Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Ykarpathakis157
4 568 abonnés
18 103 critiques
Suivre son activité
1,0
Publiée le 30 octobre 2021
C'est l'histoire d'un groupe d'adolescents du milieu des années 70 sans que rien de vraiment exceptionnel ne se passe il n'y a pas de tueurs en série il n'y a pas d'enlèvements par des extraterrestres c'est juste la vie de ce groupe d'adolescents ennuyeux au possible. L'intrigue parvient essaye bêtement de relier les différentes séquences mais c'est une tâche à laquelle ce film échoue alors qu'il se veut réaliste. Pour les amateurs de musique des années 70 ce film contient de nombreux tubes rock des années 70. Moi j'aime beaucoup Romain Duris mais dans Dobermann ou il est parfait. Pour un voyage dans le Paris des années 70 je préfère louer une machine à remonter le temps bien qu'elle soit encore trop chère pour moi...
Toute une ambiance ! Difficile de ne pas sourire tout du long. Avec quand même quelques pointes de tristesse. C'est la vision "côté garçons" d'une époque, d'une jeunesse. Un film qui devient vite "culte" tant il dépeint avec justesse tout un état d'esprit. De belles répliques, des musiques entraînantes. Je n'ai pas réussi à vraiment m'attacher au personnage principal, d'où ma note qui ne parvient pas à se hisser jusqu'au "excellent". Il manquait pour moi un peu plus d'émotion, de profondeur. Peut-être trop à montrer en si peu de temps ? Je dirai que ce film est à mi-chemin entre le reportage et la comédie. Et objectivement, c'est une très belle réussite !
Encore une image malheureusement méprisante du corps enseignant au vu de la mise en scène du conseil de classe et de la réalité du déroulement d'un cours... Non, nous n'en avons pas rien à faire de nos élèves, nous ne travaillons pas uniquement lors des heures de présence en classe et nous ne bénéficions ni de tickets restaurants ni de primes! Bref. Par ailleurs, une vision pessimiste, douce-amère, de la jeunesse, bornée dans ses espoirs par les réalités économiques et sociétales et frustrée dans ses attentes personnelles. Dynamique, parfois drôle, parfois tendre, et mettant en lumière de jeunes acteurs dont le flamboyant Romain Duris. Intéressante réflexion.
Avant de commencer et par souci d'honnêteté je dois dire que je n'aime pas beaucoup le cinéma de Klapisch, souvent trop niais à mon goût.
Mais là, Le péril jeune traite avec brio et intelligence les problématiques adolescentes, nous fait voyager et rire autour de personnages attachants et bien joués.
Second long-métrage pour Cédric Klapisch (après Riens du tout - 1992), qui réalisait ici un téléfilm pour le compte d’ARTE, dans le cadre de la collection "Les Années lycée". Exceptionnellement après sa diffusion, le film a pu bénéficier d’une exploitation en salles par le biais de Gaumont.
Avec Le Péril jeune (1995), le jeune réalisateur nous plonge en plein cœur des années 70, dans la vie trépidante d’un lycée parisien où une bande de jeunes garçons refont le monde à leurs façons. Ils sont politiquement engagés, fainéants à l’école, pas avares sur la fumette & dragueurs invétérés. Ils enchainent les parties de flipper et aiment croire à un monde meilleur, mais dans le fond, ils n’en restent pas moins de jeunes crétins, ne rêvant qu’à s’amuser comme nous même l’avions fait à leur âge.
La force du film réside clairement dans la puissance de sa distribution. Un casting sauvage qui révèlera à la France entière de jeunes acteurs doués et qui (pour la plus part d’entre eux) deviendront par la suite, de talentueux acteurs. Cédric Klapisch aura eu le nez pour dénicher des acteurs amateurs, dont pour certains, c’était leur tout premier rôle. De Romain Duris à Vincent Elbaz (qui avait bien faillit être recalé des auditions), à Hélène De Fougerolles ou encore Elodie Bouchez. Leurs innocences, leurs joies de vivre et leurs fougues si communicatives sont la réussite du film.
Le film de toute une génération, une œuvre qui mérite son aura de "film culte" tant cette dernière parvient à nous transporter. Et pas besoin d’avoir vécu dans les années 70 pour s’y reconnaître, le film est clairement intergénérationnel. Même si aujourd’hui, la génération des années 2000 a été abreuvée de nouvelles technologies (internet, les réseaux sociaux, les jeux vidéo, …), on peut tous s’identifier aux personnages.
Entre insouciance et légèreté, ce teen-movie post-68 offre une remarquable vision nostalgique de la jeunesse française.
Le Péril Jeune est un film plutôt sympa de la part de Cédric Klapisch sur la génération post-soixante-huitarde (un sujet finalement assez peu présent dans le 7ème art) mais qui ne me laissera sans doute pas un souvenir impérissable. C'est indéniablement le film d'une génération (celle de Cédric Klapisch), mais malheureusement, il ne s'agit pas de la mienne. J'imagine aisément que toute une génération retrouvera sa jeunesse à travers les yeux de Tomasi, Bruno, Momo, Léon, … Tout y est : le flipper entre copain, la volonté de refaire un mai 68, …. Le réalisateur utilise avec talent ses souvenirs pour nous replonger dans une période révolue. Je ne suis par contre pas sûr que ce film ait le même retenti auprès d'un public qui était soit trop jeune, soit trop vieux à la fin des années 70 / début des années 80. Le casting est extrêmement séduisant avec déjà des acteurs qui s'avèreront des stars du cinéma français (Romain Duris, Vincent Elbaz, Elodie Bouchez, …). C'est plutôt sympa et indéniablement bien réalisé, mais je ne pense pas être le cœur de cible du film.
