mort de l'un (interprété par Duris). Sur 5, 3 s'en sont bien sortis : le sérieux fait architecte, l'ambitieux a un "travail de bureau", et le cancre est kiné. Seul l'artiste a visiblement encore une dépendance à la drogue, quand au plus rebelle, il en est visiblement mort. Certains aspects du film sont agaçants (la rebellion sans fondement envers un système assez confortable), les état d'âmes de lycéen, la vacuité des conversations. De plus le film est emblématique, mais pas représentatif des lycées de l'époque. Il montre en effet une jeunesse parisienne, assez gâtée (mobylettes, café, ..) avec une vie sociale riche et qui s'en sortira sans avoir beaucoup travaillé.
Même si la mise en scène a un peu vieilli (les scènes à l'hôpital servant de prétexte aux nombreux flash-back en particulier), quel plaisir de voir les premiers pas devant la caméra de Romain Duris et de Vincent Elbaz entre autres. Ce n'est pas le seul point fort du film qui oscille entre nostalgie (des années 70 pour ceux qui les ont vécues ou tout simplement des années-lycée) et petites histoires entre copains qui parleront à presque tout le monde. Mais, je me répète, un peu vieilli quand même...
Une comédie entre une bonne de potes lycéens peut paraître vu et revu dans le cinéma français mais en redoublant d'inventivité, Cédric Klapisch livre un film bourré de charme. La plus grande force du métrage réside dans la capacité de Klapisch à dépeindre des personnages vrais et attachants. Chaque personnage est dépeint en profondeur avec beaucoup de justesse et sont, chacun à leur manière, terriblement attachant. Lez film parvient avec simplicité à séduire le spectateur en mêlant émotion et humour. Ce mélange manque toutefois parfois d'équilibre et le film se révèle un peu inégal. De plus, l’aspect politique du film n'est pas toujours très bien exploité et son traitement se révèle un peu superficiel, ce qui est bien dommage car leur film aurait ainsi pu passer d'une chronique sympathique d'une bande jeunesse, à une fresque plus globale de cette jeunesse et de sa place dans la société. Ainsi le film possède un certain charme mais manque un peu de justesse et d'équilibre dans sa narration pour dépasser son statut de comédie sympathique.
un film ou chacun peu plus ou moins s identifier avec au moins un des acteurs des scenes que plus ou moins tout le monde a vécue des eclats de rire et des scenes plus sensibles en bref un bon moment de cinema et déplus qui ne prend pas trop de ride merci
Un film sur la jeunesse française des années 68. "Quelques jeunes hommes se retrouvent plusieurs années après avoir quitté le lycée. Ils assistent pendant son accouchement la compagne de leur meilleur ami, mort une semaine auparavant d'une overdose. C'est pour eux l'occasion de confronter leurs souvenirs." Et c'est un peu toute cette dualité entre la douce nostalgie de l'insoucience de la jeunesse, et la gravité de leur situation adulte, qui fait la force du film. Les personnages sont bons, l'histoire pas trop, mais elle permet de les faire évoluer dans diverses situations, à travers lesquelles chacun donnent son avis de jeunes. Avis qui tranchent avec l'âge adulte. Il y a certes tous les à côtés de la tragicomédie française, mais il n'en reste pas moins un film intéressant, et rafraichissant à découvrir dans le paysage cinématographique français.
Chronique d'une jeunesse des années 70, "Le péril jeune" retrace le quotidien d'une bande de jeunes lycéens turbulents dont le quotidien est partagé entre leur engagement politique et leurs histoires de coeur... et de fesses. Rien de bien nouveau dans ce teen-movie dont le fond est plutôt faible et le propos relativement vide. C'est ce manque d'intelligence dans l'écriture qui plombe le film. Les frasques de ces gamins ne sont ni drôles ni intéressantes. Il y a bien des vagues réflexions sur le temps qui passe, sur les interrogations de l'avenir, mais celles-ci sont peu creusées. Il ressort de cette histoire une nostalgie d'une époque révolue qui pourra séduire sertains spectateurs. Moyen.
Cultissime ! Grandiose ! Toute l'ambiance hippies-rock'n'roll-70's dans cette comédie très réussie de Klapisch ! Le Paris de 1975, la jeunesse, le joint, le LSD, le rock, le sexe, Pink Floyd, Hendrix.....une comédie à la française comme on en fait plus ! De plus, la révélation de jeunes acteurs tels que Romain Duris, Vincent Elbaz, Nicolas Koretzky, Hélène De Fougerolles, Elodie Bouchez .
