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Hotinhere
569 abonnés
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2,0
Publiée le 3 septembre 2023
Un marivaudage sympathique (mais assez caricatural et pas très prenant) au vent de liberté qui souffle sur un petit village dans l’Espagne pré-républicaine de 1931, porté par un casting séduisant, et récompensé par l'Oscar du Meilleur film étranger. 2,25
Un très bon film de F. Trueba, qui peut se lire à deux niveaux. Tout d'abord une belle fresque romanesque et naturaliste :un JH trouve refuge à la campagne , dans un famille iconoclaste et atypique , avec un vieux papa rebelle et anticonformiste et ses quatre filles , toutes plus belles les unes que les autres. Le jeune homme va bien sûr parfaire son éducation sentimentale. On assiste à de superbes " déjeuners sur l'herbe", de belles ballades dans la campagne . Il y a toute une nostalgie des années 30. Mais c'est aussi une fresque historique en filigrane, qui décrit la situation politico-sociale de 1927 à 1932, les années qui voient passer , la dictature de Primo de Rivera , la royauté et l'avènement de la république .Le film trait avec beaucoup d'humour , décalé et ironique des évènements souvents tragiques Fernando Fernan Gomez est exceptionnel et justifie bien sa position unique dans le cinéma espagnol. Les actrices, les 4 filles et la maman sont très bonnes et l'apparition de Michel Galabru est un régal.
Film très sympathique au départ ! Des situations osées, un acteur qui surjoue bien. Par la suite, c'est devenu trop répétitif et avec des ficelles trop "grosses". Pour les plus de 15 ans. 3,2/5
Au départ, le film semble avoir quelques atouts (le sujet, le contexte historique, les comédiens, la photographie), mais assez vite le récit n'avance pas et la plupart des scènes sont laborieuses. Que ce film ait pu être aussi lourdement récompensé, laisse pantois.
Avec « Belle époque », le réalisateur espagnol Fernando Trueba remporte l’Oscar du meilleur film en langue étrangère en 1994. Ce prix peut surprendre tant cette comédie romantique, sans être désagréable, demeure bien légère. Juste avant la proclamation de la Seconde République espagnole en 1931, un déserteur de l’armée trouve refuge chez un vieil homme (Fernando Fernán Gómez) qui accueille également pour les vacances ses quatre filles (parmi lesquelles Penélope Cruz pour l’une de ses premières apparitions sur grand écran). Le jeune homme va successivement s’éprendre de chacune d’entre elles. Le récit traite avec humour l’émancipation de la femme et les plaisirs de la chair. Même si l’on reste proche de la caricature, l’ensemble souffle un doux vent de liberté. Bref, un divertissement sans prétention sur le désir.
Un film bien sympathique et élégant avec un casting féminin de premier choix, il manque quelques développements dans le scénario pour lui donner un second souffle. Quelques scènes auraient pu aussi être plus drôles en rajoutant un peu de surprises ou de fantaisies.
Espagne 1931, la dictature de Primo de Rivera s'est achevée l'année précédente et on est cinq ans avant le début de la Guerre Civile à la fin de laquelle une autre dictature, celle de Franco, s'imposera... Entre les deux, une bouffée de liberté qui est symbolisée par la République. C'est pendant cette période que se déroule ce film qui a remporté l'Oscar du Meilleur film étranger. Une comédie délibérément optimiste et au propos épicurien qui le rend le tout délicieux à regarder du début jusqu'à la fin. Enfin pas seulement parce que la présence des quatre jeunes et belles actrices, dont Penélope Cruz qui était franchement déjà à l'époque un régal pour les yeux, dans les rôles de femmes libérées y sont aussi pour beaucoup ; et niveau sensualité, on est très bien servi... En outre, Fernando Fernán Gómez, en père très ouvert d'esprit, est vraiment en grande forme et sert parfaitement la bonne humeur ambiante. Même Michel Galabru est de la fête dans le dernier tiers. Si rien n'est vraiment approfondi et qu'on peut se poser quelques questions sur l'utilité d'une séquence, spoiler: le prêtre pendu dans l'église , il est difficile de résister à cette oeuvre très agréable.
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3,0
Publiée le 18 août 2010
Sur un chemin vicinal, un jeune dèserteur avance, menottes au poings, entre deux gendarmes qui ont eu la bonne idèe de s'entretuer! Mettant à profit cette libertè, aussi inespèrèe qu'immèritèe, il va s'initier aux joies du marivaudage, avec la bènèdiction d'un vieux peintre humaniste et poète, dotè de quatre filles en villègiature dans ce petit coin de paradis! Objet du dèsir de ce quatuor de donzelles, le jeune homme fait l'apprentissage de l'amour, passant de la garçonne à la veuve joyeuse, et de la fiancèe pragmatique à la benjamine sauvageonne et romantique, à laquelle Penelope Cruz prête son irrèsistible minois! Entre truculence et èmotion, cette chronique nostalgique des jours heureux cèlèbre la joie de vivre, les èlans du coeur et les èbats des corps dans un hymne ensoleillè au bonheur! Une partie de campagne libertine et insolente couronnèe par onze Goyas (les Cèsar espagnols) et l'Oscar du meilleur film ètranger...
Au delà des aventures amoureuses du jeune Fernando, traitée avec légèreté et humour, le film véhiculent d'autres idées biens plus profondes. L'action se passe en 1931 lorsque la démocratie est instauré en Espagne. Répuplicains et conservateurs (Los Carlistas) se divisent, quelques années plus tard, la guerre civile éclatera. Les femmes apparaissent "modernes" dans cette histoire des années 30. L'amour avant le mariage, le divorce, le remariage, l'homosexualité, les amants, l'athéisme sont autant de thèmes (taboo à l'époque) abordés au travers des différents personnages. On peut donc voir ce film sous 2 angles différents au minimum. Simplement léger et humouristique ou en quelque sorte "engagé" avec des idées et pensées des années 70 80 90 où liberté, féminisme, démocratie sont savament mélangés dans une idée générale de "faites l'amour pas la guerre". A nter enfin, la présence de Penelope Cruz, très jeune à l'époque.