Le Péril Jeune est en quelque sorte un teen-movie à la française, où l'on y découvre Romain Duris qui interprète très bien son rôle du jeune homme dérivant. Cédric Klapisch met en scène des moments drôles, aux personnages caricaturaux mais tout de même vrais, à une intrigue puisque on sait ce quil va arriver dès le début mais aussi à plusieurs clichés sur la jeunesse "d'avant". Le film est heureusement très bien réalisé avec des beaux plans parfois originaux, d'en haut, d'en bas, de dos en vue sur la ville ou d'ensemble pour le groupe d'amis.
Pour son deuxième long-métrage, Cédric Klapisch nous sert un film finalement assez peu politisé (ouf...), mais bien ancré dans les revendications de ces années-là : émancipation des jeunes, refus de l'autorité, lutte féministe...
J’ai beaucoup aimé cette comédie dramatique. Cela m’a fait plaisir de voir Vincent Elbaz et Romain Duris à leurs débuts. C’étaient leur premier film et ils assuraient déjà. Quand on regarde, on comprend tout de suite pourquoi ces deux-là sont sortie du lot. Ils dégagent une énergie prenante. Romain Duris sera le personnage le plus travaillé. On n’explorera pas beaucoup la psychologie de ses petits camarades. Sa complexité est d’ailleurs ce que j’ai apprécié. Il y quand même un attachement qui se crée avec les autres. Et même si les détails ne sont pas aussi fournis, on verra leur vie. Chacun aura sa particularité et sa richesse. Les trois autres acteurs, bien qu’ils n’aient pas fait la même carrière que Vincent Elbaz et Romain Duris, sont très bons. On rigole bien avec cette bande, mais une fois qu’on commence à explorer ce qui se cache derrière, c’est une autre histoire. Romain Duris est le symbole d’une jeunesse perdue et qui ne veut pas rentrer dans le rang. Au départ c’est comme une rigolade, mais les choses se corsent. Cette rupture avec le système va être visualisée de manière globale à travers l’école, l’amour et surtout la drogue qui commençait à l’époque à faire ses ravages. Le tout se déroule fin des années 80, débuts des années 90 dans une France qui n’a plus rien à voir. J’aime toujours cette petite touche de nostalgie comme un temps où l’insouciance était de mise. LE PÉRIL JEUNE amuse mais faut aussi réfléchir sur un passage crucial de la vie.
Comédie où on a le plaisir de retrouver Romain Duris ou Vincent Elbaz très jeunes. L'ambiance du Lycée en 1975 (alors que le film est de 1994) est sympathique, notamment parce qu'elle est très marquée par des revendications politiques post-soixante huitardes. Quoi que faisant un peu réfléchir sur la scolarité qui reproduit un même système de classes sociales, ce divertissement reste assez bon, mais pas immémorable.
je ne suis pas sure que le film puisse être culte pour tous car baigné dans une époque révolue il ne peut être transgénérationnel. Mais il est en tout cas culte pour moi dans le sens que rediffusé souvent à la télé comme les bronzés font du ski ou le pére noel est une ordure, je ne me lasse pas de le revoir ou de revoir certains passages tant ils rentrent en résonance avec mon vécu. Bien sûr il y a un côté un peu systématique mais bon c'est le propre d'une comédie de forcer le trait pour provoquer rire. Tout sonne juste dans ce film tout en étant très drôle tel que pour donner un exemple parmi tant d'autre la scène ou la bonne copine vexée par une remarque revendique son droit de pouvoir être violée comme les autres dans un principe d'égalité.( on revendiquait beaucoup à l'époque même contre le chômage, considéré comme une atteinte intolérable contre les droits des salariés ) Construisant son histoire à travers un important flash-back , Cedric Klapish arrive aussi à baigner son film d'une certaine nostalgie et à le détacher du simple cadre de la comédie . Notamment une scéne anodine ou le héros plutôt qu'accompagner son camarade choisit de s'attarder dans un lieu communautaire hippie s' avére rétrospectivement décisive en scellant en quelque sorte son futur destin. la mort du personnage principal et la naissance de son fils annonce le glas d'un monde révolu et des utopies dont il était porteur pour faire place à une nouvelle génération ( moins glandeuse) .
Une confirmation de plus que les critiques spectateur sont plus fiables que les critiques presse. Un film très réussi, à tous niveaux. Une belle ode à la liberté, un regard intelligent sur l'âge bête, un voyage au coeur de ces années 70 déjà loin, tellement loin de nous. Je ne suis pas de cette génération, mais qu'est-ce-que j'aurais aimé en être !
plongée dans les années 80 et la nonchalance de jeunes qui se cherchent, traversent leurs expériences sans penser aux conséquences, seul l'instant présent prime. PLV : une pléiade d'acteurs désormais connus, une musique maitrisée, un bon moment.
Un très bon film "d'époque" qui aide à comprendre les jeunes au travers de leur souvenir. Mais malgré tout, les sujets abordé sont encore d'actualité aujourd'hui et c'est en ça que je trouve que le film n'a pas vieillie...