Tout les horizons sociaux, toutes les conneries à ne pas faire, Klapisch réussit un coup de maître en s'introduisant dans la nostalgie des anciens adolescents d'après 68.
J'adore les réalisation de Cédric Klapisch. Je connaissais l'Auberge Espagnole et Les Poupées Russes. Je découvre Péril Jeune et j'ai vraiment apprécié ce film. L'ambiance est au souvenir d'une époque révolue, les années 70 avec tous ces idéos, la motivation de changer le monde. Des meneurs dans les manifs, et puis d'autres jeunes qui suivent sans très bien savoir ce qui veulent. Une époque à laquelle je n'étais pas né, mais qui m'attire pour différents intérêts: la musique, la quiétude des gens, et toutes les idées sont sorties de cette décennies. Très bon film mis en valeur par d'excellents acteurs.
Un premier Klapisch qui débute ainsi sur d'excellentes bases. On retrouve dès ce film toute la fougue, la jeunesse, l'innocence et la fraîcheur que l'on retrouvera ensuite dans ses autres oeuvres.
Les acteurs sont bons et s'amusent bien sauf qu'on ne sait jamais vraiment à quel type de film on assiste : plutôt les sous-doués ou la haine ? L'équilibre est un peu bizarre mais on prend quand même du plaisir :-)
30 minutes ont suffit pour que je comprenne que ce film sur des jeunes neo soixante huitards était d'une molesse colossale. Le péril des jeunes se situe partout ou tu veux sauf dans ce film. Duriss est un acteur qui peut avoir du talent dans des rôles qui sont taillés pour lui mais dans le rôle du jeune con séduisant et arrogant je trouve pas que ça lui aille comme un gant...
Ce premier long-métrage du désormais célèbre Cédric Klapisch est tout à fait, ce qui est rare avec le temps, à l'image de ce dernier. En effet, l'histoire trace tout au long de son récit un chemin volontairement complexe de rencontres humaines toutes différentes les unes des autres, rapprochant l'oeuvre de Klapisch dans un genre de film choral. Ce Péril jeune en est le commencement. Naïf, jeune et révolté, ces histoires de retrouvailles sont très agréables à suivre. Souvent drôles et jamais vulgaires, elles nous entraînent dans une découverte de plus en plus intime de ses personnages. Les situations et les gags riment donc avec bonne humeur et participe à rendre ce tableau d'adolescents tout à fait sympathique. Cependant, le genre de ce premier essai impose fatalement ses limites. Malgré le talent déjà présent du réalisateur, ce Péril jeune est avant tout une carte postale de poncifs. Et de ce fait naît un cliché assez fastidieux fleurissant de ces multiples portraits : une idéologie illusoire d'un adolescent révolté de mai 68. Globalement, pour que ce personnage soit intéressant, il doit incarné ce que l'on peut appeller le canon d'un idéologie physique, morale et intéllectuel d'une époque. Le bon adolescent de mai 68 est donc et avant tout un agitateur principalement communiste, voulant à tout prix changer le monde qui l'entoure. Bref, cette image là, on la voit encore aujourd'hui et on l'a vu maintes fois auparavant. Intéressante néanmoins, l'idée de faire un vrai portrait de cette époque était jouable et ambitieuse. Mais son traitement de la part de l'auteur ressemble bien plus à une gageure qu'à un coup de maître. Aujourd'hui, elle demeure encore un vrai et difficile défi pour chaque réalisateur. Néanmoins, le film reste avant tout chaleureux et conviviable, gentillement engagé pour permettre de ne pas décevoir. Distrayant.
Même si ce film a pris un sérieux coup de vieux aujourd'hui, notamment au niveau des dialogues (le coup des étudiants coco post-68, ca se voit plus vraiment), tout comme au niveau du jeu d'acteur, Le Peril Jeune respire l'innocence et la naïveté ce qui en fait une comédie qui met de bonne humeur. Sorte de 400 coups post-enfance et post-68, avec Romain Duris et Vincent Elbaz amusants pour leurs grand début, ce film est moins intéressant aujourd'hui mais se laisse toujours bien regarder.
Réunir Klapisch et Duris, cest la meilleur chose qu'on ai pu faire . Ce film est Superbe . L'identifiaction est inévitable. On revoit nos amis, nos profs, et nos années scolaires . A voir absolument ..
Un film qui nous pousse à la nostalgie et à l'émotion. Film phare de notre génération qui la caractérise finalement assez bien et qui décrit à merveille le passage à l'âge adulte, la fin des conneries, c'est à dire ces bons souvenirs dont on se remémore les images avec émotion. Klapisch est un réalisateur phare de notre époque.
A la vue de ce film ont devient inévitablement nostalgique tant l'ambiance, l'univers et les personnages nous rappel du vécu. Klapishc ré invente le film post adolescence et cette magnifique histoire devient son plus beau film.
Avec le péril jeune Klapish signe surement un de ces meilleurs films et un des meilleurs films qui ait jamais était fait sur l'adolescence. L'ambiance de l'époque est retranscrite à merveille malgré les quelques erreurs historiques (Mao est mort en septembre et pas en mai-juin). Même si le film se déroule dans les années 70 on se rend bien compte que les problémes et la vie des ados n'était pas si différents qu'aujourd'hui ce qui facilite pour nous qui sommes encore proche de cette période l'identification aux personnages.En effet la force du film réside aussi dans le fait que l'on se reconnait tous dans au moins un des personnages. Il suffit d'avoir été au lycée ou a la fac ,d'avoir fréquenté des AG ,d'avoir fait une crise d'ado politisé pour comprendre le film. Bien sur Romain Duris commence déjà à être assez énervant mais on passe au dessus de ca. Le paralléle avec la séquence des copains adulte et puis adolescent entraine une réflexion sur le bilan de leur vie et de ce qu'ils en ont fait ,ce qui est un questionnement qu'on se pose tous. Le périle jeune est donc un film émouvant et en même temps hilarant qui touche notre ame d'ado présente en chacun de nous.
Un film excelent mélant habilement tout les genres, que ce soit le drame ou le comique, et traitant avec émouvance des "années lycée" et des périls qui peuvent s'en suivre ... A noter l'étonnante de tous les acteurs et le génie de Klapisch.