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Juanito
46 critiques
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4,0
Publiée le 28 août 2023
Un film d'anthologie, à la fois nostalgique, drôle et émouvant. Une histoire intéressante avec un contexte historique majeur, ce film est génial. Une bande d'amis se remémore le bon temps dans une maternité, en se souvenant de leurs années lycéennes et de leur ami mort d'une overdose. Leurs souvenirs nous montrent leurs aventures au lycée entre histoire d'amour et d'amitié ce film sera vous comblé.
La grosse surprise, c'est que certains arrivent à voir un chef d'oeuvre dans ce film. Pour ma part, il obtient deux étoiles avec beaucoup d'indulgence car il a trop de défauts. Pour avoir vécu cette période, je n'ai pas retrouvé l'ambiance de l'époque, à part la musique. Et Romain Duris m'a exaspéré en potache. Heureusement qu'il a eu de meilleurs rôles par la suite.
Les amitiés de lycée dans les seventies. Et le rendez-vous 10 ans après pour se rendre compte que c'était sans doute nos meilleures années. La déconologie des ados est bien rendue et la BO est sympa (Ten Years After, Steppenwolf...). Et la coiffure de Duris dans son premier rôle est vraiment too much.
Révélé avec ce Péril jeune et 8 ans avant L'auberge espagnole, Klapish utilise le principe de la bande de copains. Marqueur d'une époque, avec une certaine insouciance, l'insolence et les idéaux des années lycée, une chronique qui soulève bien des questions notamment sociales. Il émane une certaine nostalgie du projet, des idées intéressantes mais son scénario s'éparpille et s'étiole en cours de route.
La ressortie en salle du deuxième film de CK, permet de voir ou de revoir ce film de 1994 qui connu un succès plus notable de la part du public ( il est aujourd'hui considéré comme culte) que de la critique.
Le cinéaste s'est reposé sur ses souvenirs de lycéen en classe terminale à Paris dans le 13em arrdt.
L' action se déroule en 1975 et est constitué de suites d'anecdotes que se racontent postérieurement aux événements quatre amis qui se sont un peu perdu de vue. On apprend que le cinquième de la bande est décédé récemment.
Le principal intérêt du film porte sur le casting où on retrouve à leur début plusieurs acteurs et actrices qui, pour certains, deviendront célèbres ( Romain Duris et Élodie Bouchez notamment).
Certaines scènes sont assez réussies, d'autres moins et c'est surtout les dialogues et l' interprétation qui sont à relever.
La réalisation et la photo ne présentent pas beaucoup d'intérêt, mais on ne va pas bouder son plaisir, on suit le spectacle sans s'ennuyer, même si ici ou là quelques longueurs se font sentir.
On relèvera tout de même une incongruité quasi constante de la bande son. Les morceaux de rock qui accompagnent certaines scènes ne sont pas vraiment ceux qu'ecoutaient la jeunesse cette année là et qui, en tout cas, la caractérise.
Il y a même une scène ou l'assistante d'anglais montre une pochette d'un album de Frank Zappa ( Overnite sensation) pourtant le morceau qui accompagne le passage est un morceau du groupe Steppenwolf.
Portrait d'une époque donc, mais aussi d'une période clef de l'existence, celle où l'on quitte l'adolescence pour entrer dans la vie d'adulte. Le cycle est immuable et touche toutes les générations.
La fin qui montre les quatre jeunes partir sous la pluie, mais ensemble, laissera chaque spectateur compléter de son côté le parcours futur des personnages, mais la nostalgie est très présente.
Le parcours professionnel et de vie des acteurs membre du casting du film, pourront être une piste de réflexion pour le spectateur qui manquerait d'imagination.
Pour avoir vécu cette époque, l'ambiance est parfaitement reconstituée ( à tel point que lorsque je l'ai vu la première fois dans les années 90, j'ai cru que c'était un reportage). C'est un film très touchant, une photographie des années 70, beaucoup de nostalgie... et une flopée de bons acteurs ( Elbaz est formidable, tout comme Julien Lambroschini)
Les années lycée, l'insouciance des jeunes adultes engagés aux convictions fébriles mais révolutionnaires, une bande de potes pour la vie, les premières expériences: C.Klapisch, jeune réalisateur de 23 ans, nous emmène dans ses années lycée à la fin des années 70, avec un réel plaisir à filmer l'amusette, les délires et l'irrévérence de cette bande de copains. Avec un parfum de "Sous-doués" sans l'effet gaguesque, "Le Péril Jeune" n'en est pas moins drôle et charmant. Néanmoins, c'est par la corde nostalgique que le réalisateur-scénariste veut constamment nous amener en faisant quelques aller-retours passé-présent, faisant passer le récit du lycée comme des séquences de souvenirs. Ce n'est pas la meilleure des idées, car l'occasion dramatique qui réunit ces amis dans le présent ne procure jamais la puissance de l'émotion qu'on est en droit de s'attendre. On préfère largement le passé, la liberté et la fougue de cette jeunesse, interprétée par une jeune génération prometteuse, révélée ici (R.Duris, V.Elbaz, H.de Fougerolles, E.Bouchez). Techniquement parlant, le film ne brille pas par sa réalisation assez plate, mais revigore par son rythme et sa vivacité. On repasserait bien son bac avec cette jolie clique !
En 1994, Cédric Klapisch signe son deuxième long-métrage. Il s’agit d’une chronique sur la jeunesse des années 1970. Pourvoyeur de grands talents alors pour la plupart inconnus (Romain Duris, Vincent Elbaz, Elodie Bouchez, Hélène de Fougerolles, etc.), cette œuvre bénéficie du statut de film culte. Et c’est mérité ! L’ambiance de l’époque parfaitement reconstituée souffle un vent de nostalgie psychédélique avec des personnages justes et sans excès de caricature. Engagés dans des idéologies politiques et réfractaires à l’autorité, ces lycéens font finalement preuve d’une grande insouciance. Ce trait de caractère peut se transposer à n’importe quelle génération. Bref, un portrait attachant et intemporel.
Film nostalgique sur une certaine jeunesse et son existentialisme. Dommage que le jeu des acteurs soit si ennuyant. Cela récite son texte et c'est tout.
Un super bon film de campus qui mets bien en scène la jeunesse militante et la construction identitaire. Un film qui fait échos aux actualités récentes liées notamment au militantisme environnemental
« Le jeune est tourné vers l’avenir, mais aujourd’hui l’avenir ne se tourne plus vers le jeune. Doit-il aborder l’avenir en lui tournant le dos… le jeune… » Mythique!
Première découverte pour moi. Un film générationnel qui traverse les âges, traitant de la fin de l'adolescence. Plus profond mais aussi moins marrant que Les Beaux gosses, le Péril Jeune est surtout la révélation d'un grand réalisateur français et de quelques comédiens qui parviendront à percer. C'est satirique et grinçant, mais avant tout révélateur d'un âge ingrat, où tout le monde se cherche et fait des erreurs, plus ou moins grosses. A voir parce que les personnages et situations traversent les âges et parleront au plus grand nombre.