Il est très difficile d'avoir un film préféré, pourtant si on me le demande, je répondrais sans hésitations "le péril jeune". J'adore tout dans ce film: en priorité le personnage de Tomasi, la philosophie de ce film, les personnages, les scènes. Ce film est à la fois drôle et puissant. Il y a tout de même un défaut à ce film, ce sont les scènes de l'hôpital qui sonnent un peu faux à mon goût, mais cela n'enlève rien au film. A voir, et à revoir!!!
"Le péril jeune" est à l'image de ses personnages, charmant et attachant, mais parfois maladroit. Klapish nous livre un nouveau film sur le thème "je me cherche et je passe mon bac" et réussit à nous faire passer un bon moment, malgré le fait que le tout a déjà pas mal vieilli. Romain Duris se détache déjà du lot dans ce classique du genre.
Un film matricielle sur la jeunesse et ses idéaux, qui restitue avec pas mal d'acuité une période post-68 avec des lycéens voulant faire bouger les choses mais confronter aussi à leurs propres limites. On a donc droit à pas mal de portraits de différents jeunes aux caractéristiques très marquées certes mais qui sont aussi parfois nuancées au détour d'une scène, d'un plan ou d'une réplique. Naviguant entre passé et présent, le film est un voyage chargé de nostalgie mais qui est aussi porteur d'espoirs, parfois déçus, sur une bande de potes. Le ton est assez juste quoique parfois trop bobo et centré sur Paris, les acteurs sont par contre tous excellents (sauf peut être R. Duris qui cabotine à plein régime pendant les 3/4 de ses scènes) et surtout, C. Klapisch s'affirme déjà comme un cinéaste au style bien établi, avec son goût pour les cadres dans le cadre et sa façon de sublimer le quotidien. Un film générationnel assez réussi donc, sympathique à voir. D'autres critiques sur
Dialogues et scènes inutiles. Je l'ai vu il y a 10 ou 15 ans. J'ai voulu le revoir car on le dit culte. Ma première impression était la bonne : Je n'ai pas aimé la première fois, toujours pas la deuxième. C'est ennuyeux et futil malgré le talent certain du comédien Romain Duris. Le film appartient à une génération et une époque. Il est figé dedans et n'en sortira pas, selon moi.
"Le péril jeune" est le troisième long-métrage de Cédric Klapisch et ça se voit! Si vous n'aimez pas le travail de Klapisch vous n'allez pas aimer ce film. En effet, on retrouve ici les thèmes favoris du réalisateur comme la jeunesse (avec de la drogue et du sexe), la liberté, l'étranger, etc. Alors quoi penser de ce film? C'est, il est vrai, un film très caricatural: les squatteurs sont des étrangers drogués et qui forniquent partout, les femmes françaises sont des féministes et l'adolescent est anarchistes. Néanmoins, le film reste beau et pourrait montrer aujourd'hui une certaine nostalgie de la jeunesse des années 90 où la liberté était visible mais en "péril". C'est donc ça qui sauve le film. A voir? Oui, car cela reste un film culte de la dernière décennie du 20ème siècle qui est connu et reconnu comme une décennie vide dans les œuvres du 7ème art.
C'est sympathique à regarder quand on recherche quelque chose de léger, puis c'est tout. Ça a très mal vieilli, puis c'est quand même pas très bien joué et trop cliché. Mais ça n'est pas non plus ultra mauvais. Léger, ouais, c'est vraiment le mot.
Générationnel, pour ne pas dire culte, "Le Péril Jeune" est un film sur l'amitié et sur l'école, sur la profonde solitude adolescente et le système. Un film souvent drôle, mais un peu triste aussi. Les acteurs (pas tous) sont désarmants de naturel, deux d'entre eux feront d'ailleurs une très belle carrière, vous savez de qui je veux parler... Le prof de maths est assez génial, à contre-courant de ce qu'on pourrait attendre, et la complexité des personnages principaux est bien travaillée. spoiler: Certaines scènes sont marquantes comme l'accouchement en cours de sciences nat, le trip à l'acide ou encore le petit ménage de Tomasi au foyer.^^ Que de souvenirs !
Film culte, quasiment un documentaire sur l'atmosphère de ces années, où la contestation lycéenne et étudiante est souvent prétexte à fête, provocation et insouciance, avant les désenchantements et normalisations à venir.